Dimanche 8 Avril, jour de grèves SNCF et du Marathon de Paris, évènements qui n'ont pas fait renoncer 34 Randonneurs Ovillois à participer à la Rando dans le Bois de Vincennes, couronnée par un concert en l'Eglise St-Gabriel de Paris, proposé par le "Chœur Francis Poulenc".

Un beau circuit de 14 km, concocté, adapté sur place et guidé par notre ami Jean-Pierre.

Rando effectuée en longeant le Fort de Vincennes et passant par le Lac des Minimes, la Cartoucherie et son Théâtre du Soleil (fondé par Ariane MNOUCHKINE), le Carrefour de la Pyramide et son Obélisque, le ruisseau de Gravelle, le Lac Daumesnil, avec pique-nique au soleil dans l'Île de Reuilly où s'ébattaient des couples de cygnes, d'oies bernaches, canards et autres foulques...

Les randonneurs sur l'Ile de Reuilly et son  temple d'Amour

Photos de groupe, puis direction le Lac de St-Mandé pour rejoindre la Porte du même nom et l'Eglise Saint-Gabriel.

Superbe randonnée printanière, bucolique, dans le Bois de Vincennes, une merveille d'arbres fleuris, de pelouses odorantes, et le gazouillis des oiseaux.

Vincennes, un superbe endroit !  A renouveler quelle que soit la saison.

Un ravissement clôturé par notre traditionnel Concert donné par le Chœur Francis Poulenc et l'Orchestre de Chambre d'Île-de-France avec au programme, deux créations mondiales et le magnifique GLORIA d'Antonio Vivaldi.

Vincennes, un superbe endroit !  A renouveler quelle que soit la saison.

Suzanne et Jean-Noël

Images : Jean-Pierre

15 randonneuses et randonneurs sont au départ de cette boucle au départ du village de Villepreux.

Direction ouest, puis plein azimut 110° par un sentier qui nous aurait mené direct et dans le même axe que le grand canal du château de Versailles.(voir carte ci-dessous)

Le château de Versailles est à 8 kilomètres de Villepreux

Versailles n'est pas à notre programme, et après avoir traversé le ru de l'Oisemont, direction le beau village de Rennemoulin par de grandes lignes droites traversant les champs.

Une halte dans le village de Rennemoulin traversé par le ru de Gally

Durant notre pose photographie devant le lavoir de Rennemoulin, un groupe de l'association "Traversons nos murs" se joint à nous, grossissant l'effectif des randonneurs d'un seul coup.

Le ru de Gally :

Le Ru de Gally que nous avons rencontré à Villepreux et à Rennemoulin, prend sa source dans le Parc de Versailles à l'est de la Ferme de Gally entre le Grand Canal et le parc du Grand-Trianon.

En aval de la Ferme de Gally, il traverse Thiverval-Grignon et notamment le domaine de l'Institut national agronomique Paris-Grignon ainsi que le moulin de la Bonde à Crespière, propriété de Georges Brassens de 1958 à 1971.

Ce ruisseau d'une longueur de 21.9 kilomètres, se jette dans la Mauldre avant de traverser 13 communes.

La maison Saint-Vincent à Villepreux 1618

  Cette magnifique maison, située à Villepreux dans les Yvelines, près des Clayes sous Bois, faisait partie de la deuxième maison de charité du royaume, créée par Vincent Depaul en 1618.
Celui-ci fut aidé par Madame Legras (Louise de Marillac), et d'une jeune bergère de Suresnes,

Marguerite Nezeau.
Cette maison, délaissée par ses propriétaires, et en très mauvaise état, fut vendue à la mairie de Villepreux  en 1977, après avoir été inscrite à l'inventaire des monuments historiques en 1975.VILLEPREUX  :

   Ilot de verdure, niché au creux du Val de Gally, Villepreux est un site protégé, dans le prolongement du château de Versailles et de la chambre du Roi.
C'est certainement un des plus anciens villages du Parisis. Son existence, constatée en 856, remonterait à l'époque gallo-romaine, comme en témoigne la découverte en 1894, sur le plateau sud du village, de 17 sépultures gallo-romaines. Depuis 866, il est trouvé Villa Porcorum (domaine des porcs), Villa Pirosa, Villa Pirorum (des poires), Villa Petrosa (des pierres), Villperour, Villaperor, Villapereur (des lépreux).

Origines latines, romaines, celtiques, est-ce la ville des poires ? la ville des pierres ? Ce fut la ville des lépreux, au XIIème siècle, puisqu'il existait une maladrerie, près de Grand'Maisons, au lieu dit Saint-Vincent.

La maison Saint-Vincent rue Pierre Curie 

"Villepreux, un siècle d'images" Mairie de Villepreux, 1993
  SAINT VINCENT DE PAUL  :
   Né en 1581 au village de Pouy, près de Dax, prêtre renommé pour sa charité qu'il exerça auprès des galériens, dont il était aumônier, des enfants trouvés et  des populations rurales. Vincent Depaul fut aussi aumônier de la Reine Marguerite (épouse du roi Henri IV), curé de campagne à Clichy, et précepteur des enfants de Philippe de Gondi.
De 1616 à 1637, Vincent multiplie les charités, la première à Châtillon sur Chalaronne, dans l'Ain, la seconde à Villepreux, en région parisienne.
En 1633, il fonde la Compagnie des Filles de Charité, appelées Sœurs de Saint Vincent de Paul.
Il sut trouver l'appui des Gondi, l'aide personnelle de Louis XIII, mort dans ses bras en 1643.
Il fut proche ainsi de deux rois de France.

L’homme d’église, qui a œuvré toute au long de sa vie pour soulager la misère de ses semblables, a en effet été nommé curé de Clichy en 1612.
Monsieur Vincent, mort en 1660, fut canonisé en 1737 par le pape Clément XII.

Revenons à notre randonnée où des participants n'ont pas pu être libéré, malheureusement, durant le parcours :

Nous les libérerons dès la prochaine randonnée à Villepreux.

Jean-Pierre.

Sur les chemins de Sigrancia

Ce 11 mars 2018, nous sommes 15 randonneurs au départ à Chérence (anciennement Sigrancia), village situé sur la route des Crêtes entre Vétheuil et La Roche-Guyon. ‌
Nous nous dirigeons plein sud vers la Réserve Naturelle des Coteaux de la Seine où nous apprécions la  vue sur la boucle de Moisson et le donjon de la Roche-Guyon (ciel dégagé et soleil à l'est).

Nous descendons dans la vallée du Ru-de-la-Goulée pour remonter vers Villers-en-Arthies.  Nous faisons alors une entorse au circuit prévu pour aller au centre du village voir l'église entourée de son cimetière et le château .

L'église Saint-Martin de Villiers-en-Arthies

Après la traversée du Bois de Villers, nous admirons la ferme de Méré avec sa haute tour

médiévale, son imposant colombier et son harmonieux corps de logis. Avant

le village de Chaussy, nous apercevons, sur une hauteur, le château de Villarceaux (18ième siècle); nous déjeunons bien installés sur le talus du chemin creux, face au soleil.

Avant d'arriver à la ferme du Chesnay nous cheminons sur une large allée herbeuse bordée d'arbres fruitiers rectiligne et longue de 1 km.
Petite incursion dans la Forêt Régionale de la Roche-Guyon avant de regagner nos voitures à Chérence. 

Pour les participants, les difficultés (20 km, 300 m de dénivelée,passages très boueux) ont été largement compensées par la variété des paysages, un soleil généreux (pas une goutte de pluie) et une température agréable autour de 16°C.

Joël

Images, traces GPS : Marc, Patrick et Jean-Noël

Le groupe des grands randonneurs du jour

La fiche Rando Vexin, sources : "Passion-Rando"

Lien Wikipédia Chérence (160 habitants) : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A9rence

Carte postale ancienne du village de Chérence. En haut et à droite, son blason

et l'église de Nucourt par le bois de l'Ile du 4 mars 2018

et l'église de Nucourt par le bois de l'Ile du 4 mars 2018

 

Que dire de cette magnifique randonnée dans notre beau Vexin, si ce n'est : Oh que d'eau, que d'eau.

 

C'était clair comme de l'EAU de roche que nous aurions des trombes d'EAU, tout au long de notre circuit, nous avons eu beau dire fontaine nous ne boirons pas de ton EAU, rien n'y a fait. Certains ont même dit : consommée avec modération l'EAU ne peut pas faire de mal. Mais non décidément, non, nous n'étions pas comme des poissons dans l'EAU et pourtant.....

 

......... un randonneur doit savoir s'adapter et ce ne sont pas les 24 courageux qui me contrediront. Trempés nous l'avons été, du premier au dernier kilomètre, Kway, cape, chaussures ..... rien n'a résisté, mais nous n'avons pas perdu notre bonne humeur.

 

Heureusement un thé bien chaud à Magny a fait notre bonheur avant de prendre le chemin du retour.

 

Peut-être l'année prochaine au printemps pourrons-nous reprendre ce circuit afin de découvrir les paysages restés dans les nuages.

 

Dominique E.

L'église Saint-Quentin de Nucourt :

Le début de la construction du clocher central se situe vers 1175 et celle du choeur vers

1210-1220. La fin des travaux, de la nef et des bas-côtés peut être datée vers 1540; celle du clocher-porche vers 1560 (architecte Jean Grapin).

Ce sont ces dates qui vont imposer les styles, gothique, gothique flamboyant et Renaissance de cette église dont les richesses intérieures sont impressionnantes.

Voir lien : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Saint-Quentin_de_Nucourt

Vu sur le circuit :

Carrières et fours à chaux :

2 activités qui ont permis l'essor économique et la démographie de la commune.

Du calcaire extrait des carrières...

A Nucourt, les formations géologiques sont essentiellement issue du Tertiaire (- 65 à 2,6 millions d'années). Les différentes couches sont formées de calcaire, marne, sable et limons. Pendant longtemps, Nucourt a exploité les richesses de son sous-sol en

extrayant le calcaire des carrières souterraines. Les pierres de taille et moellons extraits ont surtout servi à la construction d'habitations. Au début du XXème siècle, la culture du champignon a remplacé l'extraction de la pierre devenue moins rentable en raison de l'apparition et la concurrence de nouveaux matériaux de construction.

Pendant la seconde guerre mondiale, les militaires allemands installent dans une partie de ces carrières une unité de fabrication de V1, des bombes volantes considérées comme les  premiers missiles de l'histoire de l'aéronautique. Durant l'été 1944, les alliés bombardent par trois fois la commune en utilisant 6000 bombes perforantes. Nucourt est en grande partie détruite et 8 personnes sont tuées.

Le camp de César : une fortification celtique en réalité

Le camp de César de Nucourt est un retranchement de hauteur aménagé sur l’extrémité escarpée d'un plateau calcaire appelé "éperon barré". un large fossé entaillant profondément le sous-sol calcaire coupe transversalement le plateau du nord au sud et protège ainsi un espace de près de 2 hectares. Ce fossé de plus de 150 mètres de long a permis d’extraire un matériau pour l'élaboration d'une levée ici en mur de 5 mètres de large.

Ce rempart fut construit aux VI-Vème siècles avant notre ère (âge du fer), puis réaménagé à plusieurs reprises au Haut Moyen-Age.

Ce site bénéficie depuis 2004 d'une fouille archéologique associé à un centre d'initiation à l'environnement et à l'archéologie destiné aux scolaires des écoles primaires et aux collégiens du Val-d'Oise.

Sources de la randonnée : TopoGuide "Le Parc naturel régional du Vexin français... à pied"  PR26 L'église de Nucourt par le bois de l'Ile"

En ce dimanche 4 février, alors que la météo annonçait une journée sans pluie (enfin) avec promesse d'éclaircies l'après-midi malgré une température demeurant hivernale, nous voilà partis en direction de Commeny,  petite commune typique du Vexin qui renferme « La Maison du Pain » ; installée dans l'ancien grenier à farine d'une boulangerie toujours en activité (non visitable le jour de notre venue).

Un parcours de 15 km intitulé « L'Eau et le Pain » attendait alors les 15 participants que nous étions :

• Pain : pour rappeler la vocation céréalière de la région,
• Eau : de par la présence de nombreux rus, marais et étangs dans les alentours.

Notre périple débuta tout d'abord par un passage sur « La chaussée Jules César » ancienne

voie romaine vieille de plus de 2000 ans.

Celle-ci construite par décision de l'Empereur Auguste (27 avant J-C) reliait Lutèce (Paris) à Caracotinum (Harfleur) en passant par Rotomagus (Rouen ) et Juliobona (Lillebonne).

Des relais y étaient installés tous les 15 km tout comme des auberges tous les 40-50 km,

Un courrier entre Paris et Rouen pouvait ainsi être acheminé en une journée.

Oublié pendant longtemps, le parc naturel régional du Vexin, en 2000,  en restitua sa continuité sur 21 km entre Puiseux-Pontoise et Magny-en-Vexin.

Ce passage en plein champ obligea toutefois nos randonneurs à s'engoncer dans écharpes et bonnets de par le vent et le froid vif ressentis.

Après nous être enfoncés ensuite dans la Vallée aux Moines très boisée et parcourue de nombreux cours d'eau, nous sommes arrivés à l'étang de Vallière pour un repas bien mérité

 - Étang  aménagé à la fin du XVème siècle par les moines de Saint-Denis afin de fournir les poissons du Carême.

Actuellement, ce lieu est protégé pour la flore et la faune : il y a été répertorié :

• 220 espèces végétales                                           

  

• 74 espèces d'oiseaux                                                 Hel1ébore printanière
• 129 espèces d'insectes  et, en ce jour-même...
• ... 15 randonneurs (nous étions les seuls)

Le soleil enfin là, nous sommes repartis vers Commeny en profitant de belles échappées sur les forêts et paysages environnants.  

Deux beaux lavoirs bien restaurés sont venus compléter et terminer cette jolie randonnée.

A refaire notamment au printemps ou en automne.

Dominique S.

Dimanche matin plus d'une vingtaine de randonneuses et de randonneurs enfourche le RER A, puis le B, pour se retrouver sur le quai Saint-Michel

Direction le parvis de la cathédrale Notre-Dame afin de rencontrer notre premier cavalier : Charlemagne. Celui-ci est accompagné de ses Leudes (ses écuyers).

Charlemagne et ses Leudes :

En 1853, Louis et Charles Rochet se lancent dans la création d'un Charlemagne, à la suite de

deux autres statues équestres : Don Pedro 1er, à Rio de Janeiro et Guillaume le Conquérant à Falaise.

L’œuvre figure dans sa version en plâtre à l'exposition Universelle de 1867 et en bronze à celle de 1878 comme chef-d’œuvre de la production des fondeurs Thiébaut.

En 1879, le Conseil Municipal autorise l'exposition de la sculpture sur le parvis de Notre-Dame, mais elle n'est mis en place qu'en 1882 sur un châssis de bois recouvert de toile et demeure dans ses conditions provisoires pendant vingt-six ans. En 1895, la Ville de Paris acquiert finalement le monument en dédommageant les fondeurs du seul prix du bronze.

En ajoutant les deux figures en pied d'écuyers Roland et Olivier, les frères Rochet enrichissent la forme traditionnelle du groupe équestre en multipliant les axes de composition et les points de vue. L'intérêt du monument réside aussi dans sa recherche de vérité historique, reproduisant fidèlement des modèle supposé originaux, comme l'épée Durandal du musée de Madrid ou la couronne de Nuremberg conservée à Vienne.

Le point 0 des cartes, tout près de la cathédrale Notre-Dame 

Statue équestre d'Étienne Marcel :

En 1882, un concours est ouvert pour l'érection d'un monument à Étienne Marcel, prévôt des

marchands de Paris qui s'opposa au dauphin Charles V.

Pour les élus parisiens, l'hommage rendu au défenseur du pouvoir municipal face aux abus de la royauté rappelle le rôle exemplaire de la Capitale dans la naissance des nouvelles institution et célèbre symboliquement, dans un même monument Paris et sa République.

Le projet suscite de nombreux débats : certains élus préférant une figure debout, image d'un tribun, plutôt qu'un groupe  équestre au caractère royal ou militaire; de même, le côté de l'Hôtel de Ville est préféré à l'axe central de la façade car il permet une perception de profil du monument, plus favorable au groupe équestre.

Commencée par le sculpteur Idrac et terminée par son compatriote toulousain Marquestre, l’œuvre présente un équilibre de proportion, une puissance d'expression mêlée de vérité naturelle,  nettement inspirée des grands modèle de la Renaissance italienne. S'y ajoutent ici une volonté de reconstitution archéologique et un réalisme presque sévère, conformes au goût de l'époque.

Statue équestre de Louis XIV :

Cette statue est en plomb et non en bronze. Elle est l’œuvre du Bernin (Giovanni Lorenzo Bernini) (1598-1680) et de François Girardon. Le Bernin avait été invité en France par Louis XIV dont il réalise le buste et cette statue équestre. Il est nommé en 1629 architecte de la basilique Saint-Pierre de Rome par le pape Urbain VIII. Le groupe en marbre, conçu initialement pour la cour d’honneur du château de Versailles, déplaît au roi qui apprécie peu les déformations du style baroque. Transformée par Girardon en général Martius Curtius, héros de l’Antiquité romaine (ajout du casque et des flammes sous le ventre du cheval), l’œuvre est finalement reléguée dans les jardins de Versailles, derrière la pièce d’eau des Suisses. En dépit de ces altérations, le monument conserve la fougue et l’élan héroïque voulus par son créateur. En 1988, une réplique en plomb du groupe est placée dans la cour Napoléon en évocation des projets du Bernin pour les façades du Louvre.

Le quadrige de l'Arc de Triomphe du Carrousel :

Le quadrige surmontant l'arc est une copie des chevaux de bronze de Constantin Ier, attelage figurant sur le dessus de la porte principale de la basilique Saint-Marc de Venise. Rapporté par Bonaparte en 1798, l'original de la sculpture fut placé sur l'arc et entouré de deux victoires en 1809. Suite à la chute de Napoléon 1e en 1815, les quatre chevaux sont rapatriés à Venise. En 1828, le roi Charles X demande enfin au sculpteur François-Joseph Bosio  (1768 -1845) de créer un nouveau quadrige qui représente la Restauration conduisant un char traîné par quatre chevaux.

Lien : François-Joseph Bosio

La statue équestre de Jeanne d'Arc :

La statue est située au centre de la place des Pyramides, dans le 1er arrondissement  Son

emplacement se situe à proximité du lieu où Jeanne d'Arc aurait été blessée lors de sa tentative ratée de prise de Paris.

Historique :

Le monument est une commande du gouvernement français faisant suite à la défaite du pays dans la guerre franco-allemande de 1870. Parmi les 150 statues érigées à Paris au cours de la période 1870-1914, qualifiée d'« âge d'or de la statuomanie », celle de Jeanne d'Arc est l'unique commande publique passée par l'État (les autres étant dues à des initiatives privées. La symbolique de la statue est « la reconquête »

Elle est exécutée par Emmanuel Frémier, qui prend comme modèle Aimée Girod , une jeune Lorraine de 18 ans, et inaugurée en 1874. Le piédestal est dessiné par l'architecte Paul Abadie et la grille élaborée par Gabriel Davioud protège celui-ci. Cette statue de bronze est fondue par la Fonderie Thiébaut Frères à Paris

Fonderie Thiébaut Frères 144, faubourg Saint Denis Paris

Les Chevaux de Marly de la place de la Concorde :

Un des chevaux de Marly de la place de la Concorde

Les Chevaux de Marly furent commandés en 1739 par Louis XV au sculpteur Guillaume

Coustou, pour orner «l'abreuvoir de Marly » situé à l'entrée du parc du château de Marly, afin de remplacer deux groupes sculptés. Ceux-ci, "Mercure à Cheval sur Pégase" et "La Renommée à Cheval sur Pégase" d'Antoine Coysevox avaient en effet été déplacés en 1719 dans le jardin des Tuileries. Les modèles sont choisis par le roi en 1743 et furent installés à Marly en 1745, après seulement deux ans de travail.

En 1794, ils sont transférés place de la Concorde. Restaurés en 1840 par Louis-Denis Caillouette (1790-1868).

En 1984 notamment en raison du fait que le défilé des blindés du 14 juillet les fragilisait, ils sont remplacés par des copies en marbre reconstitué réalisées par Michel Bourbon dans l'atelier d'une filiale de Bouygues. Ce dernier en profite pour demander le droit d'en réaliser une copie supplémentaire qui est placée au siège social de Bouygues Construction. Les originaux sont conservés au Musée du Louvre  dans une ancienne cour de l'aile Richelieu transformée en patio, appelée la cour Marly.

La statue équestre d'Albert 1er, roi des Belges

Lorsque le roi Albert 1er mourut dans un accident, les français manifestèrent leur tristesse en lançant une souscription pour un portrait équestre, exécuté par le sculpteur Armand Martial.

La statue équestre du général La Fayette :

Un Américain du nom de Robert Thompson, souhaitant remercier la France pour la statue de la Liberté offerte aux américains, ouvrit une souscription auprès des écoliers américains afin d'ériger une statue à la gloire du général La Fayette.

La France agrée le projet en 1899, le sculpteur choisi est l'américain Paul Wayland Barllett  (1865-1925). On lui donne comme délai l'exposition universelle de 1900.

En raison du délai trop court, le sculpteur réalise un modèle en plâtre. L'inauguration a lieu le

4 juillet 1900, jour anniversaire de l'indépendance américaine. La statue est installée dans la cour Napoléon du Louvre.

Par la suite, le sculpteur doit réaliser la statue en bronze, mais il n'est pas satisfait de son œuvre. Il remplace le costume Louis XVI par un costume de l'époque révolutionnaire. Il supprime la perruque et le tricorne le faisant apparaitre tête nue. L'épée qu'il tenait par le fourreau est présentée dégainée lame vers le haut. 

Détail de la tortue, symbole de la lenteur de l'artiste

Le groupe de randonneurs emprunte la place de l'Alma, la rue Marceau et rejoint le restaurant "Le Monte-Carlo" situé à deux pas de la Place de l'Etoile-Charles-de-Gaulle.

Un coin avait été réservé dans ce restaurant pour nos 21 randonneurs ayant pris l'option repas après la marche matinale de 8,5 kilomètres.

Randonnée du 14 janvier 2018 : une idée d’après la fiche "Balades du Patrimoine de Paris N°7 "Cavaliers et Chevaux", un nouveau regard sur le patrimoine parisien".

Il a été rajouté quelques sculptures équestres, non évoquées dans la fiche, au cours de notre circuit pédestre.

Jean-Pierre.