Un peu d'histoire dans notre belle forêt de Maisons-Laffitte
19 Randonneurs ovillois partant de la gare de Maisons-Laffitte ne s'attendaient pas à une rencontre avec le passé dans cette belle forêt de Maisons-Laffitte. De la gare en passant par la rue Saint-Nicolas, ils aboutissent à la Porte
Blanche qui fait partie des anciennes Portes du mur d'enceinte de la forêt. Ce mur fut construit entre 1163 et 1683. Les portes de ces murs étaient fermées chaque soir pour empêcher le gibier de détruire les récoltes.
La Porte Blanche
Il en reste encore quelques-unes :
La Porte du Nord (caves du Nord ) est la seule des 2 portes encore debout, en effet il existait 2 grilles.
C'était l'entrée royale que le roi empruntait pour se rendre au château lorsqu'il arrivait de Saint-Germain en Laye .
La Porte du Nord, ancienne grille du roi
La Porte du Mesnil : une ouverture du centre du Mesnil-le-Roi vers la forêt
La porte du Mesnil
La Porte Sainte Hélène au fond du parc vers la place Napoléon ou se trouve les pistes d'entrainement . On pouvait rejoindre la ferme de Fromainville et le jardin de Paris par un chemin partant de cette porte. Maintenant la ferme ne doit plus exister car tous les champs on laissés place à la station d'épuration la plus grande d'Europe (que l'on dit )
La Porte de la Muette ou des Pétrons (face à la piscine ) démolie pour élargir la route . La maison des gardes est restée .
Après ces petites explications, nos randonneurs s'enfoncent dans la forêt passant par l'étoile des Pétrons, l'étoile du bout du Monde, l'étoile du Corra pour se retrouver face au Pavillon de la Muette.
Tout d'abord François 1er fit construire un grand château (œuvre de Pierre de Chambige). Il comportait 5 étages et 4 tours d'angle. Comme à Saint-Germain-en-Laye, la construction mêlait pierre et brique. Philibert de l'Orme le suréleva pour aménager une salle du jeu de paume surmontée d'une terrasse belvédère en plomb .résultat tout ceci s'est rapidement enfoncé et à entrainé la ruine de l'édifice. Sous le règne de Louis XIV, le château fut rasé.
L'ancien château de la Muette
Louis XV commanda à Ange Jacques Gabriel la construction au même emplacement d'un pavillon de chasse plus petit.
En sous sol Gabriel aménagea de vastes cuisines qui rappellent le ''réchauffon'' du Trianon .
Les cuisines du sous-sol du pavillon de la Muette
Charles X à la restauration , fit grand usage du pavillon pour la chasse ; il y recevait également ses intimes.
Napoléon III y reçu, la reine Victoria et le prince Albert le 25 août 1855, lors du voyage qui scella '' l'entente cordiale '' franco-britannique.
Le Pavillon fut encore utilisé dans les années 1950-60 et 70 pour abriter le studio de l'école de l'OCORA , institution dépendant de l'ORTF et chargée de former des cadres des radios des colonies .
Après ce long discourt sur le pavillon de la Muette, le groupe reprend son chemin vers les Caves du Nord, puis Passage par la Porte du Nord et arrêt devant ce lieu historique. De nos jours, c'est un lieu d'entraînement pour les chevaux de selle.
Les Caves du Nord sortes de défenses crées par Mansard , se composaient de deux imposants bastions et d'un large fossé nommé '' saut de loup '' Elles furent classées monument historique en 1981 .
De chaque côté se trouvait trois pavillons . Le seul pavillon subsistant se trouve au 2, avenue Bourdaloue. Des caves du nord se dresse une magnifique perspective créée par Mansard.
La pluie commençant les courageux randonneurs reprennent leur chemin vers la gare en passant par l'avenue Albine (Fille du Banquier Laffitte et de Marine, Françoise LAEUT ) . En 1828 Albine devint Princesse de la Moscova en épousant le fils du Maréchal Ney . Passage par la place Marine que le banquier épousa en 1801. Enfin, direction l'avenue Eglé (petite fille du banquier).
Après avoir connu toute la famille Laffitte , le groupe rejoint la gare au pas de course, car la pluie devient plus forte. Certains resteront au restaurant pour se réchauffer .
La Porte Blanche, image du 27 janvier 2019
La Porte du Nord, détails
Porte de l'avenue de Poissy
Jacques Laffitte :
En 1833 , suite à des difficultés financières, Jacques Laffitte décide de procéder au morcellement du grand parc
du château, sur le modèle des lotissements paysagés anglais .
Il fait de Maisons une ville composée de maisons de campagne acquises le plus souvent par des parisiens fortunés. C'est à partir de cette époque que l'appellation Maisons-Laffitte commence a être utilisée.
Elle a été officialisée en 1882 comme nom de la ville .
Jacques Laffitte meurt d'une affection pulmonaire le 26 Mai 1844 à 77 ans et est enterré au cimetière du Pére Lachaise (30ème division).
'' Je vous connais Monsieur Laffitte, je sais que vous n'aimez pas mon gouvernement, mais je vous tiens pour un honnête homme ''. Napoléon.
Jean-Claude V.
Le groupe des randonneurs devant le pavillon de la Muette
La gare de Maisons-Laffitte dans le temps
Le tracé et les caractéristiques de la randonnée de matinée du 27 janvier 2019 sous OpenRunner
Dimanche 20 janvier 2019 : Boucle-Conflans-Sainte-Honorine-La Frette
Nouvelle randonnée à l'affiche : 3 communes pour 1 fleuve,
Dans le rôle du fleuve : la Seine
Dans le rôle des villes : Conflans-Saintte-Honorine, Herblay-sur-Seine (nouvellement nommée ainsi), La Frette-sur-Seine
Genre : Aventure
Et puis, 24 figurants prêts à affronter une boucle de 15 km malgré un ciel bas et un brouillard persistant,
Afin de nous suivre le long de ces chemins et d'en découvrir toutes leurs particularités, je vous propose de vous transporter au XIXème siècle, vous comprendrez mieux ainsi les traces du passé entrevues ça et là lors de notre parcours.
Suivez-moi !
Partons donc de Conflans-Sainte-Honorine.
Imaginez les nombreuses péniches qui attendent le long de la berge de se faire remorquer jusqu'à Paris à l'aide d'une chaîne de touage.
Un train de péniches sur la Seine, au début du siècle dernier
Ce système disparu, les péniches sont restées. En 1936, un bateau-chapelle dédié à Saint Nicolas, nommé « Je sers » est installée sur une péniche préalablement destinée à transporter du charbon.
Elle servira de paroisse puis, au fil du temps, deviendra également le siège central de l'aumônerie nationale de la batellerie.
Le bâteau-chapelle "Je sers"
Parallèlement à cette activité fluviale, transportons nous à la gare où une ligne de chemin de fer sera installée en 1877, Elle permettra aux agriculteurs de ravitailler Paris en produits frais ce qui fera la richesse de ces bourgades essentiellement vouées à la culture,
Et puis, voyez également ces riches parisiens qui, profitant de l'installation de gares faciles d'accès, vont faire construire de belles et grandes maisons de villégiature tout au long de la Seine afin de profiter de la baignade et de sports nautiques.
La plus célèbre « La villa mauresque » d'une superficie de 400 m2 a été construite en 1900 par le peintre et photographe Victor Madeleine. Inspiré par l'architecture coloniale, il en a décoré lui-même les baies et les boiseries.
La villa mauresque 1900
Le long du fleuve, vous pouvez voir également quelques œuvres de peintres issues de ce nouveau courant nommé « impressionnisme » installés et occupés à retranscrire la lumière offerte par la Seine et ses abords.
Et puis, un peu plus loin, entendez le bruit et voyez la poussière occasionnée par l'extraction des pierres des carrières royales dans lesquelles ont été extraites des pierres servant, entre autres, à la construction de nombreux bâtiments haussmanniens dans le quartier de la Madeleine.
Vers 1861, 37 carrières de pierre étaient déclarées.
Toutefois, à la fin du XIXème siècle, celles-ci ont été plus ou moins abandonnées et ont été ensuite transformées en champignonnières. A ce titre, à l'heure actuelle, une seule demeure en activité.
Entrée d'une champignonnière à Conflans-Sainte-Honorine (carte postale ancienne)
Allons, quittons ce tintamarre et prenons de la hauteur pour un retour vers Conflans,
Alors que de nombreux champs, vergers et vignobles fertilisés par les ordures et gadoues parisiennes amenées par bateau prospéraient sur ces coteaux et faisaient la richesse de leurs propriétaires, ce sont dorénavant de nombreux pavillons qui occupent ces emplacements.
Quelques belles échappées s'offrent néanmoins sur le fleuve et ses méandres puis voilà la jolie église Saint-Martin
entourée de son cimetière. Celle-ci nous servira de havre de paix pour un déjeuner abrité et convivial. Une bonne soupe, un café revigorant et nous voilà repartis jusqu'au château du Prieuré de Conflans qui abrite le Musée de la Batellerie.
L'église Saint-Martin d'Herblay
Le Musée de la Batellerie à Conflans-Saint-Honorine
Acquis par la ville en 1936, il est entouré d'un parc dans lequel se trouvent une orangerie et d'immenses serres installées là à la fin du XIXème siècle par une ancienne propriétaire de ce domaine.
Maintenant, retour au présent, La péniche repérée en début de parcours comme un endroit susceptible de nous offrir quelques boissons chaudes au retour, a alors été abordée puis investie par nos randonneurs un tantinet transis qui ont pu alors assouvir leurs faim et soif.
Dominique S.
Les caractéristiques de la randonnée du dimanche matin 20 janvier 2019 sous OpenRunner sources fichier gpx Jean-Pierre
Quelques images de la randonnée de matinée du 20 janvier 2019 Sources Jean-Pierre
Un peu d'humour :
Le bilan de la demie-journée de randonnée : 2 blessés suivant les autorités officielles, un blessé suivant les randonneurs
Le première randonnée de l'année 2019 nous a conduit de la gare de Saint-Germain-en-Laye à la gare de Maisons-Laffitte, puis Epiphanie oblige... nous a conduit à la salle Michelet pour fêter les Rois ... entre autres, les Reines (voir images ci-dessous)
En ce jour de l'Epiphanie et pour la première randonnée de l'année, 34 randonneurs se sont retrouvés au pied du Château de Saint-Germain pour la traditionnelle photo de groupe, avant le départ de la grande marche dans la
forêt qui devait être couronnée par la non moins traditionnelle Galette des Rois.
Après un bref recueillement devant le "Pavillon Henri IV"
qui a vu naître Louis XIV, avons parcouru les 2 km de la Terrasse de Saint-Germain pour sortir à hauteur de la" Maison Forestière de la Grille Royale" et nous diriger vers le "Château du Val". En passant par la "Place du Val", avons rejoint "l'Etoile d'Actéon", du nom du pauvre chasseur qui, suivant la légende, aurait été changé
en cerf, puis dévoré par ses propres chiens, par la déesse Artémis mécontente d'avoir été surprise nue prenant son bain...Avertis du danger qui nous guettait, nous nous sommes réfugiés à la" Mare aux Canes" et comme les Rois Mages,
avons suivi les Etoiles du Bon Secours, de Lamarck, de Vaux, du Chêne Corbeau, des Amazones...
Le "GR de Pays" et la "Ceinture Verte de l'Île de France" nous ont conduits à "l'Etoile du Chêne Capitaine"
Les Etoiles "de Chaillou" et "Irrégulière" nous ont guidés jusqu'à la voie de chemin de fer que nous avons longée sur 350 m et traversée en empruntant le pont en direction de la "Porte du Nord" et des "Caves du Nord".
Retour à la gare de Maisons-Laffitte par l'avenue Albine, la Place Marine, la Place du Château, l'avenue Eglé et l'avenue Longueil, il était à peine 15h...
A 15h30, nous étions arrivés Salle Michelet, prêts à déguster la galette promise !
Jean-Noël
Quelques images de la randonnée : sources Jean-Pierre
Un petit bilan du blog en janvier 2018 :
Presque 10 ans du blog des Randonneurs Ovillois :
94.411 visites dont 187.523 pages lues, 338 articles mis en ligne
Le circuit de la randonnée du dimanche matin 28 octobre sources traces GPS Jean-Pierre
CONFLANS-FIN-D’OISE-ANDRESY-ILE NANCY le 28/10/2018
Partis de Conflans-fin-d’Oise, notre objectif, en ce dimanche matin, est de découvrir TREK’ILE, un nouveau parcours dans une nature sauvage sur l’Ile Nancy à Andrésy.
Embarquement presque immédiat sur la navette fluviale qui nous fait franchir la petite Seine et atteindre l’île. Cap vers le Nord de l’île tout d’abord, ce qui nous permet de découvrir le confluent de la Seine et de l’Oise.
Puis, nous nous dirigeons vers le Sud et traversons la passe à poissons. Cette passe sous forme de rivière artificielle, permet la continuité écologique de la Seine entravée par le barrage, les écluses. Ainsi les poissons migrateurs ou sédentaires peuvent circuler librement dans le fleuve. Nous poussons la porte du parc TREK’ILE et empruntons le cheminement bien aménagé, documenté, qui nous immerge tour à tour dans des zones boisées où le lierre est omniprésent, des clairières humides alimentées en eau par deux pompes agricoles, des anciens vergers… Quelques noix tombées sur les sentiers font le bonheur de certains gourmands ! Un ancien pigeonnier accueille maintenant de nombreuses chauves-souris, mais nous ne les avons pas vues !
Ce vaste patrimoine naturel va tranquillement passer l’hiver, puis permettre aux oiseaux de nidifier et aux migrateurs de faire halte, car TREK'ILE va fermer jusqu’au printemps prochain.
Sans aucun doute, nous aurons plaisir à y revenir.
L’île Nancy, également appelée île d’Andrésy, est une île de la Seine, longue de 3 000mètres environ, située dans les Yvelines entre Andrésy (commune à laquelle elle est rattachée administrativement) et Achères.
L’île est le résultat de la réunion au milieu du XIXe siècle, pour faciliter la batellerie, de trois îles : l’île Nancy qui faisait face à la ville d’Andrésy, l’île du Devant, en grande partie artificielle construite sous Colbert, et l’île d’en Bas, la plus en aval.
Anderitum : nom antique de la ville d'Andésy
La galère antique rappelle que les romains avaient installé une flotte
au confluent de la Seine et de l'Oise.
Le blason de la ville d'Andrésy :
Les fleurs de lys et les crosses du blason de la ville sont en souvenir de la possession des terres d'Andrésy par le chapitre de Notre-Dame de Paris de 829 à 1789.
Cette proposition a été approuvée lors du Conseil municipal d'Andrésy le 27 novembre 1948.
La randonnée du 4 octobre 2018 a rassemblé 25 participants. Elle a permis d'apprécier les perspectives du parc du château de Versailles autour de son grand canal, puis de la pièce d'eau des Suisses où le groupe des randonneurs a sorti son pique-nique..
Après cette pose de mi-journée, passage au jardin des Récollets, à la cour des senteurs, devant la salle du jeu de Paume qui est malheureusement fermé cet après-midi.
Départ et retour par la gare de Versailles Rive Droite.
Le Grand Trianon
Le château de Versailles en vue à l'autre bout du grand canal
Les oiseaux du Grand Canal
Le groupe des randonneurs devant la pièce d'eau des Suisses Les animateurs du jour
Le circuit du jour sources traces GPS Dominique E.
Les Etangs de Hollande :
Une petite randonnée au départ du parking de l'étang de Saint-Hubert (N48,7073°E1,8542°) référencé sur Le Perray-en-Yvelines : Les étangs de Hollande.
Le tour des étangs, qui fait un peu moins de 10 kilomètres, n'est pas possible intégralement, du fait de marécages ou de parcelles de reboisement principalement sur la partie sud-est de sa superficie.
A voir durant cette journée à allure modérée : le pavillon de Chasse de Napoléon et son pont, la
faune sauvage : mouettes, cormorans, hérons, cygnes ..., une table immense pour pique-niquer (plus de 20 places) au parking des cars à la base de Loisirs des étangs de Hollande au kilomètre 5,7.
la base de Loisirs est payante, la Table du Roi au kilomètre 8,0, les grands haras de Corbet
L'ancien château de Saint-Hubert, à priori en ruines, de l'architecte du roi Ange-Jacques Gabriel n'est pas accessible par l'ouest ce jour, mais peut-être par la D191 à l'est ?
L'ancien château de Saint-Hubert représenté en peinture
Vue aérienne actuelle et plan du reste du château
Excellente ambiance de cette randonnée au tracé hors balises et des risques de pluie et de vent violent, avec 6 nouveaux ou récents randonneurs enthousiastes... mais la randonnée était à peine terminée que les pluies diluviennes s’abattirent sur... nos véhicules en retour sur Houilles. Ouf !!
Merci à Dominique E pour son aide précieuse et son tracé GPS, à notre serre-file du jour Jocelyne F. et à Nicole C. qui s'est dévouée pour aller chercher son automobile alors que les autos faisaient défaut au départ de cette randonnée
Le nom de « Hollande » serait dérivé d'Orlande, du nom d'un ancien château local. Sur la carte des chasses de Henri IV au château de Fontainebleau à la galerie des Cerfs, réalisées entre 1601 et 1608 par Louis Poisson, refaites sous Napoléon III, on peut lire « Holande Relais » et une route s’appelant « Taillis à la Malmaison au houlière d'holarde ».
Les étangs de Hollande sur la
carte des chasses de la Galerie des Cerfs de Henri IV; Château de Fontainebleau
L'ensemble des étangs et ouvrages hydrauliques font partie du réseau supérieur des étangs et rigoles, ménagé entre 1683 et 1685 sous la conduite du ministre Louvois pour compléter l’approvisionnement en eau du château de Versailles. Louvois commissionne Vauban pour faire drainer le plateau de Rambouillet et construire le réseau d'étangs, rigoles et aqueducs.
A 174 mètres d'altitude les étangs de Hollande sont les plus élevés du dispositif hydraulique qui permet d'alimenter les fontaines, entièrement par gravité et sans machinerie, de levage des eaux.
Voir plan ci-dessous.
Plan général des étangs et rigoles de Versailles (relevé en 1812)
Le circuit du 12 août 2018 : Sainte Mesmes, les sources de l'Orge d'après tracé GPS Marc
La fontaine de Sainte Mesme
(XVIème siècle)
Classement par arrêté du 17 septembre 1952
Propriétaire: Propriété de la commune
Date de protection: 17/09/1952 classée MH
Adresse: 1, rue Charles Legaigneur
Au Vème siècle, sainte Mesme était la fille du roi franc Dordanus (Rex Dordanus). L'un des domestiques de la maison de Dordanus lui fit connaître la religion chrétienne sans que ses proches ne le sachent. Furieux d'apprendre que sa fille reniait les dieux païens, il demanda à son fils Mesmin de trancher la tête de sa sœur pour sauver l'honneur de la famille.
Mais les Francs ne lésinaient pas sur les sacrifices. Saint Mesmin enterra la tête de sa sœur juste à l'endroit où jaillit une source miraculeuse. Son eau guérit des fièvres.
Rex Dordanus.
En ſecond lieu, i’apprend par la Legende de Saincte Meſme, que ce Rex Dordanus, dont i’ay
parlé cy deuant, homme Payen, demeuroit au lieu dict Saincte Meſme, demie lieuë au deſſus de Dourdan, & auoit vne fille nommée Meſme, laquelle fit profeſſion du Chriſtianiſme àſon deſceu: à cauſe de quoy (& pour n’eſtre deſcouuerte) elle ſe retiroit ordinairement prez d’vne fontaine, où elle faiſoit ſes ſecrettes prieres; mais en fin, ayant eſté deſcouuerte, & n’ayant peu eſtre diuertie, il luy fit trencher la teſte par la main propre de Meſmin ſon frere, lequel (adjouſte le vulgaire) ayant recogneu ſa faute, fut baptiſé, & ſe relegua quelque temps dans la foreſt prez d’vne fontaine où il fit penitence.
La difficulté que ie trouue en ceſte Hiſtoire eſt de ſçauoir, ſi RexDordanus doit eſtre interpreté
Roy Dourdain: auquel cas ie croirois qu’il auroit eſté l’autheur de Dourdan, & luy auroit donnéſon nom: ou bien ſi on doit expliquer Roy de Dourdan, (car l’vn ſe peut dire auſſi toſt que l’autre:) & lors il faudroit conclure neceſſairement que Dourdan auroit eſté le plus ancien; mais quoy qu’il en ſoit de cecy, on peut eſtablir pour fondement, que Dourdan eſtoit du temps que le Paganiſme regnoit en France, puiſque Rex Dordanuseſtoit Payen.
Ie ne doute pas que quelque poinctilleux n’accuſe ceſte Legende de ſuppoſition, à cauſe de ces
termes Rex Dordanus, n’eſtant croyable qu’en ce pays y aye eu vn Roy, & que ce mot Dordanus ne reſſent point vne ſi grande antiquité, au contraire ſemble auoir eſté fabriqué nouuellement ſur la dénomination moderne de Dourdan, qui eſtoit autrement appellé par les plus vieux (comme i’ay dit cy-deuant) Dordinga & Dordingtum, ſuiuant quoy vn Autheur celebre (parlant de la riuiere de Dourdan) dit, Orgia alluit Dordingam, quam vulgò Dordanum incolæ vocant. Mais ie reſpondray trois choſes. La premiere, que ceſte Legende eſt approuuée de l’Eueſque, & ſe lit dans l’Egliſe aux iours de la feſte de Saincte Meſme, c’eſt pourquoy il n’y a apparence de ſuppoſition,
joinct qu’il n’y a aucune memoire ny par tradition ny autrement, depuis quand elle a eſté introduite, & qu’elle a touſiours eſté curieuſement conſeruée par les Seigneurs du lieu, qui la reſeruent comme vn precieux threſor. La ſeconde, que ce tiltre Rexne veut ſignifier que Seigneur de qualité : ainſi en a vſé l’Euangeliſte, Regulus quidam ; & Monſieur de Thou en ſon Hiſtoire (parlant d’vn Comte, Baron, ou autre) ſe ſert de ce terme Regulus. Quant à Dordanus, il ſe peut faire que quand on a fait vne ſeconde copie de ceſte Legende, quelqu’vn voulant faire le ſçauant, a ſupprimé l’ancien mot qu’il croyoit eſtre barbare ou fautif, pour y mettre ce nouueau. La troiſieſme & derniere, à laquelle ie ne preuoy point de reſponſe, eſt, que toutes les marques circonſtanciées de ceſte Hiſtoire ſe trouuent encores aujourd’huy ſur le lieu: car joignant le village de Saincte Meſme (la prairie neantmoins entre-deux) ſe trouue vn
grand champ dans lequel (ſi on fouïlle vn pied & demy) on trouue vn lict de chaux & ciment ſur le terrain qui n’eſt que ſable, & ſur ce lict du carreau blanc entremeſlé de noir large comme l’ongle, à la moſaïque, qui fait juger qu’en cét endroit eſtoit la ſalle de quelque ſomptueux Palais, & que quelque Seigneur de grande qualité y demeuroit; veu meſme qu’on y trouue tous les iours des pieces de marbre ouuré, & encores depuis peu vne main fort bien taillée. Or n’y ayant autre Hiſtoire ny tradition qui parle de celuy qui a habité ce Palais, & d’ailleurs l’eſtat preſent des choſes faiſant aſſez juger de ſon ancienneté, pource que tant de terres ne pourroient auoir eſté amaſſées ſur ſes ruines qu’apres pluſieurs ſiecles eſcoulez, joinct qu’en ce lieu ſe monſtre vne fontaine fort bien entretenuë, qu’on dit eſtre celle vers laquelle ſe retiroit Saincte Meſme, & au deſſus dans la foreſt vne autre pres laquelle on dit que Meſmin faiſoit penitence apres auoir eſté conuerty, il n’y a plus lieu de combattre ceſte Legende, ny rejetter l’Hiſtoire que i’en tire, pour marquer l’ancienneté de Dourdan.
Images du jour
Les randonneurs du jour devant la fontaine Sainte-Mesme
Merci à Philippe et Joël pour cette belle randonnée.
Altimétrie de la randonnée et ses équivalents kilométriques
Une randonnée de 12 kilomètres avec peu de dénivelée dans un paysage boisé et une campagne de champs colorés par les fleurs de colza.
9 randonneurs démarrent près de la mairie de Villiers-le Mahieu, village de 730 habitants et situé prés du parc Zoologique de Thoiry.
Mon ancienne voisine de Boulaincourt, Janine, s'est jointe à notre groupe après nous avoir accueilli dès notre arrivée sur place.
La seule montée de ce circuit, visible d'ailleurs sur la courbe altimétrique écrite ci-dessus, se situe à l'entrée du bois des Bruyères.
Après la traversée du Bois des Pauvres, le groupe s'arrête pour la "pause banane", puis la traditionnelle photographie de groupe prés de l'étang de l'Heudelimay. Cet étang, du nom du ruisseau qui prend sa source à l'étang, se jette dans le Lieutel, qui lui, rejoint la Mauldre, pour arriver dans la Seine. .
Le PR longe les murs du parc Zoologique de Thoiry et juste avant de traverser la route d'Autouillet, notre groupe aperçoit quelques animaux du parc animalier.
Quelques animaux de la réserve africaine de Thoiry
Traversée des Maillerettes, de l'aqueduc de l'Avre (1) (en souterrain) avant d'arriver dans le village de Boulaincourt où la pluie s'annonce.
(1) Deux mots sur l'aqueduc de l'Avre :
L’aqueduc de l’Avre est l’un des ouvrages qui alimente la ville de Paris en eau potable. Inauguré en 1893. il achemine 80 millions de litres (sur un total de 680 millions de litres) par jour depuis le Drouais en Eure et Loir.
L'aqueduc de l'Avre fait partie du système complexe d’approvisionnement en eau potable de la
capitale. Celui-ci comprend des sources et puits profonds répartis dans un rayon de 175 kilomètres autour de Paris d’une part, et des usines de traitement d’eau de rivière d’autre part.
Il est géré par la société Eau de Paris, anciennement appelée SAGEP, Société anonyme de gestion des eaux de Paris.
L’acheminement de l’eau se fait par simple gravité : l’altitude
L'aqueduc à Beynes des sources dans la région de l’Avre est supérieure de 40 mètres au niveau du réservoir de Saint-Cloud, leur point d'arrivée. Plusieurs sources sont captées dans la région de Dreux, dans le bassin d'alimentation de l'Avre.
Le pont-aqueduc traversant la Seine à Boulogne-Billancourt
Notre ancienne voisine de ce village, Marie-Thérèse nous propose son hangar agricole afin de pique-niquer à l'abri de la pluie. Vu le manque de protection avant plusieurs kilomètres, le groupe accepte cette hospitalité avec plaisir.
Après cette halte qui permet aux randonneurs de se sustenter, direction le Clos Lorget, puis l'imposante ferme de Maizelan.
La ferme de Maizelan actuelle et avant (carte ancienne)
Les champs de colza, décor coloré de toute notre journée de randonnée
La ferme de Maizelan :
Au Moyen-Age, la paroisse de Villiers-le-Mahieu comprenait deux fiefs : ceux de Maizelan et de Petit-Mont.
Au XIIIème siècle, la famille de Maizelan est très importante et construit un château fortifié. L'actuel château de Launay (à 600 mètres du PR) a été reconstruit sur son emplacement en 1652 par
. Il est actuellement centre de réception et de séminaires.
La ferme de Maizelan comporte d'importants corps de bâtiments, étables, granges et entrepôts
de matériel pour son activité. De par sa conception architecturale, on retrouve la forme en U des enceintes des maisons fortifiées du Moyen-Age, la ferme étais jadis entourée de douves. On peut déduire que le lieu est resté sensiblement le même au cours des siècles.
La photographie jointe représente la ferme, un siècle auparavant
Sources : TopoGuide "Les Yvelines ... à pied" Boucle de Villiers-le-Mahieu PR17.
Le sentier PR se prolonge à travers les champs de colza avant de rejoindre le GR11 sur une distance de 250 mètres. Après la traversée du ru Delaunay, celui est quitté pour rejoindre le PR par l'OZier, les Mares et Féranville.
Le circuit se prolonge par les Champs Fermier, la traversée du Bois des Fontaines, les Fourneaux, avant de rejoindre Villiers-le-Mahieu et notre point de départ, la mairie-école du Village.
L'école mairie de Villiers-le-Mahieu, carte postale ancienne
Images du jour
Histoire de Villiers-le-Mahieu :
Les premiers écrits mentionnant l'existence du village datent de l'an 768 (Villare) . Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Villiers-le-Voltaire en 1789. En 1793, le nom de la commune était Villers le Maheu, puis Villiers-le-Mahieu en 1801.
- Villiers du bas-latin villare, dérivé de villa entré en composition, nous le savons, avec des
noms de personnes antéposés, indice de formation du haut Moyen-Âge. Mahieu est un ancien prénom du Moyen Âge, représentant la forme populaire de M
Les premiers Mahieutins, habitants de Villiers-le-Mahieu, ont été des hommes du Néolithique comme en témoignent les différents silex taillés et polis retrouvés sur le territoire de la commune.
À partir de cette époque, on peut suivre son évolution à travers l'histoire des différentes familles des seigneurs des lieux (familles de Maselant, de Mesnil-Simon, de Bullion, de la Haye, de Vaultier...).
Les archives des différentes abbayes qui ont possédé des propriétés à Villiers (les abbayes de Saint-Germain-des-Prés, de Saint-Denis ou de Neauphle-le-Vieux fournissent aussi de précieux renseignements.
L'agriculture a longtemps été la principale activité du village.
Le château de Villiers a appartenu à Bernard et Annabelle Buffet de 1972 à 1979.
UN PEU D’HISTOIRE DU VILLAGE PAR JANINE
Au Moyen-Age, Maizelan et le Petit Mont s’appelaient des fiefs, ils étaient habités par des seigneurs vassaux du comté de Montfort-l’Amaury.
Le premier château construit appartenait à la famille de MAIZELAN.
Au XIVème, c’est la famille de MESNIL-SIMON qui est propriétaire du château de Launay.
Au XVIIème , il devient la propiété de Claude de BULLION,il le reconstruit sur l’emplacement du château primitif .
Autour du château se trouvaient de larges fossés remplis d’eau qui se déversaient dans un petit rû appellé rû de la Coquerie.
La construction est massive, avec ses douze tourelles sur les angles et les cotés, sa porte massive flanquée de deux tourelles, son pont-levis.
Claude de Bullion était surintendant des finances de Louis XIII. En 1632, il offrit un grand diner aux gentilshommes de la cour et fit apporter à la fin du repas un bassin rempli de louis d’or. Il engagea ses convives à prendre ce qu’ils souhaitaient pour en répandre la plus grande quantité possible. Ce fut un certain Bautru qui en emporta le maximum grâce à l’ampleur de son chapeau.
Ensuite le château sous la Révolution devint la propriété de Nicolas- Louis de Lahaye.
Ensuite plusieurs propriétaires se succédèrent.
La famille de Rohan-Chabot entreprit sa restauration au XXème siècle.
Dans les dépendances se trouvait une grande ferme.
De 1971 à 1979, il fut la résidence du peintre Bernard BUFFET et de sa femme Annabelle. Leurs trois enfants ont été scolarisés à l’école de Villiers-le-Mahieu.
Pendant plusieurs années, le propriétaire se nomme Jean-Louis Chaufour, le château a été rénové et transformé en un hôtel de luxe « Relais et Château ».
Le château de Villiers a changé dernièrement de propriétaire, un industriel français.
L'église Saint-Martin de Villiers-le-Mahieu
L’église primitive, construite en 768, était faite de torchis et de bois.
Elle fut remplacée au XIIème, par cette église dédiée à Saint-Martin construite en pierre de Bazemont et de Vernon.
Elle est encore entourée par le cimetière.
Dans l’entrée couverte, avant le porche, se trouve une sculpture en bois polychrome représentant Saint-Martin sur son cheval découpant avec son épée un pan de son manteau pour le donner à un vieillard.
L’église, très simple, comporte une nef unique terminée par un chœur à trois pans voûté plein cintre. Le clocher hexagonal est surmonté d’une flèche pyramidale.
Le chœur est entouré de boiserie. Derrière l’autel un panneau de bois peint représente Saint-Martin.
Une pierre tombale sur laquelle on peut lire : « ici git Mesnil-Simon du dit lieu, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, conseiller et chambellan de Monseigneur le duc d’Anjou, lequel décéda le 20 avril 1584 »
La loge des margulliers (membre d’un conseil d’une paroisse) est encore présente. Là se jugeaient les litiges entre paroissiens.
L’église faisait partie du domaine de l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés à Paris. Elle possédait des terres labourables qui fournissaient blé, céréales et vins pour l’alimentation des moines parisiens. Les vignes se trouvaient principalement sur Boulaincourt et sur la parcelle appelée « La Vieux Vigne ».
Caractéristiques de la randonnée sous Openrunner téléchargeable sur le site https://www.openrunner.com/ identifiant : 8602548
La source de cette randonnée est le TopoGuide "Les Yvelines... à pied PR17" et le circuit parcourt les sentiers PR 26, 48 et GR11. A rajouter au prochain parcours les châteaux de Thoiry et Villiers-le-Mahieu prolongeant de quelques centaines de mètres le circuit.
Merci à Philippe et Joël, nos animateurs. Un bonjour à Janine, notre accompagnatrice de la
15 randonneuses et randonneurs sont au départ de cette boucle au départ du village de Villepreux.
Direction ouest, puis plein azimut 110° par un sentier qui nous aurait mené direct et dans le même axe que le grand canal du château de Versailles.(voir carte ci-dessous)
Le château de Versailles est à 8 kilomètres de Villepreux
Versailles n'est pas à notre programme, et après avoir traversé le ru de l'Oisemont, direction le beau village de Rennemoulin par de grandes lignes droites traversant les champs.
Une halte dans le village de Rennemoulin traversé par le ru de Gally
Durant notre pose photographie devant le lavoir de Rennemoulin, un groupe de l'association "Traversons nos murs" se joint à nous, grossissant l'effectif des randonneurs d'un seul coup.
Le village de Rennemoulin et le ru de Gally
Le ru de Gally :
Le Ru de Gally que nous avons rencontré à Villepreux et à Rennemoulin, prend sa source dans le Parc de Versailles à l'est de la Ferme de Gally entre le Grand Canal et le parc du Grand-Trianon.
En aval de la Ferme de Gally, il traverse Thiverval-Grignon et notamment le domaine de l'Institut national agronomique Paris-Grignon ainsi que le moulin de la Bonde à Crespière, propriété de Georges Brassens de 1958 à 1971.
Ce ruisseau d'une longueur de 21.9 kilomètres, se jette dans la Mauldre avant de traverser 13 communes.
Photographie des randonneurs avec le groupe de l'association "Franchissons nos murs"
De Rennemoulin à Villepreux avec une belle vue sur les environs
Le vieux village de Villepreux
La maison Saint-Vincent à Villepreux 1618
Cette magnifique maison, située à Villepreux dans les Yvelines, près des Clayes sous Bois, faisait partie de la deuxième maison de charité du royaume, créée par Vincent Depaul en 1618. Celui-ci fut aidé par Madame Legras (Louise de Marillac), et d'une jeune bergère de Suresnes,
Marguerite Nezeau. Cette maison, délaissée par ses propriétaires, et en très mauvaise état, fut vendue à la mairie de Villepreux en 1977, après avoir été inscrite à l'inventaire des monuments historiques en 1975.VILLEPREUX :
Ilot de verdure, niché au creux du Val de Gally, Villepreux est un site protégé, dans le prolongement du château de Versailles et de la chambre du Roi. C'est certainement un des plus anciens villages du Parisis. Son existence, constatée en 856, remonterait à l'époque gallo-romaine, comme en témoigne la découverte en 1894, sur le plateau sud du village, de 17 sépultures gallo-romaines. Depuis 866, il est trouvé Villa Porcorum (domaine des porcs), Villa Pirosa, Villa Pirorum (des poires), Villa Petrosa (des pierres), Villperour, Villaperor, Villapereur (des lépreux).
Origines latines, romaines, celtiques, est-ce la ville des poires ? la ville des pierres ? Ce fut la ville des lépreux, au XIIème siècle, puisqu'il existait une maladrerie, près de Grand'Maisons, au lieu dit Saint-Vincent.
La maison Saint-Vincent rue Pierre Curie
"Villepreux, un siècle d'images" Mairie de Villepreux, 1993 SAINT VINCENT DE PAUL : Né en 1581 au village de Pouy, près de Dax, prêtre renommé pour sa charité qu'il exerça auprès des galériens, dont il était aumônier, des enfants trouvés et des populations rurales. Vincent Depaul fut aussi aumônier de la Reine Marguerite (épouse du roi Henri IV), curé de campagne à Clichy, et précepteur des enfants de Philippe de Gondi. De 1616 à 1637, Vincent multiplie les charités, la première à Châtillon sur Chalaronne, dans l'Ain, la seconde à Villepreux, en région parisienne. En 1633, il fonde la Compagnie des Filles de Charité, appelées Sœurs de Saint Vincent de Paul. Il sut trouver l'appui des Gondi, l'aide personnelle de Louis XIII, mort dans ses bras en 1643. Il fut proche ainsi de deux rois de France.
L’homme d’église, qui a œuvré toute au long de sa vie pour soulager la misère de ses semblables, a en effet été nommé curé de Clichy en 1612. Monsieur Vincent, mort en 1660, fut canonisé en 1737 par le pape Clément XII.
Revenons à notre randonnée où des participants n'ont pas pu être libéré, malheureusement, durant le parcours :
Nous les libérerons dès la prochaine randonnée à Villepreux.
13 courageux randonneurs ont osé braver le temps annoncé par la météo et se sont lancés sur les chemins en partant de la gare de JOUY EN JOSAS pour découvrir le pays d'OBERKAMPF, la maison où il a vécu et est enterré et où il a créé la manufacture de toiles imprimées, la fameuse toile de Jouy.
Le temps menaçant, un arrêt pique-nique a été fait dans le parc du Val d'Albian ou la pluie nous a attrapés juste après la pose.
Route, gadoue, chemins forestiers, champs de perce-neige et de jonquilles ont pimenté notre parcours en passant par Saclay, les Loges en Josas, pour finir en longeant la Bièvre, en écoutant
l'eau couler avec un fort débit mais toujours aussi agréable à suivre.
6 hérons et des oies bernache posés dans les champs nous ont fait un petit clin d’œil sur ce parcours de 16 km avec un dénivelé de plus de 200 m que nous avons tous bravés fièrement.
Janine V.
La fleur des randonneurs du jour
Le circuit du jeudi 8 mars 2018 : 16 kilomètres et un peu plus de 250 mètres de dénivelée
Quelques images du jour de Jean-Pierre
Carte du jour : IGN 1/25.000 : 2315 OT Carte de randonnée PALAISEAU ARPAJON
... en passant par le château du Val et la mare aux canes
Dimanche 7 janvier 2018, jour de l'Epiphanie, Elisabeth et Jean-Noël nous conduisent de la gare de Maisons-Laffitte vers la forêt de Saint-Germain pour une boucle qui va passer par le château du Val, la mare aux canes, notre halte pique-nique
De la gare de Maisons-Laffitte à l'orée de la forêt
Le GRP est semé d'embuches et de bûches...
Le château du Val et ses visiteurs du jour
La mare aux canes et ses autres baigneurs
Le circuit du jour.
Il manque sur l'image l'option nord, proposé en fin de randonnée par Élisabeth notre animatrice.
La galette de 16 heures à la salle Marceau. il y avait foule !
Merci à Élisabeth et à Jean-Noël, notre animatrice et animateur du jour et aux bénévoles de la
La randonnée du 3 décembre 2017 L : 14 kilomètres D+ : 245 mètres En bas, la courbe altimétrique du circuit reportée sur logiciel Openrunner
Quelques images de la randonnée du 3 décembre 2017 qui a rassemblé 26 randonneuses et randonneurs au départ de la gare de Villennes-sur-Seine.
Une boucle de 14 kilomètres, passant par Médan, les lieux-dits Les GlaiZes, Les Renardières, Les Roussières, le Petit Parc, le Tremblay, la Clémenterie, le Coteau via le PR et le GR26; retour par la gare de Villennes-sur-Seine.
L'église de Villennes-sur-Seine Le kiosque du centre ville
Le parc de Villennes-sur-Seine Le château de Médan
L'église Saint-Germain de Médan
La Maison d'Emile Zola Le musée réouvrira ses portes en 2019 avec la création du Musée Dreyfus
Le circuit de la randonnée du jour et ses caractéristiques Sources traces GPS Marc
Quelques images de la randonnée du jour
Source de la randonnée du 3 décembre 2017 : TopoGuide "Les Yvelines ... à pied" PR9
Merci à Eliane et Jean-Claude V., nos animateurs de la randonnée du jour.
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