Boucle au départ de Villiers-le-Mahieu, dans les Yvelines

Le circuit de la randonnée du 29 avril

Altimétrie de la randonnée et ses équivalents kilométriques

Une randonnée de 12 kilomètres avec peu de dénivelée dans un paysage boisé et une campagne de champs colorés par les fleurs de colza.

9 randonneurs démarrent près de la mairie de Villiers-le Mahieu, village de 730 habitants et situé prés du parc Zoologique de Thoiry.

Mon ancienne voisine de Boulaincourt, Janine, s'est jointe à notre groupe après nous avoir accueilli dès notre arrivée sur place.

La seule montée de ce circuit, visible d'ailleurs sur la courbe altimétrique écrite ci-dessus, se situe à l'entrée du bois des Bruyères.

Après la traversée du Bois des Pauvres, le groupe s'arrête pour la "pause banane", puis la traditionnelle photographie de groupe prés de l'étang de l'Heudelimay. Cet étang, du nom du ruisseau qui prend sa source à l'étang, se jette dans le Lieutel, qui lui, rejoint la Mauldre, pour arriver dans la Seine. .

Le PR longe les murs du parc Zoologique de Thoiry et juste avant de traverser la route d'Autouillet, notre groupe aperçoit quelques animaux du parc animalier.

Quelques animaux de la réserve africaine de Thoiry

Traversée des Maillerettes, de l'aqueduc de l'Avre (1) (en souterrain) avant d'arriver dans le village de Boulaincourt où la pluie s'annonce.

(1) Deux mots sur l'aqueduc de l'Avre :

L’aqueduc de l’Avre est l’un des ouvrages qui alimente la ville de Paris en eau potable. Inauguré en 1893. il achemine 80 millions de litres (sur un total de 680 millions de litres) par jour depuis le Drouais en Eure et Loir.

L'aqueduc de l'Avre fait partie du système complexe d’approvisionnement en eau potable de la

capitale. Celui-ci comprend des sources et puits profonds répartis dans un rayon de 175 kilomètres autour de Paris d’une part, et des usines de traitement d’eau de rivière d’autre part.

Il est géré par la société Eau de Paris, anciennement appelée SAGEP, Société anonyme de gestion des eaux de Paris.

L’acheminement de l’eau se fait par simple gravité : l’altitude

L'aqueduc à Beynes des sources dans la région de l’Avre est supérieure de 40 mètres au niveau du réservoir de Saint-Cloud, leur point d'arrivée. Plusieurs sources sont captées dans la région de Dreux, dans le bassin d'alimentation de l'Avre.

Le pont-aqueduc traversant la Seine à Boulogne-Billancourt

Notre ancienne voisine de ce village, Marie-Thérèse nous propose son hangar agricole afin de pique-niquer à l'abri de la pluie. Vu le manque de protection avant plusieurs kilomètres, le groupe accepte cette hospitalité avec plaisir.

Après cette halte qui permet aux randonneurs de se sustenter, direction le Clos Lorget, puis l'imposante ferme de Maizelan.

La ferme de Maizelan actuelle et avant (carte ancienne)

Les champs de colza, décor coloré de toute notre journée de randonnée

La ferme de Maizelan :

Au Moyen-Age, la paroisse de Villiers-le-Mahieu comprenait deux fiefs : ceux de Maizelan et de Petit-Mont.

Au XIIIème siècle, la famille de Maizelan est très importante et construit un château fortifié. L'actuel château de Launay (à 600 mètres du PR) a été reconstruit sur son emplacement en 1652 par

. Il est actuellement centre de réception et de séminaires.

La ferme de Maizelan comporte d'importants corps de bâtiments, étables, granges et entrepôts

de matériel pour son activité. De par sa conception architecturale, on retrouve la forme en U des enceintes des maisons fortifiées du Moyen-Age, la ferme étais jadis entourée de douves. On peut déduire que le lieu est resté sensiblement le même au cours des siècles.

La photographie jointe représente la ferme, un siècle auparavant

Sources : TopoGuide "Les Yvelines ... à pied" Boucle de Villiers-le-Mahieu PR17.

Le sentier PR se prolonge à travers les champs de colza avant de rejoindre le GR11 sur une distance de 250 mètres. Après la traversée du ru Delaunay, celui est quitté pour rejoindre le PR par l'OZier, les Mares et Féranville.

Le circuit se prolonge par les Champs Fermier, la traversée du Bois des Fontaines, les Fourneaux, avant de rejoindre Villiers-le-Mahieu et notre point de départ, la mairie-école du Village.

L'école mairie de Villiers-le-Mahieu, carte postale ancienne

Images du jour

Histoire de Villiers-le-Mahieu :

Les premiers écrits mentionnant l'existence du village datent de l'an 768 (Villare) . Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Villiers-le-Voltaire en 1789. En 1793, le nom de la commune était Villers le Maheu, puis Villiers-le-Mahieu en 1801.

- Villiers du bas-latin villare, dérivé de villa entré en composition, nous le savons, avec des

noms de personnes antéposés, indice de formation du haut Moyen-Âge. Mahieu est un ancien prénom du Moyen Âge, représentant la forme populaire de M

Les premiers Mahieutins, habitants de Villiers-le-Mahieu, ont été des hommes du Néolithique comme en témoignent les différents silex taillés et polis retrouvés sur le territoire de la commune.

À partir de cette époque, on peut suivre son évolution à travers l'histoire des différentes familles des seigneurs des lieux (familles de Maselant, de Mesnil-Simon, de Bullion, de la Haye, de Vaultier...).

Les archives des différentes abbayes qui ont possédé des propriétés à Villiers (les abbayes de Saint-Germain-des-Prés, de Saint-Denis ou de Neauphle-le-Vieux fournissent aussi de précieux renseignements.

L'agriculture a longtemps été la principale activité du village.

Le château de Villiers a appartenu à Bernard et Annabelle Buffet de 1972 à 1979.

UN PEU D’HISTOIRE DU VILLAGE PAR JANINE

Au Moyen-Age, Maizelan et le Petit Mont s’appelaient des fiefs, ils étaient habités par des seigneurs vassaux du comté de Montfort-l’Amaury.

Le premier château construit appartenait à la famille de MAIZELAN.

Au XIVème, c’est la famille  de MESNIL-SIMON qui est propriétaire du château de Launay.

Au XVIIème , il devient la propiété de Claude de BULLION, il le reconstruit sur l’emplacement du château primitif .

Autour du château se trouvaient de larges fossés remplis d’eau qui se déversaient dans un petit rû appellé rû de la Coquerie.

La construction est massive, avec ses douze tourelles sur les angles et les cotés, sa porte massive flanquée de deux tourelles, son pont-levis.

Claude de Bullion était surintendant des finances de Louis XIII. En 1632, il offrit un grand diner aux gentilshommes de la cour et fit apporter à la fin du repas un bassin rempli de louis d’or. Il engagea ses convives à prendre ce qu’ils souhaitaient pour en répandre la plus grande quantité possible. Ce fut un certain Bautru qui en emporta le maximum grâce à l’ampleur de son chapeau.

Ensuite le château sous la Révolution devint la propriété  de Nicolas- Louis de Lahaye.

Ensuite plusieurs propriétaires se succédèrent.

La famille de Rohan-Chabot entreprit sa restauration au XXème siècle.

Dans les dépendances se trouvait une grande ferme.

De 1971 à 1979, il fut la résidence du peintre Bernard BUFFET et de sa femme Annabelle. Leurs trois enfants ont été scolarisés à l’école de Villiers-le-Mahieu.

Pendant plusieurs années, le propriétaire se nomme Jean-Louis Chaufour, le château a été rénové et transformé en un hôtel de luxe « Relais et Château ».

Le château de Villiers a changé dernièrement de propriétaire, un industriel français.

L'église Saint-Martin de Villiers-le-Mahieu

L’église primitive, construite en 768, était faite de torchis et de bois.

Elle fut remplacée au XIIème, par cette église dédiée à Saint-Martin construite en pierre de Bazemont et de Vernon.

Elle est encore entourée par le cimetière.

Dans l’entrée couverte, avant le porche, se trouve une sculpture en bois polychrome représentant Saint-Martin sur son cheval découpant avec son épée un pan de son manteau pour le donner à un vieillard.

L’église, très simple, comporte une nef unique terminée par un chœur à trois pans voûté plein cintre. Le clocher hexagonal est surmonté d’une flèche pyramidale.

Le chœur est entouré de boiserie. Derrière l’autel un panneau de bois peint représente Saint-Martin.

Une pierre tombale sur laquelle on peut lire :  « ici git Mesnil-Simon du dit lieu, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, conseiller et chambellan de Monseigneur le duc d’Anjou, lequel décéda le 20 avril 1584 »

La loge des margulliers (membre d’un conseil d’une paroisse) est encore présente. Là se jugeaient les litiges entre paroissiens.

L’église faisait partie du domaine de l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés à Paris. Elle possédait des terres labourables qui fournissaient blé, céréales et vins pour l’alimentation des moines parisiens.  Les vignes se trouvaient principalement sur Boulaincourt et sur la parcelle appelée « La Vieux Vigne ».

Caractéristiques de la randonnée sous Openrunner téléchargeable sur le site https://www.openrunner.com/ identifiant : 8602548

https://www.openrunner.com/  Identifiant : 8602548  A copier/coller

La source de cette randonnée est le TopoGuide "Les Yvelines... à pied PR17" et le circuit parcourt les sentiers PR 26, 48 et GR11. A rajouter au prochain parcours les châteaux de Thoiry et Villiers-le-Mahieu prolongeant de quelques centaines de mètres le circuit.

Merci à Philippe et Joël, nos animateurs. Un bonjour à Janine, notre accompagnatrice de la

demie-journée.

Jean-Pierre