En ce dimanche de juin, direction le parc départemental Georges-Valbon, anciennement appelé parc de La Courneuve. C'est le 3e parc de la région parisienne de par sa taille, avec une superficie de 417 hectares.
Les espaces et paysages sont variés tout au long des 12 kms de chemins dans le parc : roseraie, prairie, collines, lac ou étangs, bois ...
Roseraie et espaces fleuris
Chemin faisant, nous croisons quelques chèvres.
Les 3 grandes cascades
et le groupe de randonneurs
L'étang des brouillards, très différent des autres plans d'eau, par la végétation autour et les roseaux.
Les colonnes colorées sur le pont Iris, un autre beau décor propice à une photo de groupe !
Joli point de vue à partir du belvédère
Le parcours se termine par une partie boisée, où se cache les ruines d'un ancien amphithéatre (inacessible).
Il ne nous reste plus qu'à rejoindre la gare de la Courneuve.
Textes de Férid , photographies de Jean-Noël et Férid
Il a fallu se lever un peu plus tôt en ce jeudi 12 mai 2022 pour nous retrouver avant huit heures au parking Durantin où notre chauffeur Nelson nous attendait.
Nous sommes donc partis à 36 randonneurs « Rando-Santé » et avons regretté l’absence de Liliane, Dominique M. et Valérie qui n’ont pas pu se présenter et auraient certainement apprécié cette journée.
A huit heures tapantes nous prenons donc la route direction l’A86 puis l’autoroute A1 vers Senlis où nous avions rendez-vous à 10 heures pour une visite guidée de la ville. Plus d’une heure après notre départ nous atteignions l’autoroute A1, rarement la circulation n'avait été aussi dense, et ce, malgré le prix des carburants, ce qui nous valut d’arriver vers 10 h 15 à notre rendez-vous et avons démarré la visite sur les chapeaux de roues, emmenés par Monique et Marie-Pascale, guides conférencières déléguées par l’Office du Tourisme de Senlis.
Séparés en deux groupes, nous déambulons en sens inverse dans le petit castrum sauvegardé de 40 hectares, attentifs aux commentaires de nos guides. L’ancienne cité des Sulbanectes nommée Augustomagus par les romains qui la protégèrent au 3ème siècle d’une muraille de 7 mètres de hauteur, 4 mètres d’épaisseur et 800 mètres de long flanquée de 30 tours dont une quinzaine demeurent encore. Quelques unes aménagées par leurs propriétaires sont habitées.
Nous traversons l’enceinte gallo-romaine qui enserre les vestiges du château royal qui fut le lieu d’élection d’Hugues Capet en 987, puis lieu de séjour des rois de France jusqu’à Henri IV.
Dans ce parc du palais Royal, nous trouvons le Musée de la Vénerie, le musée des Spahis et un extraordinaire hêtre pourpre dont personne n’a pu donner l’âge.
Nous visitons la cathédrale Notre-Dame (XIIème-XVIème siècle) marquée par 4 siècles d'évolution de l'art gothique.
Sur le portail ouest figure la première représentation du triomphe de la Vierge.
Sa flèche construite au XIIIème siècle culmine à 78 mètres.
Nos pas nous amènent ensuite vers la rue de la Treille et sa fausse porte ouverte à travers la muraille et la rue du Puits de Tiphaine où vécut Séraphine de Senlis, de son vrai nom Séraphine Louis, artiste peintre.
En Italique extrait de Wikipédia :
Quatrième enfant d’un couple modeste, orpheline à sept ans, Séraphine Louis est domestique de 1881 à 1901 au couvent de la Charité de la Providence à Clermont-de-l’Oise. Séraphine de Senlis en conserve une empreinte religieuse forte, de la Vierge surtout qui lui aurait inspiré sa vocation d’artiste. Sa présence à Senlis est attestée à partir de 1906. Séraphine Louis loge 1, rue du Puits-Tiphaine et travaille pour des familles bourgeoises.
En 1912, le collectionneur et critique d’art Wilhelm Uhde, installé à Senlis, la prend pour femme de ménage. Il découvre que Séraphine de Senlis peint. La guerre les sépare.
En 1927, Séraphine Louis présente six toiles à l’exposition de la Société des Amis des Arts, à l’Hôtel de Ville de Senlis. Résidant alors à Chantilly, Wilhelm Uhde est frappé par ses œuvres et décide de l’aider. Le musée de Cassel en Allemagne acquiert un de ses tableaux en 1928, les Senlisiens achètent aussi ses œuvres. Séraphine de Senlis peint alors de grandes toiles foisonnantes, avec une technique mixte complexe à base de Ripolin et des thèmes de botanique diversifiés. Touché par la crise de 1929, Wilhelm Uhde cesse d’aider Séraphine Louis qui s’est lancé dans des dépenses excessives. Le 31 janvier 1932, Séraphine de Senlis est internée à l’hôpital psychiatrique de Clermont-de-l’Oise, à la suite d’une crise de folie. Séraphine de Senlis cesse de peindre et écrit de nombreuses lettres pour se plaindre, car elle souffre d’un sentiment de persécution.
Après ce tour de ville, nos guides nous abandonnent pour déjeuner au Grill des Barbares : apéritif, entrée, plat, dessert nous régalent et après le café une promenade digestive s’impose.
Nous nous dirigeons alors vers les fortifications où nous longeons la Nonette
petite rivière qui ira se jeter dans l’Oise, et là nous découvrons
- les rues pavées de la cité médiévale,
- monument de l'amitié franco-marocaine de Paul Landowski, démonté et transporté à Senlis par la Marine Nationale en 1965
- l’abbaye royale Saint Vincent, fondation de la reine de France Anne de Kiev (1066) qui fut utilisée comme hôpital militaire, caserne, filature puis maison d’éducation, aujourd’hui lycée privé,
Du fait de l'incendie de la première gare pendant la Première Guerre mondiale, le bâtiment voyageurs existant est construit en 1922 par Gustave Umbdenstock. Il fait l'objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 17août2001. La ligne est fermée au trafic voyageurs en 1938 entre Senlis et Chantilly, et en 1950 entre Senlis et Crépy. Vers Chantilly, la ligne est totalement désaffectée en 1971, Senlis restant desservi en trafic marchandises pendant une vingtaine d'années encore depuis Ormoy-Villers, jusqu'à ce que la ligne soit coupée pour la construction de la LGV Nord en 1991. Cependant, la SNCF continue d'accueillir les voyageurs à la gare de Senlis jusqu'au 3 juin2003, quand le guichet est fermé et remplacé par une nouvelle « boutique SNCF » en centre-ville.
En 2004, la ville de Senlis acquiert trois hectares de l'emprise de la gare, comprenant, entre autres le bâtiment voyageurs et ses bâtiments annexes sauf l'ancien syndicat d'initiative à gauche du bâtiment voyageurs, devenu une maison de l'emploi depuis le 9juillet2007.
A partir de là, nous reprenons la route vers Houilles, où la circulation beaucoup moins dense ramène les randonneurs Santé fatigués mais ravis de leur escapade en souhaitant renouveler l’expérience.
Après un "faux départ" (le domaine de Villarceaux étant fermé le matin), nous partons pour la randonnée dans les collines environnantes en passant par Chaussy.
Rencontre avec les vaches Salers de la Bergerie de Villarceaux
Chemin faisant, les champs aux divers tons de jaune et de verts
Le ru de Chaussy, fleurs et fontaine, à l'approche du village.
Les châteaux, du XIIIe siècle pour la partie basse et du XVIIIe siècle pour la partie haute, se trouvent dans un parc de 70 hectares. Dans le parc, nous y découvrons un jardin des simples (jardin des Sorcières), les parterres sur l'eau, le grand étang et le vertugadin qui nous mène au château du haut.
Visite du château du haut, datant du XVIIIe siècle
Le groupe presque complet devant le château du haut
Merci à Daniel et Dominique pour cette jolie randonnée !
Une belle matinée de randonnée où nous traversons le bois de Boulogne, en longeant le lac inférieur, passant par la grande cascade, l'hippodrome de Longchamp et terminant le long de la Seine.
Le long du lac inférieur, des arbres très penchés, avec de belles racines tortueuses.
La grande Cascade, côté pile ...
et côté face !
Complètement artificielle, la Grande Cascade est aménagée en 1856, à partir de rochers de Fontainebleau. La chute d'eau fait 7,50 mètres.
Le groupe des randonneurs au bord du lac.
Le restaurant de la Grande Cascade et la fondation GoodPlanet.
Le long de la Seine pour rejoindre la station de tram.
Merci à Elisabeth et Eliane, nos deux animatrices de la matinée !
Randonnée du 1er mai 2022 : boucle au départ de Vieille-Eglise-en-Yvelines
Par une belle journée de printemps, un peu fraiche au départ, nous démarrons la balade en longeant l'Aqueduc de Vieille-Eglise-en-Yvelines bordé d'arbres magnifiques. Nos pas nous conduisent ensuite vers le Bois Domanial des Vindrins où nous découvrons une non moins magnifique forêt de chênes séculaires au feuillage naissant offrant différentes nuances de vert, nous longeons ensuite le Ru des Vaux. Des arbres abattus gisant au sol s'offrant à nous, nous en profitons pour déjeuner juste après avoir traversé la D24 en prenant soin d'éviter l'Auberge de l'Abbaye. Puis nous nous dirigeons vers la Ferme Blanche où nous attaquons la partie la moins intéressante du parcours en longeant les Rigoles qui, à l'origine, alimentaient le Château de Versailles. Là le soleil s'en donnait à cœur joie et nous avait offert une température estivale. Mais notre sensation de fraicheur revient quand nos pas nous conduisent jusqu'à l'étang de la Tour où nous faisons une petite pause avant de retrouver nos véhicules garés sur le parking de l'impasse des Clérambault.
En deux mots : très belle randonnée.
Férid
Un petit mot sur les étangs, aqueducs et rigoles
Le parc naturel de la haute vallée de Chevreuse abrite un réseau hydraulique réalisé à la demande de Louis XIV pour alimenter bassins et fontaines du château de Versailles.
L'aqueduc souterrain qui débouche à proximité de Vieille-Eglise devait diriger les eaux de l'étang de la Tour vers l'étang du Perray, puis vers le château de Versailles. Louis XIV avait confié au Maréchal de Vauban la réalisation d'un réseau gigantesque de drainage afin d'alimenter les jeux d'eau du parc royal. Ce chef d'œuvre hydraulique qui fut établi d'après les études de nivellement de l'abbé Picard, inventeur du niveau à lunette, compte 15 étangs, 8 retenues et 140 km de rigoles au total. Ce réseau de drainage permit également d'assainir des milliers d'hectares jusqu'alors incultes et marécageux, et de les mettre en culture. Près de 30.000 hommes travaillèrent à ces ouvrages dont le point de collecte de départ n'était autre que les eaux de l'Eure, à 83 kilomètres de Versailles. En 1688, la guerre interrompit les travaux, et le dernier tronçon de 23 kilomètres reliant l'étang de la Tour à Maintenon (où seul fut édifié
le premier niveau d'arcades de l'aqueduc extérieur fut abandonné.
Aujourd'hui le réseau joue toujours son rôle d'assainissement pour les bassins de Rambouillet et de Saint-Quentin-en-Yvelines, mais n'alimente plus Versailles.
Aujourd’hui, il constitue un vaste écosystème dans lequel les espèces viennent trouver calme, refuge et protection. Sous-bois, roselières et plans d’eau accueillent toute une faune et une flore spécifiques des milieux humides.
Quant aux aqueducs souterrains, ce sont de fabuleux dortoirs pour les chauves-souris qu’il ne faut pas aller déranger !
Sources Internet.
Et quelques photos
Prises lors de la reconnaissance et de la balade
Caractéristiques de la randonnée :
Lien gpx de la randonnée du 1er mai 2022 : 2022-05-01-Boucle Vieille Eglise en Yvelines.gpx
La traversée d'ouest en est par le circuit du Topoguide de Paris dite N°1 :
Commençant à la Porte Dauphine, le circuit a débuté prématurément place de l'Etoile pour cause de métro fermé ce 24 avril 2022. Allez, 2 kilomètres de plus, mais un grand plaisir de parcourir les contre-allées Foch bordées de parcs et jardins et longées d'architecture des plus belles !... et arrêt devant le monument du jardinier de Paris :
Du Bois de Boulogne à la Seine et passant par les beaux quartiers de Passy
Le pont Bir-Hakheim, lieu des photographies avec vues sur la Tour Eiffel
La dame de fer est vite atteinte par les quais de Seine
Quelques façades du Champs de Mars
Le Monument des Droits de l'Homme situé sur le Champs de Mars
Le jardin du Luxembourg, écrin du Sénat
La fontaine Médicis, toute nouvellement restaurée
Le jardin des Plantes
Traversée de La Pitié-Salpétrière et son immense superficie
Les tulipes de la journée ; jardin du Luxembourg et Parc de Bercy
Merci à Dominique S pour cette magnifique randonnée parisienne.
Une journée de randonnée au départ de la gare de Joinville-le-Pont à Neuilly-Plaisance par les bords de Marne.
Nous pouvons apercevoir le pavillon Baltard. Ce pavillon no 8, qui abritait le marché aux œufs et à la volaille sur les Halles de Paris, a été remonté en 1976 à Nogent-sur-Marne dans le quartier du Val-de-Beauté (renommé depuis Beauté-Baltard) et a été classé monument historique le
REFRAIN
A Joinvill' le Pont
Pon ! Pon !
Tous deux nous irons
Ron ! Ron !
Regarder guincher
Chez chez chez Gégène
Si l'coeur en dit
Dis dis
On pourra aussi
Si si
Se mettre à guincher
Chez chez chez Gégène
Le groupe des randonneurs de la Marne par la photographe officielle : Caroline
Merci à Dominique S. pour cette agréable matinée de randonnée,
Une randonnée au départ de la Porte Dorée et sa statue :
De la Porte Dorée et son métro, le groupe de randonneurs se dirige vers le lac Daumesnil où nousattend une nuée d'oiseaux de toutes variétés.
A noter au grand étonnement de nos participants la présence d'un paon blanc, plutôt rare dans nos parcs parisiens.
photographies Marc
Les oiseaux du Lac Daumesnil
Le kiosque romantique et la grotte de Reuilly du lac Daumesnil
Le Bois de Vincennes est l'un des deux poumons verts de Paris créé de 1855 à 1866. Sa superficie de 995 hectares dans l'est de Paris en fait le plus grand espace vert devant le Bois de Boulogne dont la superficie est de 846 hectares.
Le Bois de Vincennes reste cependant plus petit que les grandes forêts de la région parisienne.
Le ruisseau de Gravelle est longé en grande partie du lac Daumesnil au lac ... de Gravelle.
Le ruisseau de Gravelle alimente en fait les lacs de Daumesnil, Saint-Mandé et Gravelle des réservoirs artificiels conçus par Adolphe Alphand sous Napoléon III.
Le lac des Minimes, longé en fin d'après-midi est alimenté par la Marne
Établi sur un plateau sablonneux, le bois ne comportait à l’origine aucun réseau hydraulique, hormis le lac de Saint-Mandé, comblé au XVIIIe siècle et dégagé lors des travaux d’aménagement du bois. Les lacs et les ruisseaux sont artificiels, creusés sous la direction d'Alphand lors de la création du bois. Leur fond est cimenté afin d’en assurer l’étanchéité (initialement, il était enduit de marne).
Le lac de Gravelle est situé sur le point le plus élevé du plateau et irrigue les trois autres lacs.
Il est alimenté par la Seine à travers l’eau non potable de l'usine de pompage d'Austerlitz. À l'origine, il pompait les eaux de la Marne , 35 mètres en contrebas, grâce à une station de pompage entrainée par le fleuve. Le lac de Saint-Mandé était initialement séparé du réseau et alimenté par le ru de Montreuil-sous-Bois, ruisseau descendant du plateau de Montreuil. Il ne tarda pas à dégager une odeur pestilentielle, soulevant les protestations des habitants ; Alphand le relia finalement au réseau du lac de Gravelle
Le ruisseau de Gravelle
Vu durant notre randonnée
Le jardin d'agronomie tropicale René Dumont à Paris
Le jardin d'agronomie tropical René-Dumont est un espace vert de Paris.. Implanté à l'extrémité orientale du bois de Vincennes. Il occupe le site de l'ancien jardin d'essai colonial, créé à la fin du XIXᵉ siècle pour accroître la production agricole dans les colonies françaises.
Le groupe au jardin d'agronomie tropical de Paris
Le circuit et les carcatéristiques de la randonnée du 20 février 2022 en Bois de Vincennes
L’appel de la montagne se faisait de plus en plus pressant et les randonneurs avaient hâte de rechausser les raquettes pour un séjour au cœur de la Maurienne.
Un groupe de19 randonneurs a découvert la station de VALMEINIER, perchée à 1800m, nichée au cœur du mythique Mont Thabor, pour un séjour sportif et revigorant.
VALMEINIER, station très animée, où nous avons eu la chance d’avoir neige et soleil,
ainsi que 2 accompagnateurs, STEPHANE et PIERRE, qui nous ont concocté un programme riche en couleurs et fort en émotions.
Grâce à leurs connaissances du terrain et leur professionnalisme, nous avons très largement pu découvrir ce coin de montagne.
Nous étions 2 groupes, les « sportifs » et les « contemplatifs ». Deux groupes qui ont, pendant 6 jours, en journée ou demi-journée, grimpé et descendu avec quelques chutes, des pentes raides, dévoilant des paysages riches et variés.
Nous avons exploré les forêts de Chavanu, de Chien-Loup avec points de vue sur les vieux villages de Valmeinier, de Méraloup à la recherche de vues imprenables sur la Vallée de la Maurienne et contreforts de la Vanoise.
Sans oublier le torrent de la Neuvache avec cascades de glace par un itinéraire sauvage ainsi que le torrent du Crouet, que nous avons tous traversé avec brio !
Le télésiège du Roi à 2100 m, nous a fait survoler les clairières ensoleillées et flirter avec les sommets pour ensuite zigzaguer au travers d’une forêt de mélèzes givrés, un vrai décor de dentelles et dans une neige fraîche, seulement maculée par les traces d’animaux sauvages (lièvre variable, chevreuil, renard).
Nous avons approché le Fort du Télégraphe, admiré de grands espaces sur les sommets des Ecrins, de la Vanoise, du Mont Thabor, du Grand Galibier et des Aiguilles d’Arves, et la chance d’admirer, chamois et bouquetins qui tenaient compagnie à un renard ! ainsi que le vol imposant de vautours et gypaètes barbus venus tournailler au-dessus de nos têtes…
Que d’efforts, mais la récompense du soir était dans l’assiette, où nous nous sommes régalés de tartiflette, crozets, gratins divers et pour certains une cure de fromages et de gâteaux !!... de quoi récupérer et retrouver de l’énergie pour le lendemain.
Des randonneurs qui ne sont pas des bleus !!
*Les « sportifs » ont même eu droit à une fondue savoyarde, préparée par Stéphane et dégustée en altitude dans un chalet forestier.
Puis ce fut le départ ! …. et pour bien couronner ce séjour, nous nous sommes attablés, en attendant notre TGV, autour d’un bourguignon bien « costaud », histoire de continuer le régime !
Il nous restera en mémoire des souvenirs associés à une multitude de photos, qui permettront de revivre ces bons moments partagés ensemble, dans ce milieu montagnard qui nous séduit toujours autant !
Un moment d’évasion convivial pour des randonneurs tous unis dans l’effort, au rythme des raquettes et de la nature.
Une randonnée au départ de la gare de Villennes-sur-Seine.
Une randonnée qui nous a mené de la gare de Villennes-sur-Seine vers Médan, le Bois des Bruyères avec retour par Bures et le quartier de la Clémenterie.
Une grande descente aboutissant à l'ancienne marie de Villennes-sur-Seine et son parc romantique qui nous a ravi en fin de journée.
Un passage obligé par le château de Médan et la maison d'Emile Zola actuellement Musée Zola Dreyfus
Le lavoir de Médan
Le Bois des Bruyères
Une des anciennes maisons de Bures
Le magnifique parc de la mairie de Villennes-sur-Seine
Passage en fin de randonnée devant la salle des Exposition et la salle Fordan, un ami peintre disparu trop tôt
De Saint-Cloud à Chaville RD, de gare en gare, par le parc de Saint-Cloud, la forêt domaniale de Fausses Reposes, le parc départemental des Haras de Jardy et les étangs de Ville d'Avray.
De la gare de Saint-Cloud, nous nous dirigeons vers le parc de Saint-Cloud.
Sur la colline de Montretout, nous entrons dans le jardin du Trocadéro, du nom d'une bataille près de Cadix gagnée par l'armée française en 1823, causée par la succession d'Espagne); ce jardin à l'anglaise avec une pièce d'eau centrale fut aménagé en 1824 sous Louis XVIII.
Nous gagnons les bassins des Vingt Quatre Jets et de la Petite Gerbe, puis par l'allée des Statues et la Terrasse des Orangers nous arrivons à la Terrasse du Château.
Depuis cet endroit, avec le soleil et un ciel bien dégagé, nous avons une très belle vue sur Paris et la Seine jusqu'à l'Ile Seguin et sa Seine Musicale.
En ce lieu se déroulèrent des évènements importants de l'histoire de France : en 1589 assassinat d'Henri III par le moine Clément puis reconnaissance d'Henri IV comme roi de France; en novembre 1799 coup d'état du 18 Brumaire par Bonaparte, qui fait du château sa résidence officielle préférée; 1815 : signature de la capitulation; 1ier décembre 1852, le Prince-Président Louis Napoléon est proclamé Empereur et le 15 juillet 1870 il déclare la guerre à la Prusse.
Le château d'origine fut acquis en 1658 par Philippe d'Orléans frère de Louis XIV qui, jusqu'à sa mort en 1701, le fit agrandir et embellir sous la direction des architectes Antoine Le Pautre puis Jules Hardouin-Mansart; il fut bombardé et incendié le 13 octobre 1870, lors du siège de Paris par les armées Prussiennes et rasé en 1891.
Le parc, ses bassins et la Grande Cascade furent réalisés par Le Nôtre; nous descendons à cette Grande Cascade et faisons le tour du bassin qui est en contrebas puis nous remontons, par les bassins du Grand Jet et du Fer à Cheval, au bassin des Trois Bouillons pour aller au Rond-Point de la Balustrade d'où la vue sur Paris est également très étendue.
Nous cheminons ensuite dans les bois du Parc de Saint-Cloud jusqu'à Marnes-la-Coquette puis dans la forêt de Fausses Reposes, avec une incursion dans les Haras de Jardy, jusqu'aux étangs de Ville-d'Avray (ou de Corot), d'où nous regagnons la gare de Chaville Rive Droite.
Les Haras de Jardy
et son groupe de cavalerie à pied
Les Haras de Jardy
et son immense parc départemental
La fontaine de Corot
située près des étangs de ville d'Avray
La grande cascade du parc de Saint-Cloud
Joël
Les caractéristiques de la randonnée du dimanche 30 janvier 2022
Une randonnée du premier jeudi de l'année, avec un circuit de 14 kilomètres au départ de la gare de Rueil-Malmaison, en passant par Rueil 2000, puis par les bords de Seine, parcourus par quelques promeneurs.
Une visite-conférence du château de la Malmaison par Marie :
L'origine du nom de Malmaison serait liée à l'existence d'un repaire d'envahisseurs normands exerçant des razzias sur les environs. Cette "Mala domus" (mauvaise maison) apparaît dans les textes pour la première fois en 1244. Une demeure seigneuriale est mentionnée au XIVe siècle sous le nom de La Malmaison.
En 1390, la terre est achetée par Guillaume Goudet sergent d'armes de Charles VI et reste dans sa descendance jusqu'en 1763, par les familles Dauvergne, Perrot et Barentin. A partir de 1737, le château est loué à de riches financiers qui y reçoivent une société choisie.
En 1763 la terre passe au fils du chancelier d'Aguesseau puis en 1771 à Jacques-Jean Le Couteulx du Molay riche banquier du royaume. Madame du Molay y tient un salon littéraire où elle reçoit l'Abbé Delille, Mme Vigée-Lebrun, Grimm et Bernardin de Saint-Pierre.
La Révolution les amène à se séparer de Malmaison qu'ils vendent le 21 avril 1799 à Joséphine Bonaparte pour une somme de 325 000 francs. Cet achat est confirmé par Bonaparte à son retour d'Egypte et il devient ainsi le véritable propriétaire du domaine. De 1800 à 1802 ce petit château devient avec les Tuileries le siège du gouvernement de la France où les ministres du Consulat se réunissent fréquemment.
A l'automne 1802 le consul et sa famille s'installent à Saint-Cloud et Joséphine revient souvent au "Palais impérial de Malmaison" pour aménager et agrandir le domaine. Après le divorce en 1809 l'Empereur lui donne cette propriété avec toutes ses collections et c'est à Malmaison qu'elle meurt le 29 mai 1814. Son fils le prince Eugène en hérite mais sa veuve cède Malmaison en 1828 au banquier suédois Jonas Hagerman.
En 1842, la reine Christine d'Espagne, veuve du roi Ferdinand VII, l'acquiert pour en faire sa résidence puis le revend en 1861 à Napoléon III, le petit-fils de Joséphine. Endommagé par les combats de la guerre de 1870, puis par l'installation d'une caserne dans le château, le domaine est vendu en 1877 par l'Etat à un marchand de biens qui lotit le parc peu à peu. En 1896, Daniel Iffla dit Osiris, mécène et philanthrope, achète le château avec son parc réduit à 6 hectares et l'offre à l'Etat en 1903 . Un musée y est ouvert en 1905.
Sources : Histoire du château de la Malmaison, site du musée.
Quelques images de notre visite du château de la Malmaison :
Pique-nique dans le parc du Bois Préau
en compagnie de l'Impératrice en personne, photographie de groupe par Caroline, photographe officielle du jour.
Passage par l'église de Rueil-Malmaison, célèbre suite au mariage de Sylviane...
... et par le tombeau de marbre de Joséphine et de la Reine Hortense.
Le jardin des Impressionnistes à Nanterre pour une petite pose
Le circuit du jour :
Merci à Dominique S. et à Eliane, nos animatrices du jour.