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16 janvier 2018 2 16 /01 /janvier /2018 08:53
Le circuit de la matinée : de Saint-Michel à l'Etoile

Le circuit de la matinée : de Saint-Michel à l'Etoile

Dimanche matin plus d'une vingtaine de randonneuses et de randonneurs enfourche le RER A, puis le B, pour se retrouver sur le quai Saint-Michel

La cathédrale notre-Dame et la statue de Charlemagne, à droite

La cathédrale notre-Dame et la statue de Charlemagne, à droite

Direction le parvis de la cathédrale Notre-Dame afin de rencontrer notre premier cavalier : Charlemagne. Celui-ci est accompagné de ses Leudes (ses écuyers).

Charlemagne et ses Leudes :

En 1853, Louis et Charles Rochet se lancent dans la création d'un Charlemagne, à la suite de

deux autres statues équestres : Don Pedro 1er, à Rio de Janeiro et Guillaume le Conquérant à Falaise.

L’œuvre figure dans sa version en plâtre à l'exposition Universelle de 1867 et en bronze à celle de 1878 comme chef-d’œuvre de la production des fondeurs Thiébaut.

En 1879, le Conseil Municipal autorise l'exposition de la sculpture sur le parvis de Notre-Dame, mais elle n'est mis en place qu'en 1882 sur un châssis de bois recouvert de toile et demeure dans ses conditions provisoires pendant vingt-six ans. En 1895, la Ville de Paris acquiert finalement le monument en dédommageant les fondeurs du seul prix du bronze.

En ajoutant les deux figures en pied d'écuyers Roland et Olivier, les frères Rochet enrichissent la forme traditionnelle du groupe équestre en multipliant les axes de composition et les points de vue. L'intérêt du monument réside aussi dans sa recherche de vérité historique, reproduisant fidèlement des modèle supposé originaux, comme l'épée Durandal du musée de Madrid ou la couronne de Nuremberg conservée à Vienne.

Le point 0 des cartes, tout près de la cathédrale Notre-Dame 

ChercheZ Saint-Jacques ! ChercheZ Saint-Jacques !

ChercheZ Saint-Jacques !

L'Hôtel de Ville de Paris et la statue équestre d'Etienne Marcel

L'Hôtel de Ville de Paris et la statue équestre d'Etienne Marcel

 

Statue équestre d'Étienne Marcel :

En 1882, un concours est ouvert pour l'érection d'un monument à Étienne Marcel, prévôt des

marchands de Paris qui s'opposa au dauphin Charles V.

Pour les élus parisiens, l'hommage rendu au défenseur du pouvoir municipal face aux abus de la royauté rappelle le rôle exemplaire de la Capitale dans la naissance des nouvelles institution et célèbre symboliquement, dans un même monument Paris et sa République.

Le projet suscite de nombreux débats : certains élus préférant une figure debout, image d'un tribun, plutôt qu'un groupe  équestre au caractère royal ou militaire; de même, le côté de l'Hôtel de Ville est préféré à l'axe central de la façade car il permet une perception de profil du monument, plus favorable au groupe équestre.

Commencée par le sculpteur Idrac et terminée par son compatriote toulousain Marquestre, l’œuvre présente un équilibre de proportion, une puissance d'expression mêlée de vérité naturelle,  nettement inspirée des grands modèle de la Renaissance italienne. S'y ajoutent ici une volonté de reconstitution archéologique et un réalisme presque sévère, conformes au goût de l'époque.

Les ponts Neuf, pont au Change et pont Notre-Dame aperçus sur notre parcoursLes ponts Neuf, pont au Change et pont Notre-Dame aperçus sur notre parcoursLes ponts Neuf, pont au Change et pont Notre-Dame aperçus sur notre parcours

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Le Pont Neuf et la statue équestre d'Henri IV

Le Pont Neuf et la statue équestre d'Henri IV

Louis XIV  dans la cour Napoléon du LouvreLouis XIV  dans la cour Napoléon du LouvreLouis XIV  dans la cour Napoléon du Louvre

Louis XIV dans la cour Napoléon du Louvre

Statue équestre de Louis XIV :

Cette statue est en plomb et non en bronze. Elle est l’œuvre du Bernin (Giovanni Lorenzo Bernini) (1598-1680) et de François Girardon. Le Bernin avait été invité en France par Louis XIV dont il réalise le buste et cette statue équestre. Il est nommé en 1629 architecte de la basilique Saint-Pierre de Rome par le pape Urbain VIII. Le groupe en marbre, conçu initialement pour la cour d’honneur du château de Versailles, déplaît au roi qui apprécie peu les déformations du style baroque. Transformée par Girardon en général Martius Curtius, héros de l’Antiquité romaine (ajout du casque et des flammes sous le ventre du cheval), l’œuvre est finalement reléguée dans les jardins de Versailles, derrière la pièce d’eau des Suisses. En dépit de ces altérations, le monument conserve la fougue et l’élan héroïque voulus par son créateur. En 1988, une réplique en plomb du groupe est placée dans la cour Napoléon en évocation des projets du Bernin pour les façades du Louvre.

Les guichets du Carrousel du Louvre, façade côté Seine

Les guichets du Carrousel du Louvre, façade côté Seine

Le Carrousel  et son quadrige
Le Carrousel  et son quadrige

Le Carrousel et son quadrige

Le quadrige de l'Arc de Triomphe du Carrousel :

Le quadrige surmontant l'arc est une copie des chevaux de bronze de Constantin Ier, attelage figurant sur le dessus de la porte principale de la basilique Saint-Marc de Venise. Rapporté par Bonaparte en 1798, l'original de la sculpture fut placé sur l'arc et entouré de deux victoires en 1809. Suite à la chute de Napoléon 1e en 1815, les quatre chevaux sont rapatriés à Venise. En 1828, le roi Charles X demande enfin au sculpteur François-Joseph Bosio  (1768 -1845) de créer un nouveau quadrige qui représente la Restauration conduisant un char traîné par quatre chevaux.

 

Lien : François-Joseph Bosio

La statue équestre de Jeanne d'Arc :

La statue est située au centre de la place des Pyramides, dans le 1er arrondissement  Son

emplacement se situe à proximité du lieu où Jeanne d'Arc aurait été blessée lors de sa tentative ratée de prise de Paris.

Historique :

Le monument est une commande du gouvernement français faisant suite à la défaite du pays dans la guerre franco-allemande de 1870. Parmi les 150 statues érigées à Paris au cours de la période 1870-1914, qualifiée d'« âge d'or de la statuomanie », celle de Jeanne d'Arc est l'unique commande publique passée par l'État (les autres étant dues à des initiatives privées. La symbolique de la statue est « la reconquête »

Elle est exécutée par Emmanuel Frémier, qui prend comme modèle Aimée Girod , une jeune Lorraine de 18 ans, et inaugurée en 1874. Le piédestal est dessiné par l'architecte Paul Abadie et la grille élaborée par Gabriel Davioud protège celui-ci. Cette statue de bronze est fondue par la Fonderie Thiébaut Frères à Paris

 

Fonderie Thiébaut Frères 144, faubourg Saint Denis Paris

 

Les Chevaux de Marly de la place de la Concorde :

Les originaux des Chevaux de Marly au musée du LouvreLes originaux des Chevaux de Marly au musée du Louvre

Les originaux des Chevaux de Marly au musée du Louvre

Un des chevaux de Marly de la place de la Concorde

Les Chevaux de Marly furent commandés en 1739 par Louis XV au sculpteur Guillaume

Coustou, pour orner «l'abreuvoir de Marly » situé à l'entrée du parc du château de Marly, afin de remplacer deux groupes sculptés. Ceux-ci, "Mercure à Cheval sur Pégase" et "La Renommée à Cheval sur Pégase" d'Antoine Coysevox avaient en effet été déplacés en 1719 dans le jardin des Tuileries. Les modèles sont choisis par le roi en 1743 et furent installés à Marly en 1745, après seulement deux ans de travail.

En 1794, ils sont transférés place de la Concorde. Restaurés en 1840 par Louis-Denis Caillouette (1790-1868).

En 1984 notamment en raison du fait que le défilé des blindés du 14 juillet les fragilisait, ils sont remplacés par des copies en marbre reconstitué réalisées par Michel Bourbon dans l'atelier d'une filiale de Bouygues. Ce dernier en profite pour demander le droit d'en réaliser une copie supplémentaire qui est placée au siège social de Bouygues Construction. Les originaux sont conservés au Musée du Louvre  dans une ancienne cour de l'aile Richelieu transformée en patio, appelée la cour Marly.

La statue équestre d'Albert 1er, roi des Belges

La statue équestre d'Albert 1er, roi des Belges

 

La statue équestre d'Albert 1er, roi des Belges

Lorsque le roi Albert 1er mourut dans un accident, les français manifestèrent leur tristesse en lançant une souscription pour un portrait équestre, exécuté par le sculpteur Armand Martial.

Le monument à La Fayette

Le monument à La Fayette

La statue équestre du général La Fayette :

Un Américain du nom de Robert Thompson, souhaitant remercier la France pour la statue de la Liberté offerte aux américains, ouvrit une souscription auprès des écoliers américains afin d'ériger une statue à la gloire du général La Fayette.

La France agrée le projet en 1899, le sculpteur choisi est l'américain Paul Wayland Barllett  (1865-1925). On lui donne comme délai l'exposition universelle de 1900.

En raison du délai trop court, le sculpteur réalise un modèle en plâtre. L'inauguration a lieu le

4 juillet 1900, jour anniversaire de l'indépendance américaine. La statue est installée dans la cour Napoléon du Louvre.

Par la suite, le sculpteur doit réaliser la statue en bronze, mais il n'est pas satisfait de son œuvre. Il remplace le costume Louis XVI par un costume de l'époque révolutionnaire. Il supprime la perruque et le tricorne le faisant apparaitre tête nue. L'épée qu'il tenait par le fourreau est présentée dégainée lame vers le haut. 

Détail de la tortue, symbole de la lenteur de l'artiste

Le monument à Simon Bolivar fut offert à la ville de Paris par les Républicains d'Amérique latine pour la célébration de centenaire du Libertador

Le monument à Simon Bolivar fut offert à la ville de Paris par les Républicains d'Amérique latine pour la célébration de centenaire du Libertador

Les colonnes du pont Napoléon III : Pégase et Harmonie à l'Agriculture et aux Arts, côté rive droiteLes colonnes du pont Napoléon III : Pégase et Harmonie à l'Agriculture et aux Arts, côté rive droite

Les colonnes du pont Napoléon III : Pégase et Harmonie à l'Agriculture et aux Arts, côté rive droite

Les randonneurs devant le Monument du Corps expéditionnaire russe
Les randonneurs devant le Monument du Corps expéditionnaire russe

Les randonneurs devant le Monument du Corps expéditionnaire russe

Paris centre, circuit du statuaire Cavaliers et Chevaux
"L'Harmonie triomphant de la Discorde" et "L'Immortalité devançant le Temps" aux angles du Grand Palais"L'Harmonie triomphant de la Discorde" et "L'Immortalité devançant le Temps" aux angles du Grand Palais

"L'Harmonie triomphant de la Discorde" et "L'Immortalité devançant le Temps" aux angles du Grand Palais

Le groupe de randonneurs emprunte la place de l'Alma, la rue Marceau et rejoint le restaurant "Le Monte-Carlo" situé à deux pas de la Place de l'Etoile-Charles-de-Gaulle.

Un coin avait été réservé dans ce restaurant pour nos 21 randonneurs ayant pris l'option repas après la marche matinale de 8,5 kilomètres.

Randonnée du 14 janvier 2018 : une idée d’après la fiche "Balades du Patrimoine de Paris N°7 "Cavaliers et Chevaux", un nouveau regard sur le patrimoine parisien".

Il a été rajouté quelques sculptures équestres, non évoquées dans la fiche, au cours de notre circuit pédestre.

Jean-Pierre.

 

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