Les randonneurs, après un départ de Houilles de notre traditionnelle place du 14 Juillet, se sont donnés rendez-vous au parking de l'abbaye de Maubuisson.
Après quelques petits cafouillages sur le lieu du parking, le groupe n'a pas perdu sa bonne humeur, sachant qu'un repas partagé nous attendait à l'issue de la matinée de randonnée.
Un premier trajet trop proche des habitations de Saint-Ouen-l'Aumone nous a conduit finalement à adopter, grâce à Dominique qui a eu le temps de tester ce circuit, le sentier de la Coulée Verte de Maubuisson qui longe le ru de Liesse.
Ce circuit est magnifique, verdoyant et alterne rivière et lacs
Le circuit de la matinée,
le long du ru de Liesse. Une dénivelée de ...23 mètres
Le groupe des randonneurs devant le bâtiment central de l'abbaye de Maubuisson
Le repas est partagé dans un espace tranquille et ombragé, à deux pas de la Grange aux Dimes, loin des rumeurs de la Fête du Sport qui se tient ce jour dans le parc de l'abbaye.
Une exposition sur les Jeux Olympiques est proposée dans ces lieux qui n'ont pas été touché par les destructions durant la Révolution et les années passantes.
En bas du plan de gauche la Grange aux dimes. A droite une gravure de l'abbaye en 1798
L'exposition sur les Jeux Olympiques de la Grange aux Dimes
Détails de la Grange aux Dîmes : la charpente et une des portes de la grange
Une grange aux dimes, grange dîmière ou, grange dîmeresse, est un bâtiment permettant d'entreposer le résultat de la collecte de la dîme, un impôt de l'Ancien Régime en faveur de l'église catholique, l’évêque étant chargé d’en répartir le produit entre les prêtres, l’entretien des lieux de culte lui-même et les pauvres, portant principalement sur les revenus agricoles collectés.
Bien que cet impôt puisse être versé aussi en argent, il est souvent perçu en nature : un dixième de la récolte. Il est alors stocké dans de vastes granges dîmières, souvent dépendantes d'un monastère ou d'une autorité civile qui se charge ensuite de le redistribuer aux différents bénéficiaires de la région. Le terme est parfois utilisé improprement pour désigner des granges médiévales ayant appartenu à un seigneur ou à une abbaye exploitant en direct ses terres.
L'après-midi de ce dimanche 23 juin a été consacré à une balade dans le parc de l'abbaye et la visite d'une exposition d'art contemporain proposé par l'artiste Julien Colombier.
L'abbaye de Maubuisson, propriété du Conseil Départemental, vise à favoriser l'accès à la culture, grâce à des expositions d'art contemporain, visites, conférences et s'adresse à un large public dans des domaines divers.
En 2019, l'abbaye de Maubuisson accueille le premier projet de grande ampleur de l'artiste peintre Julien Colombier.
Cette exposition que l'artiste a nommé "Electric Ladyland" se tient du 19 mai au 5 octobre 2019.
Les images de Dominique S.
Quelques mots sur l'abbaye de Maubuisson et Blanche de Castille, sa fondatrice :
L'abbaye de Maubuisson, autrefois appelée Notre-Dame-la-Royale, est une ancienne abbaye royale cistercienne de femmes fondée en 1236 par Blanche de Castille
Le début de sa construction a lieu en 1241.
Blanche de Castille, dans le cadre d'un renforcement des liens entre la royauté et les abbayes, décide de financer sa propre abbaye.
Elle annexe donc à son domaine, en 1236, Pontoise et les terres sur le territoire de Saint-Ouen, qui ne deviendra Saint-Ouen-l'Aumone que bien plus tard. Ces terrains présentent l'avantage d'être situés à proximité de son château de Pontoise, au confluent de l'Oise et du petit ru de Liesse.
C'est là, entre les villages de Saint-Ouen et d'Epluches, sur la rive gauche de l'Oise, qu'elle fonde Maubuisson. Selon une légende locale, il s'agirait d'un terme traduit du latin et signifiant Maudit buisson, dû à la présence de brigands dans l'ancien bois de ces terres. Néanmoins cette version n'est pas avérée et les archéologues du service archéologique du Val-d'Oise cherchent encore la signification de Maubuisson en effectuant des recherches, notamment dans les archives de la commune de Saint-Ouen-l'Aumône.
L'enclos de l'abbaye couvrait alors 32 ha.
Blanche de Castille (1188 - 1252) devient reine de France par son mariage avec Louis VIII.
Elle eut 12 enfants dont le plus célèbre devint roi de France sous le nom de Louis IX dit Saint-Louis.
Le roi Louis VIII meurt 3 ans plus tard et Blanche devient régente jusqu'au couronnement de Saint-Louis.
Blanche doit faire face à l'hostilité des barons qui n'acceptent pas d'être gouvernés par une femme, qui plus est d'origine étrangère. Blanche de Castille est à l'origine du traité de Meaux-Paris en 1229 qui met un terme au conflit albigeois entre le royaume de France et le comté de Toulouse. Sous son impulsion, les abbayes de Royaumont, de Maubuisson et du Lys sont fondées entre 1228 et 1244
En image Blanche de Castille, miniature de 1240
Après la prise en main du royaume par Saint-Louis, elle meurt quatre ans plus tard, en 1252, et est enterrée à l'abbaye de Maubuisson.
C’est parti pour une nouvelle découverte du Vexin français…
Par ce dimanche printanier, mais quelque peu humide, nous découvrons néanmoins de belles perspectives riches en couleurs : vastes plateaux, vallons, bois, petits villages aux belles bâtisses…
Orchis purpurea du Vexin
Toute la gamme des verts printaniers s’offre à nos yeux ainsi qu’un large cortège de fleurs dont des orchidées, des violettes, glycines sans oublier les vastes étendues des champs de colza au jaune si lumineux, même par temps maussade. Les oiseaux nous ont également ravis par leurs chants, en particulier les alouettes que nous avons pu observer.
Nous franchissons de nombreux rus, découvrons de nombreux lavoirs ainsi que les ruines de la ferme de Grainval. Cette ferme dépendait de l’abbaye bénédictine du Bec-Hellouin, village situé dans le département de l’Eure en Normandie.
Cette randonnée printanière nous a révélé une nouvelle facette de cette belle région qu’est le Vexin.
Elisabeth
Quelques images de la randonnée du 28 avril 2019 sources Jean-Pierre
Le circuit de la randonnée du 28 avril 2019 : Hédouville, les Quatres Villages
Une petite randonnée d'une dizaine de kilomètres qui a conduit les randonneurs du 9 mai à Vétheuil, un village charmant du Val-d'Oise, situé dans le Vexin français, à la limite des Yvelines et qui a attiré de nombreux peintres dont le plus célèbre est Claude Monet.
Ce peintre quitte Argenteuil en 1878 pour s'installer à Vétheuil. Il a toujours emménagé près de la Seine ou proche de l'eau pour peindre cet élément, ses reflets et ses alentours. Ses nombreux tableaux en sont le témoignage.
Le groupe de randonneurs, va, avant de découvrir le village de Vétheuil, réaliser un petit circuit de 7 kilomètres autour de ce site, cependant riche en dénivelée, les courbes de niveau de la carte jointe l'illustrent.
Comme convenu avec la propriétaire de la maison de Monet, les randonneurs vont pique-niquer sous le barnum situé dans le jardin. avant d'assister aux commentaires de Claire, bien documentée sur le séjour de Claude Monet dans son village.
Claire, notre guide conférencière, nous expliquera la période Vétheuil de Claude Monet, époque où le peintre manquait d'argent pour nourrir sa famille et qui va perdre son épouse Camille le 5 septembre 1879 d'un cancer de l'utérus. Alice Hoschédé, la femme d'Ernest, un mécène qui va rapidement faire faillite, va soigner Camille avant son décès et va se rapprocher de Claude Monet.
Le peintre va peindre de nombreux tableaux dans la région de Vétheuil qui va rendre ce village célèbre. D'autres peintres s'étaient déjà installés dans ce site ou vont s'établir dans le village.
Le groupe des randonneurs avec Claire devant la porte de sa maison.
Claude Monet "Vétheuil sur-Seine " 1880
Après une visite de la maison où vécu la famille Monet, notre groupe rejoint l'église Notre-Dame de Vétheuil où nous attendent deux bénévoles de l'association.
Thierry va nous réaliser une visite de cette église très riche en œuvres d'art.
L'intérieur de l'église Notre-Dame de Vétheuil et ses richesses
Notre-Dame-de Grâce
Après la visite de l'église, le groupe rejoint l'ancien cimetière du village où repose Camille.
Camille Doncieux, puis Camille Monet, modèle de nombreux peintres. Au centre une photographie de Camille en 1871
La randonnée se termine par un petit tour au centre du village avec sa fresque dédiée aux peintres de Vétheuil.
... et un chocolat chaud pour se réchauffer, car l'humidité de la matinée et le froid relatif de l'après-midi ont été omniprésents ce 9 mai 2019.
En ce dimanche matin, 24 randonneurs, le sourire aux lèvres malgré l'heure matinale, mettent le cap sur Pontoise ; ville mondialement connue de par les nombreuses toiles de Camille Pissarro ; peintre impressionniste et pontoisien d'adoption dont les nombreux tableaux sont disséminés dans les plus grands musées.
Et hop ! Après avoir déposé nos voitures à l'entrée d'Auvers-sur-Oise (autre ville connue pour ses peintres impressionnistes dont Daubigny et Van Gogh), nous voilà sur les chemins dominant l'Oise et ses campagnes environnantes qui ont tant inspiré les peintres.
Parlons surtout de Jacob Abraham Camille Pissaro (1830-1903) né dans les Antilles danoises (îles vierges actuellement) d'un père français et d'une mère créole, Ayant été envoyé faire ses études à Passy, Doué pour le dessin, il en est venu à rencontrer dans les bistrots et ateliers fréquentés Claude Monet, Alfred Sisley et Auguste Renoir. Précurseurs d'un nouveau courant nommé « impressionnisme »
Son ami Charles-François Daubigny le persuade de venir s'installer à Pontoise où lui-même travaille et où la ligne de chemin de fer nouvellement installée lui permet de rejoindre rapidement Paris où il peut retrouver ses amis et se fournir facilement en matériel.
Il y restera 10 ans, changeant souvent d'endroits du fait de ses maigres revenus.
Il y peindra près de 300 toiles avant de s'éloigner vers Osny puis sur Eragny-sur-Epte.
La gare de Pontoise au début du siècle Huit enfants naîtront de son mariage dont 3 deviendront, à leur tour, assez connus.
Il ne tirera jamais profit de sa peinture alors qu'en 2014, une de ses toiles a été vendue à Londres 24 millions d'euros.
Et hop, hop, revenons sur nos chemins et nous voilà bientôt arrivés au centre de Pontoise qui garde de nombreuses traces du passé, Ses rues pavées, ses places, ses remparts, Tout nous rappelle le passé moyenâgeux florissant de cette ville.
Capitale du Vexin français, elle a compté plus de dix mille habitants au XIIème siècle en devenant ainsi une des plus grandes villes du royaume.
De grands marchés avaient lieu autour de l'église Saint- Maclou (devenue cathédrale en 1966) qui est
actuellement en rénovation.
A cette occasion, on peut remarque sur les murs extérieurs de nombreux éléments rappelant la présence d'un cimetière attenant (têtes de mort ) et d'autres éléments décoratifs surprenants (gargouilles et créations originales des tailleurs de pierre).
Les rues attenantes ayant gardé leurs tracés et leur aspect d'antan ont été et sont toujours le théâtre de tournages de films tels que « Un long dimanche de fiançailles », « La môme », « Les rivières pourpres »...
Le musée Pissarro rassemblant de nombreuses toiles se trouve dans un parc (ouvert uniquement l'après-midi) aménagé à l'endroit même où se trouvait le château. Il domine ainsi l'Oise et la ville ce qui offre quelques points de vue intéressants.
La cathédrale Saint-Maclou
Et hop, hop, hop, enfin, nous redescendons vers l'Oise où nous empruntons alors le chemin piétonnier aménagé le long du fleuve et bordé par de nombreuses reproductions des toiles de Pissarro.
Après que celui-ci nous ait ramené directement à nos voitures, certains d'entre nous sont restés
sur place pour profiter d'un repas bien mérité, puis d'une visite des souterrains organisée par l'office de tourisme,
Visite intéressante portant sur les anciennes carrières de pierre, entrepôts et lieux de défense militaire se trouvant sous la ville venant ainsi compléter à souhait notre randonnée.
Les souterrains de Pontoise Images Daniel M.
Ah, pour finir... Questions pour les gourmands : Connaissez-vous les deux spécialités de Pontoise ?
Non... Et bien, je vais vous le dire !
La Belle de Pontoise : pomme à la chair assez fine . 200 pommiers de cette espèce ont d'ailleurs été plantés en
2000 dans la ville
Le chou de Pontoise : chou bien pommé de couleur violacée qu'on consomme dans un pot au feu ou en accompagnement.
A goûter donc à l'occasion !
Le choux de Pontoise La Belle de Pontoise
Dominique S.
Quelques images de la randonnée du jour : sources Jean-Pierre
Dimanche 20 janvier 2019 : Boucle-Conflans-Sainte-Honorine-La Frette
Nouvelle randonnée à l'affiche : 3 communes pour 1 fleuve,
Dans le rôle du fleuve : la Seine
Dans le rôle des villes : Conflans-Saintte-Honorine, Herblay-sur-Seine (nouvellement nommée ainsi), La Frette-sur-Seine
Genre : Aventure
Et puis, 24 figurants prêts à affronter une boucle de 15 km malgré un ciel bas et un brouillard persistant,
Afin de nous suivre le long de ces chemins et d'en découvrir toutes leurs particularités, je vous propose de vous transporter au XIXème siècle, vous comprendrez mieux ainsi les traces du passé entrevues ça et là lors de notre parcours.
Suivez-moi !
Partons donc de Conflans-Sainte-Honorine.
Imaginez les nombreuses péniches qui attendent le long de la berge de se faire remorquer jusqu'à Paris à l'aide d'une chaîne de touage.
Un train de péniches sur la Seine, au début du siècle dernier
Ce système disparu, les péniches sont restées. En 1936, un bateau-chapelle dédié à Saint Nicolas, nommé « Je sers » est installée sur une péniche préalablement destinée à transporter du charbon.
Elle servira de paroisse puis, au fil du temps, deviendra également le siège central de l'aumônerie nationale de la batellerie.
Le bâteau-chapelle "Je sers"
Parallèlement à cette activité fluviale, transportons nous à la gare où une ligne de chemin de fer sera installée en 1877, Elle permettra aux agriculteurs de ravitailler Paris en produits frais ce qui fera la richesse de ces bourgades essentiellement vouées à la culture,
Et puis, voyez également ces riches parisiens qui, profitant de l'installation de gares faciles d'accès, vont faire construire de belles et grandes maisons de villégiature tout au long de la Seine afin de profiter de la baignade et de sports nautiques.
La plus célèbre « La villa mauresque » d'une superficie de 400 m2 a été construite en 1900 par le peintre et photographe Victor Madeleine. Inspiré par l'architecture coloniale, il en a décoré lui-même les baies et les boiseries.
La villa mauresque 1900
Le long du fleuve, vous pouvez voir également quelques œuvres de peintres issues de ce nouveau courant nommé « impressionnisme » installés et occupés à retranscrire la lumière offerte par la Seine et ses abords.
Et puis, un peu plus loin, entendez le bruit et voyez la poussière occasionnée par l'extraction des pierres des carrières royales dans lesquelles ont été extraites des pierres servant, entre autres, à la construction de nombreux bâtiments haussmanniens dans le quartier de la Madeleine.
Vers 1861, 37 carrières de pierre étaient déclarées.
Toutefois, à la fin du XIXème siècle, celles-ci ont été plus ou moins abandonnées et ont été ensuite transformées en champignonnières. A ce titre, à l'heure actuelle, une seule demeure en activité.
Entrée d'une champignonnière à Conflans-Sainte-Honorine (carte postale ancienne)
Allons, quittons ce tintamarre et prenons de la hauteur pour un retour vers Conflans,
Alors que de nombreux champs, vergers et vignobles fertilisés par les ordures et gadoues parisiennes amenées par bateau prospéraient sur ces coteaux et faisaient la richesse de leurs propriétaires, ce sont dorénavant de nombreux pavillons qui occupent ces emplacements.
Quelques belles échappées s'offrent néanmoins sur le fleuve et ses méandres puis voilà la jolie église Saint-Martin
entourée de son cimetière. Celle-ci nous servira de havre de paix pour un déjeuner abrité et convivial. Une bonne soupe, un café revigorant et nous voilà repartis jusqu'au château du Prieuré de Conflans qui abrite le Musée de la Batellerie.
L'église Saint-Martin d'Herblay
Le Musée de la Batellerie à Conflans-Saint-Honorine
Acquis par la ville en 1936, il est entouré d'un parc dans lequel se trouvent une orangerie et d'immenses serres installées là à la fin du XIXème siècle par une ancienne propriétaire de ce domaine.
Maintenant, retour au présent, La péniche repérée en début de parcours comme un endroit susceptible de nous offrir quelques boissons chaudes au retour, a alors été abordée puis investie par nos randonneurs un tantinet transis qui ont pu alors assouvir leurs faim et soif.
Dominique S.
Les caractéristiques de la randonnée du dimanche matin 20 janvier 2019 sous OpenRunner sources fichier gpx Jean-Pierre
Quelques images de la randonnée de matinée du 20 janvier 2019 Sources Jean-Pierre
Un peu d'humour :
Le bilan de la demie-journée de randonnée : 2 blessés suivant les autorités officielles, un blessé suivant les randonneurs
Le circuit du jour : traces GPS Jean-Pierre sous OpenRunner Montage avec photographies sources MTVS
Ce matin, 35 randonneurs ont affronté cette randonnée malgré le froid.
"Le circuit des anciennes gares", en fait sans gare ni voie ferrée... et oui, nous n'avons rien vu, mais certainement marché sur certains tracés de voies, sans le savoir.
Cette randonnée aux couleurs d'automne magnifiques, nous a ébloui. Il faut dire que le soleil était de la partie.
Vigny et son magnifique château, qui nous a fait rêver; un point d'arrêt pour la "pose banane" et aussi pour la traditionnelle photographie de famille.
LeL
Les admirateurs du château de Vigny
Sagy : passage devant le Musée de la Moisson, malheureusement fermé.
A l'heure du déjeuner, nous avons pu pique-niquer sur des tables avec l'autorisation du club de pèche" La Gaule de Sagy", près de l'étang privé des Petites Auges.
Puis, nous avons continué notre périple en passant à travers champs et en traversant
Longuesse : dans ce village, il existe un restaurant nommé "Aux Randonneurs"
Restaurant "Aux Randonneurs" Chez Marco Tél. : 01 30 39 24 12
Il serait sympa lors d'une prochaine randonnée, de s'y arrêter pour déjeuner, après une réservation.
Un passage devant l'église Saint-Gildas et ses magnifiques vitraux de Jean-Paul Agosti.
Images : randonnée du 6 septembre 2018, l'église étant ouverte durant ses restaurations
"Randonnée du 6 septembre 2018 "La chaussée Brunehaut au départ de Théméricourt"
Ensuite les randonneurs parcourent le plateau agricole aux nombreux champs de betteraves, terrains de jeux des chasseurs et champs de course des lièvres et chevreuils.
Arrivée à Théméricourt avec une visite du parc, puis arrêt à la Brasserie du Vexin pour quelques-uns des randonneurs.
Bref, tout le monde est reparti avec de belles choses dans la tête. Aussi avec de belles joues rouges !
Jean-Claude V.
Sources de la randonnée TopoGuide"Le Val-d'Oise... à pied Circuit des anciennes gares" RP10"
Le parking de la ferme de la Bergerie Coordonnées GPS : N49.1190°E1.7137°
Partis du parking de la ferme de la Bergerie à Villarceaux où l'on pratique sur 400 hectares l'agriculture biologique, nous sommes nombreux , 33 randonneurs à découvrir cette belle partie du Vexin.
La ferme de la Bergerie
Nous serpentons à travers champs, bois et collines, le parcours semble simple mais de nombreux balisages nous fait rallonger un petit kilomètre, pas déplaisant car le paysage est très joli.
Nous traversons le beau village de Genainville, typique du Vexin avec ces fermes et lavoir, puis le chemin en creux de vallon nous emmène découvrir un site archéologique gallo-romain malheureusement fermé au public.
Les vestiges du site archéologique des Vaux-de-la-Celle
Les vestiges visibles sont exceptionnels par leur importance, nous apercevons les ruines d'un théâtre pouvant accueillir 4000 personnes, Les archéologues pensent que le site était autrefois occupé par une nécropole gauloise.
Le site archéologique gallo-romain de Genainville
Il est temps de déjeuner et nous profitons de la vue sur le château de Mondécourt pour notre pique-nique bien assis sur des murets de pierre.
La Grande Allée du Bois de la Moinerie
Puis c'est le retour à la ferme de la Bergerie pour nos 33 randonneurs visiblement très satisfaits de cette agréable journée d'automne qui pourtant s'annonçait maussade.
Daniel M.
Le groupe des randonneurs du jour Image Jean-Pierre
Le circuit et les caractéristiques de la randonnée du 4 novembre 2018
Le circuit de la randonnée du jour sous Openrunner
Le circuit va se prolonger par l'église Notre-Dame de Vétheuil, l'ancien cimetière et la maison de Claude Monet.
Claude Monet habita dans ce village de à
Le petit circuit Claude Monet à Vétheuil
La maison de Monet de
Les parcours dans les bois au cours du circuit du jour
Les chevaux accourent au galop au passage des randonneurs
Petite randonnée de 15.5 kilomètres sur la base du TopoGuide Le parc naturel régional du Vexin Français … à pied "Les Herbes de Chaudry" PR19 v2009 page 78 et 79 au départ du parking de la mairie de Villers-en-Arthies, dans le Val-d'Oise. Une boucle prolongée par un tour au village de Vétheuil, son église Notre-Dame, son cimetière historique et la maison de Claude Monet. Il est possible de la visiter.
A noter pour la prochaine fois, ainsi que la visite de l'église Notre-Dame en conférence.
Les châteaux du Grand Saint-Léger de Villers-en-Arthies
La fable du jour de Luis de La Fontaine :
Image Christiane
L’AMI JEAN-PIERRE ET LES RANDONNEURS.
L’ami Jean-Pierre sur un promontoire perché,
Tenait dans ses mains une carte.
Les randonneurs par la barbe à lécher,
Lui lancèrent ces quelques phrases : lui lancèrent ces quelques phrases :
Salut l’ami Jean-Pierre !
Vous êtes très hardi et nous semblez bien haut !
Nous sommes fort sensibles à votre beau chapeau,
et vu d’ici vous paraissez si beau.
A ces belles paroles, l’ami Jean-Pierre se pâma de plaisir
et fit tomber sa carte.
Les randonneurs s’en saisirent aussitôt et lui dirent :
Cher ami Jean-Pierre, sachez que tout tchatcheur
abuse souvent de la crédulité de celui qui l’écoute.
Cette morale vaut bien une carte non ?
L’ami Jean-Pierre regretta d’avoir écouté les randonneurs
Une randonnée au départ du parc du Vexin à Théméricourt.
Au début de la randonnée, les animateurs proposèrent un autre moyen de transport pour cette balade, une solution quelque peu... cavalière ! Mais l'idée ne fut pas retenue, au grand désespoir de ceux-ci restés pantois et du transporteur vexé... (au milieu)
Un passage devant le magnifique château de Vigny, à priori en travaux, mais une fois de plus, pas moyen de le visiter.
Nous devrons, comme discuté avec plusieurs randonneurs, revenir équipés de cottes et de Flitox pour traiter les charpentes à priori malades d'après les médias.
Le château de Vigny a été édifié à partir de 1504 et reconstruit à partir de 1867 dans le style
Renaissance et dit "style Troubadour". Le château est inscrit monument historique depuis un arrêté du 28 décembre 1984.
Le château est notamment célèbre pour avoir servi de décor pour le clip de Rihanna "Te Amo", en compagnie de Lætitia Casta. Mais le château est surtout connu des cinéphiles amateurs de polars parodiques « à la française », car dans les années 1960, la plupart des scènes intérieures et extérieures du film "Les Barbouzes", avec Lino Ventura, Mireille Darc, Francis Blanche et Jesse Hahn y ont été tournées. Autres films comportant des scènes au château :"On a retrouvé la septième compagnie" (1975) et "Versailles" (2015).
En 1922, le château de Vigny est acheté par le comte Robert Le Coat de Kerveguen, dont la famille le vend en 1992 à M. et Mme Dewavrin. Il est revendu en 2001 à une société japonaise.
Après une dizaine d'années d'abandon et atteint par la mérule, le château de Vigny est acheté en 2016 par la SCI Château de Vigny, gérée par Fabrice Levesque, gérant d'hôtels et de biens immobiliers, en vue de son aménagement en hôtel de luxe. Il fait partie des édifices à la restauration duquel le loto du ¨Patrimoine doit contribuer financièrement en 2018.
Une photographie souvenir du groupe devant le château de Vigny
L'église Saint-Médard de Vigny est très proche du château et ses portes étant ouvertes, nous la visitons avec beaucoup d'admiration.
L'église gothique Saint-Médard de Vigny
La lavoir de Vigny
Le groupe de randonneurs découvre ensuite, après un sentier traversant les champs,l'église Saint-Gildard à Longuesse en arrivant dans le village. Cette dernière est actuellement en restauration, ce qui donne l'occasion aux visiteurs de discuter avec les personnes chargées de ces travaux. Une belle découverte, car les vitraux modernes de l'église ont une signature prestigieuse : Simon-Marcq, le plus ancien maître verrier de France et la plus vieille entreprise artisanale de France depuis 1640.
Détail de l'église Saint-Gildard et quelques vitraux signés Simon-Marcq
L'église Saint-Gildard à Longuesse
Entre sentiers des champs et sentiers des bois...
Des champignons tristes de nous voir repartir, après les avoir admirer
Retour aux sources, le château de Théméricourt et le Q.G. de son parc régional.
Des animaux étranges nous attendent près de l'étang du château...
Les randonneurs ayant un santé de fer échappent heureusement à ces monstres menaçants.
Le retour au château de Théméricourt et son cadran solaire
Le cadran solaire du château de Théméricourt indique "II", il est bien 16 heures, heure actuelle.
Il a bien été étalonné à l'époque de son installation !!
A bientôt sur les chemins !
Merci à nos animateurs Jean-Claude V. et Pascal.
Jean-Pierre.
Randonnée du 6 septembre 2018 " La Chaussée Brunehaut" base TopoGuide Le Val-d'Oise ... à pied PR32. Distance : 15 kilomètres, 165 mètres de dénivelée +.
Il était un dimanche où 21 randonneurs voulaient s'assurer qu'ils savaient toujours compter jusqu'à 5 après ces grandes vacances.
Au programme : « Le Circuit des 5 châteaux » ; « Voilà une aubaine !! »
Ni une ni 2, nous voilà partis pour le Vexin dans le petit village d'Arthies où se trouve notre premier château.
Débarqués près de l'église, nous commençons donc le dénombrement :
Le château d'Arthies
Et de...1 . Ce château dont les premières traces remontent en 690, n' a fait que s'agrandir au fil du temps,
Il a appartenu jusqu'à la Révolution à la puissante famille de la Roche-Guyon, En atteste un pigeonnier en bon état pourvu de 1500 cases en faisant ainsi un des plus imposants de Normandie.
Son mur d'enceinte avec sa porte fortifiée datant du XVIème siècle, apparaît en damiers ; alternance de carrés de pierre de taille et de briques, influence de l'architecture normande.
Le pigeonnier du château d'Arthie
En route pour le deuxième, nous voyons poindre rapidement les bâtiments du château numéro 2 ;
Celui de Maudétour-en-Vexin édifié au début du XVIIIème siècle qui n'a jamais été achevé,
Il possède toutefois un tribunal et une prison attenante avec anneaux pour attacher les prisonniers ainsi qu'un grand parc dessiné par Le Nôtre.
Actuellement, ce château propose des chambres d'hôtes, des gîtes et des lieux de réception...Aucune information ne nous est parvenue concernant la fonction actuelle de la prison.
Continuons un peu, tiens, en voilà un autre !! mais nos randonneurs un temps sauteurs ou grimpeurs n'en voient que les cheminées !
Mais, alors que nous désespérions de le découvrir, un virage dans le bois attenant nous le fait apparaître. Très belle demeure privée dont seul le nom nous a pu être révélé : Château de Grand Saint Léger.....et de 3...
Bon, l'heure du déjeuner approche, nous espérons pouvoir déjeuner près du château de Villiers en Arthie datant du XVIIème siècle.....Ah ! Le voilà !! numéro 4... visitable à certaines périodes de l'année mais...malheureusement fermé en cette fin de matinée,
Heureusement....un peu plus loin, une grande prairie nous tend les bras pour le pique-nique et...au bonheur...il y a même des tables et quelques éléments sportifs pour s'occuper après le repas.
Repus, nous mettons alors le cap pour le 5ème et dernier château, mais où se trouve-t--il ? Caché par la végétation, il ne nous est apparu à aucun moment,
Dénommé « domaine de la Feuge », il est connu pour ses élevages de gibiers et organisations de parties de chasse (1)
Devant revenir à notre point de départ, nous traversons enfin une belle forêt déjà connue par la plupart de nous sous le nom de « Guyane du Vexin », lieu où l'eau prend une place prépondérante, car noyant complètement les chemins,
Ce dimanche, à notre grand étonnement, nous trouvons les chemins enfin presque secs ce qui nous a permis d'éviter de multiples détours.
Retour en arrière : La Guyane du Vexin...
...photographies de la randonnée du 12 octobre 2014
Malheureusement, nous n'avons pu compter que jusqu'à 4, mais nous avons été rassurés, nous nous sentons prêts pour affronter les dizaines de kilomètres des randonnées de la saison à venir...
Dominique S
Les randonneurs du circuit des cinq châteaux.
(1)
Le domaine de la Feuge, vue aérienne, l'édifice est caché derrière la végétation, lors de notre randonnée
Images de la randonnée Photographies : Jean-Pierre
Le circuit de la randonnée du 26 août 2018 sous OpenRunner et ses caractéristiques
Une vingtaine de farouches randonneurs équipés lourdement contre l'ennemi du jour, le soleil, s'ébranlent, laissant leurs chars à Saint-Clair-sur Epte. Point de vikings aperçus ce jour, mais la chef de l'expédition normande, Dominique a l’œil vif et affuté.
Des habitants du mégalithe d'Aveny n'ont pas cherché l'affrontement et ont discuté de notre prochaine campagne du nord en Vexin normand.
Les explications sur le traité de Saint-Clair-sur-Epte par Joël
Présentation de la nouvelle randonneuse par Dominique
Sans paroles
L'ancienne gare d'Aveny-Monteruil située prés du pont enjambant l'Epte
Le château d'Aveny et ses occupants éphèmeres ci-dessous
Une visite dans l'atelier du peintre Pierre Marcel et ses œuvres originales :
Il faut savoir méditer avant d'agir....
.
..et de réfléchir avant de mettre son nez dans les affaires des autres...
Le cicuit du jour d'après les traces GPS de Marc
Merci aux Dominique(s), nos animatrices du jours et à bientôt vers d'autres contrées.
Jean-Pierre.
Le peintre Pierre Marcel et ses coordonnées :
Galerie-atelier public
Le Prieuré, 3, place Rollon 95770 Saint-Clair-sur-Epte
est un traité signé le 11 juillet 911 entre Charles III le
Simple et Rollon (appelé aussi Rou), chef viking, visant à établir les Normands en Neustrie afin de protéger le royaume de Charles III de leurs incursions par la mer. Ce traité donne naissance au duché de Normandie.
Le circuit de la randonnée du jeudi 5 juillet 2018 sous Openrunner
Randonneurs, allons à Auvers-sur-Oise cet été !!
Les ruelles y sont riantes, les fleurs y sont belles et l'Oise y est scintillante,
Charles-François Daubigny le savait bien, Outre une petite maison acquise dans ce village où il va fonder un foyer artistique, il partait sur l'Oise à bord du « Botin » pour y peindre les alentours.
"Le Botin" de Charles-François Daubigny
Ses amis dont Corot, Daumier, Oudinot partageaient de joyeux moments avec lui où la peinture en était souvent le sujet principal,
« Pour continuer à rire ensemble », ils décidèrent d'ailleurs de reposer éternellement les uns près des autres au cimetière du Père- Lachaise à Paris,
Nous aussi, randonneurs peintres ou dotés d'autres talents sommes alors partis sillonner toutes ces rues qui ont tant inspiré d'artistes,
D'ailleurs, le plus célèbre d'entre eux,Vincent Van Gogh venu à Auvers pour se faire soigner par le docteur Gachet, a peint 70 tableaux pendant les quelques mois passés là avant de se suicider.
Ah, voilà le château de Léry : imposante bâtisse édifiée au 17ème siècle, devenu pour un temps maison de chasse pour le Prince de Conti qui fit installer un nymphée (cave artificielle entièrement recouverte de coquillages).
Puis plus loin, la maison du docteur Gachet, médecin exerçant parallèlement à l'hôpital de la Salpétrière dans un service pour malades mentaux et dans son cabinet où il s'adonnait à l'homéopathie et l'allopathie.
Parallèlement à cet exercice, il s'intéressait également à la gravure et à la peinture
Lui aussi, s'était installé à Auvers après être venu chez un ami et de nombreux peintres venaient alors se faire soigner chez lui en échange d'une toile bien souvent.
Plus loin, changement d'époque,voilà une propriété conçue par l'architecte Guimard pour un riche couple épris de zoologie qui vivait d'ailleurs avec une guenon,
Sous forme de clin d’œil à ce couple, Guimard construisit cette villa sous la forme de la coquille d''un escargot.
"Le Castel Val" de l'architecte art nouveau Hector Guimard
Plus loin encore, une chapelle nouvellement achetée par une communauté orthodoxe roumaine et donc vouée désormais à un autre culte.
Et puis les bords de l'Oise tranquille et débonnaire nous offrant sur ses rives un lieu de pique-nique idéal oscillant entre ombre et soleil.
Mais nos amis randonneurs ne vont pas s'arrêter là, la traversée du pont vers Méry-sur-Oise vont les mener pour finir cette randonnée vers le parc et son château où les attendent également un petit bar éphémère bien apprécié par cette journée chaude et ensoleillée.
Les randonneurs devant le château de Mery-sur-Oise
Dominique S.
Merci à nos animateurs Dominique S. et Daniel M.
... et à Thierry P. pour son tracé GPS (voir lien ci-dessous)
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