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2 octobre 2016 7 02 /10 /octobre /2016 18:04
Une matinée dans le VIème arrondissement de Paris
La place Saint-Sulpice, son église et sa fontaineLa place Saint-Sulpice, son église et sa fontaine

La place Saint-Sulpice, son église et sa fontaine

Balade dans le 6ème arrondissement, le 25 septembre 2016 :

 

de Saint-André-des-Arts à Saint-Sulpice

Le circuit du jour
Le circuit du jour

Délimité au nord par la Seine, à l’est par le boulevard St Germain, au sud par le boulevard du Montparnasse et à l’ouest par la rue de Sèvres et la rue des Saints Pères le 6ème est l’un des plus "chics" arrondissements de Paris.

Son patrimoine architectural et culturel est immense : le palais du Luxembourg, commandé par Marie de Médicis, épouse de Henri IV, abrite aujourd’hui le Sénat ; son jardin qui l’entoure est l’un des plus beaux de la capitale, lieu privilégié des étudiants du quartier avec la majestueuse fontaine Médicis, les statues des reines de France. Mais aussi la place Saint-Sulpice où se dressent sa massive église et la fontaine des Orateurs, tous évêques mais jamais cardinaux – Fléchier, Massillon, Fénelon et Bossuet.

Où encore l’Odéon théâtre de l’Europe de style antique, l’église Saint-Germain la plus ancienne de Paris, la romantique rue Fürstenberg qui abrite le musée Eugène Delacroix.

Source documentaire plan : "Paris, Promenade dans le centre historique", Parigramme

Une matinée dans le VIème arrondissement de Paris

Notre visite nous conduit de la place de l’Odéon où se dresse la statue de Danton située à l’emplacement de sa maison jusqu’à la place Saint-Sulpice. Après la traversée de la cour du Commerce St André, à l’allure très médiévale, où l’on aperçoit dans un café le vestige d’une tour de l’enceinte Philippe-Auguste, nous atteignons la rue St André des Arts aux élégants hôtels particuliers datant du 17ème siècle.

Nous apprenons un peu plus loin que Christine était la seconde fille de Henri IV ; avant d’arriver à St Germain des Prés, nous empruntons la rue de Bucci très commerçante puis la rue Fürstenberg. Nous traversons le boulevard Saint-Germain, percé par Haussmann, pour emprunter les rues du Ciseau et des Canettes qui doit son nom à un bas-relief d’une maison de cette rue. Notre périple s’achève à Saint-Sulpice au moment où la pluie commence à tomber, mais nous prenons quand même le temps de lire le poème d’Arthur Rimbaud "le Bateau Ivre" écrit à l’âge de 17 ans ...

Les images du jour
Les images du jour
Les images du jour
Les images du jour
Les images du jour
Les images du jour
Les images du jour
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Les images du jour
Les images du jour
Les images du jour
Les images du jour
Les images du jour
Les images du jour
Les images du jour
Les images du jour
Les images du jour
Les images du jour
Les images du jour
Les images du jour
Les images du jour
Les images du jour
Les images du jour
Les images du jour
Les images du jour
Les images du jour
Les images du jour
Les images du jour
Les images du jour

Les images du jour

" Comme je descendais des Fleuves impassibles … "

... gravé sur un mur de la rue Féron.

Le Bateau Ivre d'Arthur RimbaudLe Bateau Ivre d'Arthur Rimbaud

Le Bateau Ivre d'Arthur Rimbaud

Notre balade s’achève maintenant pour les 28 Ovillois, pour certains, c’est le retour, pour les plus aventureux, c’est une autre promenade dans un Paris libéré de la circulation automobile.

 

Jean-Claude B.

Images : Jean-Pierre

Le groupe des randonneurs devant la fontaine des "Quatre point Cardinaux", place Saint-Sulpice

Le groupe des randonneurs devant la fontaine des "Quatre point Cardinaux", place Saint-Sulpice

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5 juin 2016 7 05 /06 /juin /2016 06:24
La fontaine des Haudriettes

La fontaine des Haudriettes

Dimanche 2 juin 2016, 15 randonneurs quittent le parvis de l'église Saint-Eustache pour découvrir les fontaines du centre de Paris.

L'objectif est de découvrir les fontaines des quatre premiers arrondissements de Paris.

La fontaine des Innocents actuelle et avant, la fontaine de la Victoire et ses sphinxLa fontaine des Innocents actuelle et avant, la fontaine de la Victoire et ses sphinxLa fontaine des Innocents actuelle et avant, la fontaine de la Victoire et ses sphinx
La fontaine des Innocents actuelle et avant, la fontaine de la Victoire et ses sphinx

La fontaine des Innocents actuelle et avant, la fontaine de la Victoire et ses sphinx

Le circuit du début de la randonnée

Le circuit du début de la randonnée

Les fontaines de l'Hôtel de VilleLes fontaines de l'Hôtel de Ville

Les fontaines de l'Hôtel de Ville

La fontaine StravinskyLa fontaine StravinskyLa fontaine Stravinsky

La fontaine Stravinsky

La fontaine du Marché des Blancs-ManteauxLa fontaine du Marché des Blancs-Manteaux

La fontaine du Marché des Blancs-Manteaux

La fontaine Maubuée, une des plus anciennes de Paris

La fontaine Maubuée, une des plus anciennes de Paris

Les fontaines du Marais comptent parmi les plus anciennes de Paris. Certaines ont été restaurées, mais pour beaucoup d'entre elles, l'eau de coule plus depuis longtemps.

La fontaine de l'hôtel Colbert de Villacerf, la fontaine de Jarente et la  fontaine CharlemagneLa fontaine de l'hôtel Colbert de Villacerf, la fontaine de Jarente et la  fontaine CharlemagneLa fontaine de l'hôtel Colbert de Villacerf, la fontaine de Jarente et la  fontaine Charlemagne

La fontaine de l'hôtel Colbert de Villacerf, la fontaine de Jarente et la fontaine Charlemagne

La place des Vosges, ancienne place Royale, est une des plus harmonieuse de Paris avec la place Vendôme.La place des Vosges, ancienne place Royale, est une des plus harmonieuse de Paris avec la place Vendôme.

La place des Vosges, ancienne place Royale, est une des plus harmonieuse de Paris avec la place Vendôme.

Le circuit des fontaines du centre de Paris

Cette place et une des plus anciennes de Paris et contemporaine de la place Dauphine.Ces places furent entreprise à l'initiative du roi Henri IV, puis terminée par Louis XIII. C'est pour cette raison que la statue équestre du roi est placée au centre de la place.

Quatre fontaines identiques furent implantées au XIXème siècle. Dupaty et Cortot en furent les concepteurs. Alimentées par l'eau de l'Ourcq, elle furent inaugurées en 1829.

Le groupe des randonneurs des fontaines de Paris place des Vosges

Le groupe des randonneurs des fontaines de Paris place des Vosges

Les randonneurs poursuivent leur circuit par la rue de Turenne, le musée Picasso, la rue Elzevir, les rues des Francs Bourgeois après avoir fait une petite incursion dans le musée Carnavalet dont une de ses cours vient d'être restaurée.

Le circuit des fontaines du centre de ParisLe circuit des fontaines du centre de ParisLe circuit des fontaines du centre de Paris
Le circuit des fontaines du centre de Paris

La fin de la randonnée se poursuit par la rue des Haudriettes dont la fontaine se situe au croisement de la rue éponyme et des Archives, la rue de Montmorency et son auberge la plus ancienne de Paris.

Les passages du Bourg L'abbé, du Grand Cerf sont traversés avant un allez et retour à la tour Jean-sans-Peur, un des rares édifices parisiens du moyen-âge.

Retour au point de départ, Les Halles et ses travaux en passant par l'église Saint-Eustache.

Paris compte actuellement plus de deux cent trente fontaines, sans compter les type Wallace.

En 1400, Paris ne comptait que 6 fontaines. A la fin du XVème siècle, 17 étaient en service.

Celles-ci se multiplie au début du XIXème. 257 en 1822, 1558 en 1842.

Afin qu'elles ne soient pas trop éloignées d chaque foyer, leur nombre sera accru jusqu'aux années 1880-90.

Jean-Pierre

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19 février 2016 5 19 /02 /février /2016 14:25
Paris Notre-Dame-Chaville R.D.
Paris Notre-Dame-Chaville R.D.

Randonnée du dimanche 15 février 2016 :

Sur le parvis, après les consignes de sécurité de l'animateur-en-chef Philippe, 11 randonneurs ovillois ont pris le départ du bon pied au kilomètre 0, en direction de Chaville RD . Le temps était clément (soleil et peu de nuages), ce qui a contribué à marcher tranquillement toute la matinée .

Après avoir traversé le Pont des Arts , la Cour Carrée du Louvre, la Pyramide, nous nous sommes retrouvés dans le Jardin des Tuileries et avons contourné la place de la Concorde..

Paris Notre-Dame-Chaville R.D.Paris Notre-Dame-Chaville R.D.
Paris Notre-Dame-Chaville R.D.

Le long des quais nous avons aperçu "la Boudeuse" magnifique voilier surveillé de près par la grande dame Tour Eiffel . Plus loin, l'ile aux Cygnes nous attendait avec sa statue de la Liberté . Le soleil et le ciel bleu étaient présents .

Paris Notre-Dame-Chaville R.D.

L'heure avançant rapidement et étant en retard sur nos prévisions, nous avons décidé de nous arrêter pour manger dans le parc André Citroën devant le ballon ''air de Paris '' en inactivité. Le repas terminé, les gros nuages ont fait leur apparition et quelques gouttes aussi. Nous avons continué notre chemin à travers de beaux parcs, l'ile St Germain longée de beaux bateaux logements .

Vers Issy-les-Moulineaux, les gouttes se sont transformées en grosse pluie, les capes sont donc sorties de nos sacs à dos et malgré cela, nous avons continué notre chemin (sauf 3 abandons). Les averses devenant de plus en plus fortes aux environs de Meudon (16ème kilomètre) les plus acharnés ont capitulé, pris le T2 et le RER La Défense-Houilles.

On a voulu voir Chaville et son muguet et on a vu Meudon et sa gare !!!!

Jean-Claude V.

Paris Notre-Dame-Chaville R.D.
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12 février 2016 5 12 /02 /février /2016 15:47

Pour une lecture en musique, cliquez sur play:

Sur les traces de Frédéric Chopin à Paris
Frédéric Chopin, Zelazowa Wola 1810, Paris, 1849

Frédéric Chopin, Zelazowa Wola 1810, Paris, 1849

Un petit circuit sur les lieux de vie de Frédéric Chopin à Paris est proposé aux 35 randonneurs dont une grande partie partent de la gare de Houilles-Carrières, et d'autres attendent patiemment le groupe sur le parvis de l'église Saint-Eustache. Il faut dire que le RER A est encore perturbé ce matin.

Départ en direction des galeries du Palais-Royal via la Galerie Vero-Dodat. Ces galeries, tous comme les autres passages empruntés cette journée, existaient à l'époque de Frédéric Chopin.

Leur construction s'échelonne en effet entre le début et la moitié du XIXème siècle. On peut les considérer comme des galeries commerciales de l'époque avant l'apparition des grands magasins parisiens.

Salon Chopin :

Né en Pologne et exilé à Paris en 1831, Frédéric Chopin (1810-1849) y résidera jusqu’à sa mort. Il y sera le pianiste légendaire du Salon Pleyel, le compositeur des célèbres polonaises, mazurkas, ballades et valses.

Compositeur et pianiste virtuose, il entrera dans le cercles des artistes les plus talentueux et les plus populaires de France et de Pologne. Ses cours de piano et ses concerts à Paris seront recherchés, bien qu'il préférait jouer dans le cercle intime de ses amis.

Sur les traces de Frédéric Chopin à Paris

Les lieux d'habitation de Frédéric Chopin à Paris :

  1. 1831-1832 27, boulevard Poissonnière,75002 Paris, 5ème étage
  2. 1832-1833 4, cité Bergère, 75009 Paris,
  3. 1833-1836 5, rue de la Chaussée d’Antin, Hôtel d’Epinay, 75009 Paris, disparu,
  4. 1836-1839 38, rue de la Chaussée d’Antin, 75009 Paris, disparu,
  5. 1839-1841 5, rue Tronchet, 75009 Paris,
  6. 1841 16, rue Pigalle (un des deux pavillons d’été),75009 Paris, détruit
  7. 1842-1849 9, square d’Orléans, Cité des Trois Frères, 80, rue Taitbout, 36, rue Saint Lazare,75009 Paris, 1er étage, sauf 1848 en G.-B. au N°5, George Sand, rupture en 1847,
  8. 74, rue de Chaillot (maison neuve 2éme étage), 75016, emplacement de la place du Trocadéro, détruite
  9. 1849 12, place Vendôme . 75002 Paris, appartement sur cour 1er étage. 17 octobre : 2 heures du matin Fréderic Chopin rend son dernier soupir
Sur les traces de Frédéric Chopin à Paris

Le circuit de nos randonneurs passe par les galeries Vivienne et Colbert, malheureusement, cette dernière est en partie fermée avec le plan Vigipirate, puis après avoir longé le magnifique bâtiment de la Bourse, empruntent la rue des Colonnes, le Passage des Panorama, puis le passage Jouffroy, plus récent.

La Galerie Vivienne 1823, images Arlette et RenéLa Galerie Vivienne 1823, images Arlette et RenéLa Galerie Vivienne 1823, images Arlette et René

La Galerie Vivienne 1823, images Arlette et René

Le passage Jouffroy et l'hôtel Chopin :

Sur les traces de Frédéric Chopin à Paris

Ce passage est construit sur une ancienne voie moyenâgeuse, qui existe toujours, ce sont les sous-sols ! Quelques mètres sous les pas des touristes, se trouve la même galerie exactement, desservant les caves de toutes les boutiques du passage. On y retrouve les marches qui descendent dans la deuxième partie du passage et le fameux système de chauffage par les grilles au sol. Les pavés de cette rue souterraine prouvent l’ancienneté de cette voie au-dessus de laquelle fût construit le passage Jouffroy.

L’hôtel Chopin date lui aussi de l’ouverture du Passage en 1846, cela fait de lui l’un des plus vieux hôtels de la capitale. En effet, les hôtels étaient très peu nombreux à Paris avant le développement des transports en train.

A l’époque nommé hôtel des familles, sa porte n’a jamais été fermée depuis 1846, elle n’a d’ailleurs pas de serrure! Il y a donc une personne à la réception depuis cette date, 7 jours sur 7, 24 heures sur 24. Soit un total de 61 320 jours d’ouverture pour l’hôtel Chopin !

La façade est classée Monument Historique ainsi que le reste du passage.

Renommé Hôtel Chopin en 1970, son nom est un hommage au compositeur qui passait régulièrement dans le passage pour se rendre dans les salles de démonstration des pianos Pleyel depuis chez lui. La légende dit qu’il donnait rendez-vous à Georges Sand à l’Hôtel Chopin, mais cela n’a jamais été vérifié…

Après avoir traversé le passage Verdeau, le troisième passage proche des grands boulevards, le groupe des randonneurs rejoint le faubourg Montmartre afin d'être à 11 heures 30 pile au restaurant "Le Bouillon Chartier", ouvert en 1896 dans un esprit brasserie ferroviaire.

Le restaurant Bouillon Chartier et son esprit brasserie du début du siècle dernier

Le restaurant Bouillon Chartier et son esprit brasserie du début du siècle dernier

Sur les traces de Frédéric Chopin à Paris

Après le repas, il est temps de découvrir le quartier de la Nouvelle Athènes, lieu de vie, de concert, de cours de piano et de rencontres du célèbre compositeur. L'ancienne salle de concert du Conservatoire, la Cité Bergère,le square d'Orléans où vécurent George Sand et Frédéric Chopin.

Sur les traces de Frédéric Chopin à Paris

Les randonneurs découvrent la place Saint-Georges, le palais de la marquise de la Païva et ses façades magnifiquement décorées, la fontaine et la statue centrale de Paul Gavarni,dessinateur et lithographe du journal satyrique "Le Charivari", par Puech et Guillaume, la fondation Dosne-Thiers, hôtel néo-Louis XIV, habitée par Thiers et légué par Mlle Dosne, belle-soeur de l'homme politique, à L'Institut de France.

La façade de l'hôtel de la Païva et ses détails,construit en 1840, où résida Thérèse Lachmann en 1851

La façade de l'hôtel de la Païva et ses détails,construit en 1840, où résida Thérèse Lachmann en 1851

Direction la rue Clauzel, où au N°14, le Père Tanguy (Julien-François), broyeur de couleurs, vendait ses pigments jadis à Pissarro, Monet, Van Gogh ou Renoir et parfois se faisait payer en tableaux, la rue de Navarin et son ancienne maison close, la rue Victor Massé où au N° 25, résidait Van Gogh, la rue des Martyrs, puis une incursion dans la cité Malesherbes et son N° 11 à la façade particulièrement colorée.

Le circuit passe par le Musée de la Vie Romantique, ancienne maison du peintre Ary Scheffer. Cet artiste recevait ici toute la société artistique et littéraire de son temps, dont Frédéric Chopin, George Sand, Franz Listz, Pauline Viardot et beaucoup d'autres.

Malgré le nombre de visiteurs présents et l’étroitesse de ce petit musée, le groupe visite le charmant édifice petit à petit.

Après cette visite, il est un peu tard pour continuer vers le sud et découvrir les autres domiciles du compositeur à la fin de sa vie. Ce sera pour une autre fois. Les adresses sont énumérées plus haut au cas où.

Les randonneurs regagnent la gare Saint-Lazare située à l'ouest de la Nouvelle Athènes, par la rue...d'Athènes évidemment !

Le Musée de la Vie Romantique Le moulage de la main de Frédéric Chopin Le portrait de George SandLe Musée de la Vie Romantique Le moulage de la main de Frédéric Chopin Le portrait de George SandLe Musée de la Vie Romantique Le moulage de la main de Frédéric Chopin Le portrait de George Sand

Le Musée de la Vie Romantique Le moulage de la main de Frédéric Chopin Le portrait de George Sand

La place Vendôme, dernière résidence de F. Chopin, L'église de la Madeleine où furent célébrées ses obsèques, le 30 octobre 1849La place Vendôme, dernière résidence de F. Chopin, L'église de la Madeleine où furent célébrées ses obsèques, le 30 octobre 1849La place Vendôme, dernière résidence de F. Chopin, L'église de la Madeleine où furent célébrées ses obsèques, le 30 octobre 1849

La place Vendôme, dernière résidence de F. Chopin, L'église de la Madeleine où furent célébrées ses obsèques, le 30 octobre 1849

Circuit du matin :  2.5 kilomètres et de l'après-midi  : 7 kilomètres
Circuit du matin :  2.5 kilomètres et de l'après-midi  : 7 kilomètres

Circuit du matin : 2.5 kilomètres et de l'après-midi : 7 kilomètres

Liste des concerts de Frédéric Chopin : voir lien http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2016/02/sur-les-traces-de-frederic-chopin-a-paris.html

Sources musique de début d'article : Frédéric Chopin : Nocturnes, Op. 9: No. 2 in E-Flat Major,Zen Classical , Bnf.

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8 février 2016 1 08 /02 /février /2016 20:22
RANDO/CONCERT DU DIMANCHE 7 FEVRIER 2016RANDO/CONCERT DU DIMANCHE 7 FEVRIER 2016

Préalablement au Concert donné par le Chœur Francis Poulenc à l’Oratoire du Louvre, vingt-huit randonneurs ont débuté la journée par une « rando-découverte » dans Paris, préparée et guidée par notre ami Jean-Pierre, qui nous a fait revoir ou découvrir de beaux quartiers et monuments de la capitale.

Le métro. Porte Dauphine 1900, les jardins du Trocadéro et le Palais de Chaillot, le Pont Alexandre IIILe métro. Porte Dauphine 1900, les jardins du Trocadéro et le Palais de Chaillot, le Pont Alexandre IIILe métro. Porte Dauphine 1900, les jardins du Trocadéro et le Palais de Chaillot, le Pont Alexandre III

Le métro. Porte Dauphine 1900, les jardins du Trocadéro et le Palais de Chaillot, le Pont Alexandre III

Les prévisions météo annoncées étaient plutôt pessimistes, mais finalement, le soleil en a décidé autrement, et était présent au rendez-vous, un don du ciel !

Au départ de l’Etoile,place Charles De Gaulle, nous avons descendu l’Avenue Foch (monument Alphand), atteint la place du Maréchal de Lattre de Tassigny (Edicule à verrière Guimard de 1900), rejoint la Place du Trocadéro, le Palais de Chaillot, les jardins du Trocadéro, traversé le Pont d’Iéna et revu bien sûr notre Tour Eiffel.

Nous marchions d’un bon rythme dans une ambiance printanière, et avons été surpris de découvrir dans les jardins, les premiers crocus et primevères multicolores.

Moment de détente et pause pique-nique dans le Parc du Champ de Mars, sur des bancs au soleil, parmi les promeneurs, joggeurs et enfants profitant des aires de jeux, balançoires et voitures à pédales.

Et puis, nous avons repris notre chemin en direction de l’Ecole Militaire, l'avenue de Lowendal, la palais de l'Unesco, le jardin de l’Intendant, pour arriver à l’Hôtel des Invalides et son esplanade, la gare des Invalides, traversée du Pont Alexandre III, pour atteindre les Petit et Grand Palais.

La façade sud de l'Hôtel des Invalides, l'esplanade qui conduit au pont Alexandre III, l'entrée du Petit PalaisLa façade sud de l'Hôtel des Invalides, l'esplanade qui conduit au pont Alexandre III, l'entrée du Petit PalaisLa façade sud de l'Hôtel des Invalides, l'esplanade qui conduit au pont Alexandre III, l'entrée du Petit Palais

La façade sud de l'Hôtel des Invalides, l'esplanade qui conduit au pont Alexandre III, l'entrée du Petit Palais

La Cour Carrée
La Cour Carrée

Tout un périple par les Champs-Elysées, son jardin et sa fontaine , la place de la Concorde, l'hôtel de la Marine, le jardin des Tuileries, le jardin et l'Arc de triomphe du Carrousel, la cour Napoléon et la Cour Carrée du musée du Louvre, la rue de Rivoli, pour aboutir rue Saint-Honoré, lieu de notre rendez-vous.

Quelque peu en avance, nous avons attendu l’ouverture des portes dans une brasserie proche de l’Oratoire.

RANDO/CONCERT DU DIMANCHE 7 FEVRIER 2016

A 16 heures, nous étions installés en places réservées, comme d’habitude, pour écouter le concert proposé cette année, dans un registre inhabituel, intitulé « Musique à BUENOS AIRES ».

De belles œuvres de PALMERI, GUASTAVINO, PIAZZOLLA, dont le LIBERTANGO, mondialement connu, rendu populaire en France par l’interprétation de Guy Marchand « Moi, je suis tango ».

Barbara Kusa
Barbara Kusa

Barbara KUSA, Soprano, le Quintette à cordes AD LIBITUM, Jérémy VANNEREAU au bandonéon, (instrument privilégié du tango, qui a une origine religieuse, et qui, sans scandale, revient dans les lieux de culte), Karine ROZE au piano, nous ont fait apprécier, accompagnés d’une cinquantaine de choristes, toutes ces compositions, sous la baguette magique de Carlo LORÉ, Chef d’Orchestre.

Le quintette à cordes, avec Jérémy Vannereau au bandonéon, le choeur Francis Poulenc et son chef d'orchestreLe quintette à cordes, avec Jérémy Vannereau au bandonéon, le choeur Francis Poulenc et son chef d'orchestreLe quintette à cordes, avec Jérémy Vannereau au bandonéon, le choeur Francis Poulenc et son chef d'orchestre

Le quintette à cordes, avec Jérémy Vannereau au bandonéon, le choeur Francis Poulenc et son chef d'orchestre

Karine Roze au piano
Karine Roze au piano

Ils nous ont offert, tous ensemble, un final extraordinaire, intense, au caractère particulier, à la fois joyeux et tragique, qui fut l’interprétation de Misa A Buenos Aires – MISA TANGO de Martin PALMERI (œuvre composée en 1996 pour mezzo-soprano, chœur mixte, bandonéon, piano et orchestre à cordes).

RANDO/CONCERT DU DIMANCHE 7 FEVRIER 2016

Une messe classique composée avec une base d’orchestre qui a un rapport avec la musique du tango de Buenos Aires.

Une journée bien accomplie, pleine d’émotions, qui nous a transportés pour un moment privilégié dans l’univers musical du tango.

Suzanne

Images : Jean-Noël et Jean-Pierre

La randonnée du jour avant le concert à l'Oratoire du Louvre : Paris ouest et centre 12 kilomètres

La randonnée du jour avant le concert à l'Oratoire du Louvre : Paris ouest et centre 12 kilomètres

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9 décembre 2015 3 09 /12 /décembre /2015 21:04
Les communards : de la Butte-aux-Cailles aux HallesLes communards : de la Butte-aux-Cailles aux HallesLes communards : de la Butte-aux-Cailles aux Halles

Jeudi 3 décembre 2015 : 32 randonneurs se rassemblent au métro Corvisart dans le XIIIème arrondissement. Ils gravissent les débuts de la pente nord de la Buttes-aux-Cailles pour parvenir rue des Cinq Diamants où siège l'association "les Amis de la Commune de Paris 1871".

Cette association avait remis aux animateurs le livre de l'histoire de la Commune très détaillé sur son histoire. Merci à elle puisque les livres sont donnés aux participants de la journée..

La naissance de la Commune : La Commune est le fruit d'un long cheminement au cours duquel, face au Roi, à l'Eglise ou aux seigneurs, le peuple et la bourgeoisie cherchent à conquérir des "Franchises communales" et ce dès le le XIVème siècle, avec Etienne Marcel.

La Colonne Vendôme abattue le 16 mai 1871
La Colonne Vendôme abattue le 16 mai 1871

Quelques dates clés de la Commune de Paris 1971 :

  • 7 janvier : publication de l'Affiche Rouge, qui demande la création d'une Commune à Paris,
  • 19 janvier : échec sanglant de l'offensive contre les allemands à Buzenval en région parisienne près de Rueil-Malmaison,
  • 22 janvier : manifestation insurrectionnelle place de l'Hôtel de Ville. Les soldats du général VInoy tirent sur les insurgés et font une trentaine de morts parmi les manifestants.
  • 28 janvier : annonce officielle de l'armistice franco-Allemands,
  • 19 février : formation du gouvernement Thiers,
  • 26 février : les canons de la garde nationale sont rassemblés à Belleville et à Montmartre,
  • 1er mars : les allemands défilent sur les Champs-Elysées,
  • 3 mars : création de la Fédération républicaine de la Garde nationale,
  • 6 mars : Thiers nomme le général Aurelle de Paladines commandant en chef de la Garde nationale,
  • 10 mars: l'Assemblée Nationale se transfère à Versailles. Différents votes et le lieu de l'assemblée déplaisent aux parisiens,
  • 11 mars : le général Vinoy, commandant en chef de l'armée de Paris suspend 6 journaux républicains. Auguste Blanqui et Gustave Flourens sont condamnés à mort par contumace pour leur participation à la tentative insurrectionnelle du 31 octobre à Paris,
  • 18 mars : Thiers ordonne l'enlèvement des canons de la Garde nationale. Les parisiens des quartiers Est et Centre se soulèvent. Les généraux Lecomte et Thomas sont exécutés par leurs soldats. Thiers quitte Paris pour Versailles. A suivre...
  • 28 mars : Installation du Conseil de la Commune de Paris. Proclamation de la Commune de Paris,
  • 3 avril : les Communards lancent une attaque en direction de Versailles. Gustave Flourens est assassiné par un gendarme,
  • 13 avril : la Commune décide de la démolition de la colonne Vendôme qui sera mise à terre le 16 mai,
  • 21 mai ; grâce à une trahison, les troupes versaillaises entrent dans Paris par la Porte Saint-Cloud. C'est le début de la semaine sanglante,
  • 23 mai : les troupes versaillaises contrôles les Champs-Elysées, les quartiers Saint-Lazare et Montparnasse,
  • 24 mai : les troupes versaillaises occupent Montmartre. Début des grands incendies qui vont ravager certains monuments parisiens dont le Palais des Tuileries,
  • 24 et 25 mai : bataille de la Butte aux Cailles. Les fédérés devront se replier à l'Est de Paris,
  • 21 au 28 mai : la semaine sanglante. Des milliers de communards seront fusillés sans jugement.. De nombreux massacres et incendies dans Paris et ses environs. Les otages sont fusillés. Les dernières barricades se forment dans l'est de Paris. La dernière aurait eu lieu rue de la Fontaine au Roi, un lieu tristement célèbre.
Béatrice, notre historienne, la place de la Commune de Paris, Les graffs au pochoir de Miss.TicBéatrice, notre historienne, la place de la Commune de Paris, Les graffs au pochoir de Miss.TicBéatrice, notre historienne, la place de la Commune de Paris, Les graffs au pochoir de Miss.Tic

Béatrice, notre historienne, la place de la Commune de Paris, Les graffs au pochoir de Miss.Tic

La place de la Commune de Paris.

Le secteur de la place de la Commune de Paris et la rue de la Butte aux Cailles et ses environs n'ont pas changé et donne aux visiteurs une idée de l'environnement urbain de l'époque.

Les nombreuses carrières souterraines de gypse ont protégé plus tard du bétonnage et les habitants se sont motivés pour garder ce typique habitat parisien populaire.

Le quartier a gardé ainsi son aspect village de l'époque.

Le groupe se dirige ensuite en direction du petit cimetière Montparnasse, afin de découvrir le Monuments aux Fédérés. L'obélisque repose sur la fosse commune où furent enfouis près de 2000 Communards. C'est ici que se trouve les corps de la centaine de Fédérés blessés ou malades achevés par les Versaillais dans leur lit du poste de soins du séminaire Saint-Sulpice. Le monument, inauguré en 1910, est du au sculpteur Antonio Orso qui y a figuré des symboles funéraires et révolutionnaires (palmes, flambeau, bonnet phrygien).

Rénové en 2008, il a retrouvé toute sa lumière.

Le petit cimetière Montparnasse : le Monument aux Fédérés et sa localisation

Le petit cimetière Montparnasse : le Monument aux Fédérés et sa localisation

Photographie de groupe devant la fontaine de l'Observatoire sans eau

Photographie de groupe devant la fontaine de l'Observatoire sans eau

Les bâtiment longeant le jardin du Luxembourg: la faculté d'Art & d'Archéologie, la fac. de Pharmacie à droiteLes bâtiment longeant le jardin du Luxembourg: la faculté d'Art & d'Archéologie, la fac. de Pharmacie à droiteLes bâtiment longeant le jardin du Luxembourg: la faculté d'Art & d'Archéologie, la fac. de Pharmacie à droite

Les bâtiment longeant le jardin du Luxembourg: la faculté d'Art & d'Archéologie, la fac. de Pharmacie à droite

Le groupe de randonneurs défile devant la galerie des 20 reines et femmes illustres de France disposée autour des grands parterres du jardin du Luxembourg.

Ces superbes statues de marbre blanc furent commandées entre 1843 et 1846 par le Ministère chargé des Beaux-Arts et du grand Référendaire de la Chambre des pairs.

Les communards : de la Butte-aux-Cailles aux Halles
Les communards : de la Butte-aux-Cailles aux Halles

Le groupe emprunte les rue Corneille, Delavigne, Monsieur le Prince, Dupuyren, la place de l'Odéon, puis la Cour du Commerce Saint-André.

Le Pont Marie enjambant la Seine puis l'hôtel de Sens, notre entrée ... officielle dans le MaraisLe Pont Marie enjambant la Seine puis l'hôtel de Sens, notre entrée ... officielle dans le MaraisLe Pont Marie enjambant la Seine puis l'hôtel de Sens, notre entrée ... officielle dans le Marais

Le Pont Marie enjambant la Seine puis l'hôtel de Sens, notre entrée ... officielle dans le Marais

Repas au restaurant "Chez Joséphine", place du Marché Sainte-Catherine, puis petit tour sous les arcades de la place des Vosges avant de rejoindre le MaraisRepas au restaurant "Chez Joséphine", place du Marché Sainte-Catherine, puis petit tour sous les arcades de la place des Vosges avant de rejoindre le MaraisRepas au restaurant "Chez Joséphine", place du Marché Sainte-Catherine, puis petit tour sous les arcades de la place des Vosges avant de rejoindre le Marais

Repas au restaurant "Chez Joséphine", place du Marché Sainte-Catherine, puis petit tour sous les arcades de la place des Vosges avant de rejoindre le Marais

Le circuit se continue rue des Francs Bourgeois, rue Pavée, rue des Rosiers, rue des Hospitalières Saint-Gervais, avant de rejoindre la rue des Francs Bourgeois.

Les randonneurs communards profitent de ce jeudi, jour d'ouverture du Crédit Municipal pour investir la cour de ce lieu connu, qui à l'annonce de la vente des objets gagés par la ville de Paris en 1871 fit monter la colère des parisiens et fut un motif supplémentaire pour se révolter contre le gouvernement d'Adolphe Thiers.

Une balade dans le patrimoine du Paris Communard est rendu complexe par deux phénomènes : La Semaine Sanglante, du 21 au 28 mai 1871, qui s'est accompagnée de gigantesques incendies pour une grande partie déclenchés par les Communards en vue de défendre l'insurrection ou même par désespoir. D'autres destructions proviennent aussi des obus versaillais qui détruisent les maisons pour contourner les barricades. L'image courante de la Commune devient alors celle de quartiers de Paris en ruines, la plus connue étant celle de l'Hôtel de Ville détruit par l'incendie. De nombreux albums de photographies en 1871 témoignent des dégâts dans la ville de Paris, mais l'action de la Commune de Paris ne se marque guère dans les images de ce Paris détruit. Jean-Baptiste Clément disait des décrets de la Commune que "ce sont des monuments que les Versaillais ne détruiront ni à coups de plume, ni à coups de canons."

La cour du Crédit Municipal de Paris. A remarquer sur l'image de gauche : un reste de l'enceinte Philippe Auguste. Tout-au-moins la tour inférieure ! Les deux repères au sol matérialisent le tracé de l'enceinte sur le pavé.

La cour du Crédit Municipal de Paris. A remarquer sur l'image de gauche : un reste de l'enceinte Philippe Auguste. Tout-au-moins la tour inférieure ! Les deux repères au sol matérialisent le tracé de l'enceinte sur le pavé.

Notre groupe rejoint les Halles en passant devant les Archives Nationales et le Centre Pompidou toujours fort animé. Le RER A nous attend... pardon, nous l'attendons une heure, avant de rejoindre la gare de Houilles-Carrières. Certains de nos randonneuses et randonneurs ont eu le nez fin, ils ont fait quelques courses dans le quartier, avant de reprendre la route... des transports en commun bondés.

Vive le RER A !!

Jean-Pierre

Merci à Béatrice pour ses nombreuses explications historiques durant la journée.

Renseignement sur la Commune : Les Amis de la Commune 1871 :

Bibliothèque ouverte le mercredi pour le grand public.

46, rue des Cinq Diamants 75013 Paris

Tél. : 01 45 81 60 54 Métro. : Corvisart ou Place d'Italie

Lien et sources Wikipédia La Commune de Paris 18 mars - 28 mai 1871 : https://fr.wikipedia.org/wiki/Commune_de_Paris_%281871%29

Messagerie : amis@commune1871.org

Site de l'association : Lien direct http://www.commune1871.org

Quelques documents d'époque :

Une des 'affiches de la Commune de Paris : le Comité de Salut Public

Une des 'affiches de la Commune de Paris : le Comité de Salut Public

Les Hommes de la Commune de Paris

Les Hommes de la Commune de Paris

Les rues de Paris en 1871 et ses barricades. La prison des chantiers à Versailles. parmi les prisonnières, Louise Michel, debout au centreLes rues de Paris en 1871 et ses barricades. La prison des chantiers à Versailles. parmi les prisonnières, Louise Michel, debout au centre
Les rues de Paris en 1871 et ses barricades. La prison des chantiers à Versailles. parmi les prisonnières, Louise Michel, debout au centre

Les rues de Paris en 1871 et ses barricades. La prison des chantiers à Versailles. parmi les prisonnières, Louise Michel, debout au centre

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16 février 2015 1 16 /02 /février /2015 14:07

Longtemps habité par les ouvriers des carrières de gypse et par les viticulteurs qui produisaient un petit vin aigrelet, le guinguet, Belleville a été pendant longtemps un lieu de plaisir où les parisiens intra-muros venaient se divertir dans les bals, guinguettes et gargotes.

Plus tard des communautés d'immigrés s'y succédent : juifs, russes, asiatiques, italiens, espagnols, nord africains qui fuient des conditions de vie misérables, des persécutions, des régimes facistes. Aujourd'hui Babelville est un lieu de création artistique ou de petits commerces.

La visite de ce quartier nous mène du métro Belleville au métro Télégraphe. Nous faisons une incursion dans la rue Dénoyez...

Randonnee-du-15-fevrier-2015-Paris-Quartier-de-Belleville.jpg

                                    ...dont les murs peints suscitent divers commentaires contradictoires de la part des randonneurs. Plus loin la place Fréhel, chanteuse réaliste du début du siècle dernier, offre à notre vue un exemple de street-art. Au n°72 de la rue de Belleville une plaque évoque la naissance de Giovanna Gassion, plus connue sous le nom d'Edith Piaf; L'autre enfant célèbre du quartier étant Maurice Chevalier.Randonnee-du-15-fevrier-2015-Paris-Quartier-de-B-copie-3.jpg

 

La traversée du parc de Belleville permet quelques belles échappées sur Paris. Malheureusement le brouillard voile un peu ce spectacle panoramique et la végétation du parc paraît bien endormie.

Randonnee-du-15-fevrier-2015-Paris-Quartier-de-B-copie-1.jpg

Le parcours emprunte quelques rues qui rappellent que les habitants de Belleville pouvaient mettre facilement de l'eau dans leur guinguet grâce aux nombreuses sources qui jaillissaient de la colline - rue des Cascades, rue de la Mare, rue des Rigoles, rue de la Duée (nom d'une source) .... Les petits passages bordés de vieilles maisons basses donnent à cet endroit un charme désuet, nous sommes loin du Paris Haussmanien.

Randonnée du 15 février 2015 Paris Quartier de B-copie-2

Notre périple s'achève au métro Télégraphe (altitude : 128 métres, légèrement moins élevée que Montmartre qui culmine à 131 mètres) où Claude Chappe fit sa démonstration de télégraphe aérien en 1793, pour rallier Paris à Lille en passant par Saint Martin-du-Tertre en forêt de Carnelle, lieu bien connu des randonneurs Ovillois.

Jean-Claude

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24 décembre 2014 3 24 /12 /décembre /2014 09:14

Paris, samedi 20 décembre 2014

Ils sont 44 les vaillants randonneurs à prendre le départ de la dernière sortie de l'année "les Lumières de la Ville". De l'Arc de Triomphe à la place de la Concorde les Champs Elysées sont illuminés jusqu'à la Grande Roue.

La rue de Marignan (1515 date ancrée dans toutes les mémoires des écoliers) nous permet de rejoindre l'avenue Montaigne "Mon esprit ne va pas si mes jambes ne l'agitent" où se côtoient toutes les boutiques de luxe du monde : YSL - Dior - Nina Ricci ..., l'hôtel Plaza-Athénée, le théâtre des Champs-Elysées fleuron de l'Art Déco d'Auguste Perret.IMGP0983-Theatre-des-Champ-Elysees-20-decembre-2014-ro.jpg

IMGP1023 Pont de l'Alma Tour Eiffel 20 décembreLa traversée du pont de l'Alma, où la célèbre zouave veille sur le niveau de la Seine, permet d'admirer le scintillement de la Tour Eiffel que nous reverrons une heure plus tard au pont de la Concorde.

Le quai d'Orsay nous offre des perspectives sur les Invalides, le Ministère des Affaires Etrangères, le pont Alexandre III, l'Assemblée Nationale ...

IMGP1081-Assemblee-Nationale-20-decembre-2014.jpg

 IMGP1076 Pont Alexandre III 20 décembre 2014 Les Lumières

 

          La Place de la Concorde toujours aussi majestueuse aves les fontaines, les allégories de 8 villes françaises et en point d'orgue la Grande Roue, grand cercle de lumière qui permet de survoler Paris.

Les-Lumieres-de-la-Ville-randonnee-Paris-le-samedi-20-de.jpg

 

Les-Lumieres-de-la-Ville-randonnee-Paris-le-same-copie-2.jpgL'Opéra Comique et sa troupe

Les Grands Boulevards nous conduisent jusqu'aux "Noces de Jeannette" où nous attend un diner bien mérité après ces 2 heures trente de promenade. 

IMGP1175-Les-Noces-de-Jeannette-20-decembre-2014.jpg

Notre restaurant, "Les Noces de Jeannette", situé près de l'Opéra Comique

Les-Lumieres-de-la-Ville--20-decembre-2014-montage-Les-No.jpg

Les Noces de Jeannette, un opéra comique de Victor Massé 1853 Lien

IMGP1247-Les-Lumieres-de-la-Ville-20-decembre-2014-Vitrin.jpgIMGP1246 Les Lumières de la Ville 20 décembre 2014 Vitrin

Les vitrines des Grands Magasins

            IMGP1133-Rue-Montaigne-20-decembre-2014-Les-Lumieres-de-l.jpg

Jean-Claude

Joyeuses Fêtes de fin d'année !!


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25 novembre 2014 2 25 /11 /novembre /2014 08:02

 

 Paris Cité Universitaire Internationale Cité florale Butt

 

Dimanche 23 novembre 2014, par une météo favorable, un groupe important de randonneurs est prêt à battre... le pavé parisien...

... et à découvrir cette immense cité-résidence implantée sur 34 hectares entre les boulevards des Maréchaux et le périphérique parisien.

Randonnee-du-23-novembre-2014-Cite-internationale-Univers.jpg

Cette cité acceuille 14.000 étudiants de 140 nationalités différentes

Les 40 pavillons, construits entre 1925 et 1968, ont déjà accueilli 200.000 étudiants depuis leurs ouvertures.

 

IMGP8189-Reservoirs-de-Montsouris-23.11.2014.jpg

Passage devant les réservoirs de Montsouris, appelés autrefois réservoirs de la Vanne, un des 5 prinicpaux stockage d'eau de Paris, construits par Eugène Belgrand entre 1868 et 1873.

Randonnee-du-23-novembre-2014-Parc-Montsouris-Montage-r.jpg

Dans le parc Montsouris, quelques arbres ont revêtu leurs manteaux d'or.

IMGP8281-Cite-fleurale-Paris-XIII-23.11.2014.jpgIMGP8286-Cite-fleurale-Paris-XIII-23.11.2014.jpg

La Cité Florale, îlot de verdure et de fleurs préservé au milieu des immeubles du XIIIème arrondissement

Randonnee-du-23-novembre-2014-Paris-13eme-ouest-Montage-r.jpg

Nous voici dans le quartier de la Butte aux Cailles, ses graffeurs et ses personnalités célèbres.

P1060846-ro--Jean-Noel.jpgsa rivière célébre mais invisible malheureusement.

P1060843-ro-Image-Jean-Noel.jpg

des indices cepandant; une petit jeu de piste.

Randonnee-du-23-novembre-2014-Buttes-aux-Cailles-montage-r.jpg

Les 37 randonneurs se re-source-nt à la place Paul Verlaine, sa piscine art déco et son puits artésien.  

passent devant le Muséum national d'Histoire Naturelle       

      P1060855-Jardin-des-Plantes-23.11.14-photographie-Jean-Noe.jpg

P1060891-Jean-Noel-ret.jpg

Nous devons quitter le jardin des Plantes, car certains secteurs verdoyants nous semblent dangereux...

Jean-Pierre

Photographies : Christiane, Jean-Noël et Jean-Pierre

Merci à Jean-Noël, notre laborieux serre-fil et à Nelly pour ses gâteaux au chocolat.

 

Lien Wikipédia : La Cité Internationale Universitaire de Paris

Lien Wikipédia : Le réservoir de Montsouris

Lien Wikipédia : Parc Montsouris

Lien wikipédia : La Butte-aux-Cailles  La piscine de la Butte-aux-Cailles  Le puits artésien place Paul Verlaine

 

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10 novembre 2014 1 10 /11 /novembre /2014 07:34

 

EnceintePhilippeAugusteDansParis2011Zoom.jpg

Dimanche 9 novembre 2014, 35 randonneurs s'apprêtent à faire le tour du chemin de ronde de l'enceinte de Philippe II de France, enfin presque... car depuis le début du XIIIème siècle, cette muraille s'est bien dégradée, et pour dire vrai, il ne reste plus grand chose de cette cloture de près de 5 kilomètres, 3 mètres d'épaisseur à sa base et 7 à 9 mètres de hauteur, avec des tours de 14 mètres espacées de 70 mètres. 

Voici quelques extraits de cette aventure en évoquant les parcours aux quatre points cardinaux de cette enceinte :

 Randonnee-du-9-novembre-Enceinte-Philippe-Auguste-montage-.jpg

Les cadenas des amoureux de la passerelle des Arts ont remplacé la chaîne reliant la Tour du Coin et la Tour de Nesles. Le Pont Neuf n'existait pas, mais reste cependant le plus vieux pont de notre chère capitale...

IMGP7325-Cour-du-Commerce-St-Andre.jpgIMGP6846-Un-Dimanche-a-Paris-Tour-Philippe-Auguste-r.jpg

Les randonneurs cherchent la tour de la Porte de Bucci . elle se cache dans un café de la Cour du Commerce-Saint-André...

La muraille de Philippe II longeait parfaitement ce passage historique où le Procope est le plus ancien café de Paris.

IMGP7518-Enceinte-Philippe-Auguste-Porte-de-Bucci-Porte-Sai.jpg

 

 Randonnee-du-9-novembre-L-enceinte-Philippe-Auguste--monta.jpg

L'ancienne Porte Saint-Jacques située au croisement de la rue Soufflot et de la rue Saint-Jacques

 

IMGP7419 Enceinte Philippe-Auguste Saint-PaulIMGP7387 Enceinte Philippe Auguste rue Clovis

 

IMGP7518 Enceinte Philippe Auguste partie estIMGP7517 Enceinte Philippe-Auguste rue Clovis avec noms

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les vestiges les plus importants de l'enceinte se situent certainement rue des jardins Saint-Paul, 4ème arr. et 12, rue Clovis, 5ème arr. Ils permettent assez bien de matérialiser ses dimensions.

Manquerait-il une tour sur le tracé des historiens de la ville de Paris ? C'est possible.

 

Randonnee-du-9-novembre-L-enceinte-Philippe-Auguste-Montag.jpg

Petite visite du jardin des Rosiers-Joseph-Migneret situé sur l'ancien emplacement de l'enceinte, entrée rue des Rosiers, 4ème arr.

Des travaux réalisés dernièrement dans ce nouvel espace public ont permis de dévoilier une des 77 tours de l'enceinte de Philippe Auguste.

IMGP7518 Enceinte Philippe Auguste Rue de Rosiers rue des F

 

IMGP7282 Eglise Saint-Eustache

 

IMGP7514-Tour-Jean-sans-Peur.jpgIMGP7518-Enceinte-Philippe-Auguste-Etienne-Marcel-trace.jpg

 

Retour aux Halles, à l'église Saint-Eustache, en passant par la Tour Jean-Sans-Peur, accolée à l'enceinte Philippe-Auguste.

Cette tour est le dernier vestige du palais des ducs de Bourgogne (1409-1411). Edifiée par Jean 1er de Bourgogne, dit Jean-sans-Peur, elle est la plus haute tour civile médiévale de la capitale. Elle a conservé son escalier à vis dont la voûte est un chef d'oeuvre de la sculpture française. Une partie de l'enceinte est visible dans le sous-sol actuel de la tour.

IMGP0188-Tour-Jen-sans-Peur-enceinte-Philippe-Auguste.jpg

 

La boucle de la ceinture... est bouclée.....

 

Randonnee-du-9-novembre-L-enceinte-Philippe-Auguste-montag.jpg

La fontaine Médicis du jardin du Luxembourg n'est pas d'époque Philippe Auguste, mais nous a servi de cadre reposant pour pique-niquer et réaliser tout près d'elle une photographie de famille.

A bientôt sur les sentiers.

Jean-Claude et Jean-Pierre

Merci à Jeanine pour ses compléments de visite du circuit.

 

Sources : 

Lien Wikipédia L'enceinte Philippe Auguste à ParisPhilippe II Auguste

Lien Wikipédia : Philippe II de France dit Philippe Auguste

Paris à l'époque de Philippe Auguste, les traces de l'enceinte  : lien

Circuit : Topoguide "Quartiers de Paris" et plans de détails de l'Association pour la sauvegarde et la mise en valeur du Paris historique, Atlas de Paris, Edition Parigramme.

Lien : La Tour Jean-sans-Peur

Lien blog J.-P. : La Cour du Commerce Saint-André et

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15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 09:00

La randonnée du dimanche 10 janvier consiste à retrouver les traces de Saint-Jacques-le-Majeur à Paris.

Bien sûr, la tour Saint-Jacques et la rue Saint-Jacques sont les indices les plus connus, mais essayons de trouver d'autres détails dans la capitale, au gré d'un petit circuit entre Châtelet-les-Halles et Port-Royal.

L'apôtre Saint-Jacques, frère de Saint-Jean-l'Evangéliste, appartient au cercle proche du Christ. Saint-Jacques, premier des apôtres suppliciés, meurt décapité à Jérusalem en 44 sur ordre du roi Hérode. On le nomme Saint-Jacques-le-Majeur, afin de le différencier de Saint-Jacques dit le-Mineur, cousin germain de Jésus.

Le pélerinage à Compostelle remonte  à l'époque où les moines de Cluny encouragèrent les fidèles à se rendre dans cette ville pour favoriser la reconquête chrétienne des terres espagnoles, occupées par les Maures.

A Paris, de nombreux édifices dédiés à l'apôtre, églises, chapelles, hôpitaux, sont batis à partir du XIème siècle.

Son culte est favorisé par le passage des pélerins venus du nord et de l'est de l'Europe d'aujourd'hui.

Plan-portail-ancien-nord-avec-N-.jpg

Notre circuit nord, au départ de Châtelet-les-Halles

(1) Ancien hôpital Saint-Jacques-aux-Pèlerins,

(2) Eglise Saint-Eustache,

(3) Eglise Saint-Germain-l'Auxerrois

(4) Tour Saint-Jacques, vestige de l'Eglise Saint-Jacques-de-la-Boucherie,

(5) Eglise Saint-Gervais-Saint-Protais,

(6) Cathédrale Notre-Dame de Paris,

(7) Eglise Saint-Séverin,

(8) Musée National du Moyen-Age, ancien hôtel des abbés de Cluny.

 

Les indices recherchés :

Emplacement  de l'ancien Hôpital Saint-Jacques-aux-Pèlerins, détruit en 1823

Plaque-Hoptal-Saint-Jacques-aux-Pelerins.jpgEglise-Saint-Eustache-Saint-Jacques-le-Majeur-baie-N-304.JPG

 

 

Eglise-Saint-Severin.jpgIMGP6414 Eglise-St-Germain-l'Auxerrois

 

 IMGP5616 Saint-Jacques Tour

 

 

 

(2) Eglise Saint-Eustache, vitrail

 

 

(5) Eglise Saint-Gervais-Saint-Protais (médaillon de la clef de voûte)

 

 

 

      (7) Vitrail de l'Eglise Saint-Séverin

 

 

 

 

 

      (4) La tour Saint-JacquesSaint-Jacques-N.-D.-de-Paris-montage-coquille.jpg

         (6) Sur la partie droite du portail de la cathédrale Notre-Dame de Paris, Saint-Jacques-le-Majeur est reconnaissable à la coquille sculptée sur sa besace.

 

      Le groupe des randonneurs a profité de son passage sur le parvis pour visiter l'Hôtel-Dieu, le plus ancien hôpital de Paris :

Hotel-Dieu-Paris-montage-2.jpg

   Le circuit sud de la randonnée :

  Plan portail ancien est N°Plan portail ancien sud avec N°

 

 

(6), (7), (8),et (9) voir plus haut

(9) L'ancien couvent Saint-Jacques-aux-Prêcheurs,

(10) L'église Saint-Jacques-du-Haut-Pas,

(11) L'église Saint-Joseph-des-Carmes.

Les indices recherchés :

           L'église Saint-Jacques-du-Haut-Pas

Saint-Joseph-du-Haut-Pas bas-reliefEglise-Saint-Jacques-du-Haut-Pas-rue-St-Jacques.jpg

 Eglise-Saint-Jacques-du-Haut-Pas-plaque-2.jpgEglise-Saint-Jacques-du-Haut-Pas-statue.jpg

 

Eglise-Saint-Joseph-des-Carmes-Saint-Jacques.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'église Saint-Joseph-des-Carmes, située dans l'enceinte de l'Institut Catholique

 

 

La tour Saint-Jacques : la tour est depuis 5 siècles un édifice caractéristique de la rive droite de la Seine.

Cette tour fut le clocher de l'église Saint-Jacques-de-la Boucherie, située au milieu de nombreux étals de bouchers, d'où son nom. Un de ses plus célèbres donateurs, l'alchimiste Nicolas Flamel, passa la majeure partie de sa vie dans une échoppe attenante.

La tour fut vendue comme bien national durant la Révolution, et servit de carrière de pierres. En 1836, la ville de Paris fit acquisition de la Tour dont le jardin public fut un des premiers de la capitale créé par le préfet Haussmann, sous Napoléon III.

La rue Saint-Jacques : elle est probablemant la rue la plus ancienne de Paris. Son tracé est inchangé depuis le 1er siècle avant J.-C.

Ancienne piste gauloise, elle devient le prinicipal axe nord-sud gallo-romain, sous le nom de Via Superior.

Au Moyen-Age, c'était la principale artère pour relier Etampes et Orléans, et elle est ainsi empruntée par les nombreux pélerins qui se rendent à Saint-Jacques-de-Compostelle depuis l'église Saint-Jacques-de-la-Boucherie.

Le circuit Châtelet-les-Halles-Etienne-Marcel-Louvre-tour Saint-Jacques-Pont Louis-Philippe-Notre-Dame-Saint-Séverin-rue Saint-Jacques-Jardin-du-Luxembourg-Port-Royal nous a permis de parcourir 11 kilomètres dans la journée, avec un arrêt repas sur l'Ile-Saint-Louis.

Jean-Pierre

Randonneurs-sur-les-traces-de-Saint-Jacques.jpg

      Les randonneurs ovillois sur les traces...

Sources :

Les ballades du Patrimoine parisien : fiche N°34 "Sur les traces de Saint-Jacques" fiches : Ballades du patrimoine à Paris

Wikipédia :

Tour Saint-Jacques : lien direct

Lien : "la Tour sort de sa coquille"  article du Monde

Rue Saint-Jacques : lien direct

Pèlerinage Saint-Jacques-de-Compostelle : lien direct Les chemins et leurs extensions : carte

Sur les traces de Saint-Jacques à Paris  Fiche N° 34  Les balades du patrimoine
Sur les traces de Saint-Jacques à Paris  Fiche N° 34  Les balades du patrimoine
Sur les traces de Saint-Jacques à Paris  Fiche N° 34  Les balades du patrimoine
Sur les traces de Saint-Jacques à Paris  Fiche N° 34  Les balades du patrimoine

Sur les traces de Saint-Jacques à Paris Fiche N° 34 Les balades du patrimoine

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29 mai 2010 6 29 /05 /mai /2010 07:24

Le printemps est là !

 

 

Enfin le voilà… avec un soleil radieux, des couleurs toutes neuves, éblouissantes, subtiles. Merci au volcan islandais Eyjafjöll … Son réveil, nous a permis d’apprécier exceptionnellement un ciel bleu immaculé, en ce dimanche matin où 20 randonneurs ovillois vont cheminer du Parc des Buttes Chaumont à celui de La Villette.


 

Nous commençons par une vue magnifique sur la Butte Montmartre et le Sacré Cœur.


 

Photo. N° 22 MGP0031

 

 

Photo. N°60 IMGP0149

 


Le plus vaste des parcs haussmanniens, le Parc des Buttes Chaumont, nous surprend toujours par sa beauté, son relief, son pittoresque et la richesse de sa végétation.


 

 

Photo. N° 44 IMGP0090

 

 

 

 

Photo. N° 42 IMGP0084

 

 

Nous grimpons ensuite en direction des hauteurs de Belleville et découvrons un village très paisible, bâti sur les anciennes carrières « d’Amérique », et constitué de petites maisons particulières avec jardinet. C’est ravissant !

 

 

 

Photo. N°59 IMGP0146

 

 

 

L’allée piétonnière Darius –Milhaud, en partie ancienne Petite-ceinture ferroviaire, nous conduit à l’entrée du Parc de la Villette.

 


 

Photo. N°70 IMGP0188

 


La Villette, bien connue autrefois pour son marché aux bestiaux, ses abattoirs, est devenue maintenant un très beau parc urbain associant nature et architecture, dédié aux arts, aux sciences et aux loisirs.


 

 

 

Photo. N° 75 IMGP0204

 

 

 

 

Photo. N° 94 IMGP0266

 

 

 

Photo. N° 96 IMGP0274

 

 

 

 

Photo. N° 108 IMGP0295

 

Belle randonnée que nous pouvons refaire à toute saison.

 


Article d'Elisabeth, photos d'Elisabeth et Jean Pierre


 


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26 décembre 2009 6 26 /12 /décembre /2009 18:40



Ni la grève des trains, ni la neige, ni la froidure exceptionnelle de cet avant-dernier jour de l’automne n’ont réussi à dissuader les 35 randonneurs de faire cette 12ème édition de Paris la nuit.

C’est avec un peu de retard que nous avons commencé notre promenade, qui de la Gare Saint Lazare nous mènera jusqu’au restaurant « le Stado » rue Saint Honoré.
 


IMGP8617    



Nous jetons un rapide coût d’œil sur les illuminations des Grands Magasins, avant d’arriver à l’Opéra Garnier (ou plus précisément au Palais de la Danse) juste à temps pour la tombée de la nuit.
 

Cet édifice, dessiné par Charles Garnier à la demande de Napoléon III, offre une façade monumentale composée de sept arcades surmontées des sept baies de la loggia entrecoupées de colonnes monolithiques jumelées. Le rez-de-chaussée foisonne de sculptures : bustes de compositeurs, compositions allégoriques dont le fameux groupe de la danse de Carpeaux. Le dôme est couronné par un Apollon élevant sa lyre.



IMGP8423 ro    


 

Après la périlleuse traversée de la place de l’Opéra, la rue de la Paix offre à nos regards émerveillés des lustres aux pendeloques de diamant; ce qui semble normal pour une rue qui abrite les plus grands joailliers de la planète. Mais nous n’avons pas le temps de nous arrêter pour les derniers cadeaux de Noël.

 

La place Vendôme, qui devait offrir un écrin à une statue de Louis XIV, a été réalisée par
Jules Hardouin-Mansart, alors architecte du château de Versailles au tout début du 18
ème siècle.

La colonne fut édifiée par Napoléon en 1810, avec le bronze fondu des 1250 canons pris aux
Autrichiens à Austerlitz.



IMGP8514 ro




Après les jardins des Tuileries, tout enneigés, nous arrivons place de la Concorde, œuvre de Gabriel, où s’offre une magnifique perspective sur l’Obélisque, les Champs-Elysées, l’Arc de Triomphe mais aussi sur la Tour Eiffel (la vieille dame ne paraît pas avoir 120 ans) et sur le palais Bourbon siège de l’Assemblée Nationale.

 

Le 21 janvier 1793 la guillotine y est dressée pour l’exécution de Louis XVI, 1242 victimes du
« rasoir national » le suivront.

L’obélisque y fut dressé en 1836, âgé de 33 siècles il domine la place du haut de ses 23 mètres
et 220 tonnes !



 

IMGP8445 ro

 

 

Le froid nous gagne de plus en plus, nous décidons de nous rapprocher du restaurant pour y
trouver un peu de chaleur et de réconfort en passant par le Louvre et sa somptueuse
Cour Carrée.

Une dernière vue du Ponts des Arts et nous voila devant le Stado, avec ses spécialités du sud-ouest. Sangria, salade landaise, cuisse de canard confite et pommes de terre sarladaises, tarte
aux pommes. Je vous imagine tous en train de saliver …

 

Merci à tous les participants et peut-être à l’année prochaine.

 

Jean Claude




 

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20 novembre 2009 5 20 /11 /novembre /2009 16:56


22 randonneurs se retrouvent devant une des plus vieilles fontaines de Paris, la Fontaine des Innocents, après une sortie du RER sur la place du Châtelet. Pour nous mettre en jambes nous partons revoir, une fois de plus, la Fontaine de la Victoire qui déploie ses jets d’eau.


Nous traversons le Pont au Change pour passer au pied de la Conciergerie  - devant le Palais de Justice -  et arrivons à l’entrée de la Sainte Chapelle.


Les sacs à dos sont vidés de leurs nombreux contenus métalliques et les portiques résonnent encore, après le passage de nos vaillants randonneurs qui se rassemblent dans la Sainte Chapelle.


Notre conférencière, à la voix discrète, éprouve quelque difficulté à se faire entendre. Durant ses explications, les travaux vont bon train dans l’édifice. Il faudra revenir dans 6 ans pour que ceux-ci soient terminés.





Les explications de notre conférencière nous apprennent que la chapelle haute et sa voûte de vingt mètres sont flanquées de 15 verrières de 618 m2. Les deux tiers des 1134 scènes datent du XIIIème siècle. La flèche de 75 mètres fut élevée en 1857.


Cette merveille de l’art gothique français fut construite en un temps record (de 1242 à 1248) à la demande de Saint Louis, pour accueillir les reliques du Christ et la couronne d’épines.


 




Après la visite, le groupe se met en route pour passer au pied de Notre-Dame de Paris, toucher le Point zéro des routes de France situé sur le parvis de la cathédrale et visiter par groupe de 10 le mémorial des martyrs de la déportation. Cet édifice contient le symbole lumineux de 200.000 personnes déportées dans les camps durant la deuxième guerre mondiale.

Arrivés aux arènes de Lutèce, un ancien amphithéâtre gallo-romain du 1
er siècle pouvant rassembler de 10.000 à 17.000 spectateurs, les randonneurs posent leur sac à dos et se consacrent à leur pique-nique.


Après ce repas antique, le groupe traverse la rue Linné et la rue Geoffroy Saint Hilaire pour rejoindre l’enceinte de la Grande Mosquée de Paris, dédiée à nos 100.000 fils musulmans tombés durant la deuxième guerre mondiale. Cet édifice porte bien son nom car c’est effectivement la plus grande mosquée de France, avec une superficie de 1 hectare et un minaret de 33 mètres.


Le groupe quitte la mosquée et rejoint le Jardin des Plantes, situé à deux pas ; il emprunte le labyrinthe pour gravir cette butte (une ancienne déchetterie) et atteindre le kiosque édifié en 1786 sur les plans de Verniquet. C’est le plus ancien édifice métallique de Paris.


Nous admirons le cèdre du Liban tricentenaire puis parcourons le Jardin des Plantes sous la pluie qui devient déjà menaçante. Le jardin alpin est fermé; dommage, il faudra revenir au printemps.





Les randonneurs longent les bâtiments du Jardin, les musées et empruntent la rue Buffon, la rue Geoffroy Saint Hilaire, traversent le boulevard de l’Hôpital, près de la Pitié. La pluie redouble. La décision est prise par tous de regagner le métro Saint Marcel.
 

La visite des jardins de Bercy est remise à plus tard.



Daniel et Jean-Pierre

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