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Pour contacter l'association, écrivez à :  lesrandonneursovillois@gmail.com
15 mars 2011 2 15 /03 /mars /2011 07:34

 

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Un peu d’histoire. Autrefois forêt royale, le territoire a été marqué par l’arrivée du chemin de fer et la création de la gare du Vésinet en 1862 sur la ligne Paris Saint-Lazare - Saint Germain en Laye. De cette époque naît l’idée d’urbaniser la forêt et de créer une ville nouvelle. C’est au comte Paul de Choulot qu’est confié le plan de la cité-jardin qui sera agrémentée de rivières et lacs artificiels.

 

En cette matinée du 20 février 2011, nous sommes donc partis à la découverte de la commune résidentielle du Vésinet.

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Notre fil conducteur a été naturellement l’eau et nous avons ainsi longé les rivières et découvert les lacs des Ibis, Supérieur, de Croissy, Inférieur et de la Station. Emotion à ce dernier ! Un cygne, émoustillé par les frémissements du printemps et absolument pas disposé à être photographié avec sa compagne, a manifesté violemment son agressivité.IMGP2620-ro-bulle.JPG

 

Les coulées vertes nous ont permis de voir de nombreuses villas d’architectures variées et pittoresques.

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Randonnée pleine de charme, que nous referons à d’autres périodes de l’année.

 

Elisabeth

Photographies : Jean-Pierre

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24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 19:11

 

La journée du dimanche 16 janvier a attiré de nombreux randonneurs, puisque 9 marcheurs sportifs participaient à la matinée de la marche rapide, et 33 marcheurs moins rapides parcouraient le petit circuit des peintres impressionnistes des bords de Seine, avant de rejoindre le rendez-vous de 15 H de la traditionnelle galette. Rappelons que plus de 60 adhérents s’étaient donné rendez-vous pour fêter les rois (et les reines bien sûr). 

 

Pour les marcheurs rapides, boucle dans la forêt de Saint Germain, le dimanche matin.

 

Pour les participants à la petite randonnée, circuit de 12 km au départ de l’Ile des Impressionnistes à Chatou, avec la petite boucle Ile des Impressionnistes Chatou, Ile de Bougival, avec un aperçu sur l’Ile de la Loge, puis retour par les rives de Croissy-sur-Seine et de Chatou, repas pris sur la pente de la Machine de Marly, avec sa vue magnifique sur la Seine.

 

 

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                 La Maison Fournaise

      Ile des impressionnistes à Chatou

 

 

 

 


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                        Le Déjeuner des Canotiers

                     de Pierre-Auguste Renoir 1881

 

 

 

 

 

 

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Sentier de halage sur l'Ile de Bougival

 

 

L'escalade du sentier de la  machine de Marly s'avère périlleuse à cette époque de l'année,


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mais son « ascension » est le dernier effort de la matinée,

avant le repas bien mérité près du Pavillon du Barry.


 

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          Le Pont de Chatou en 2011 

 

 

 

 

 

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                          et en 1881...peint par Pierre-Auguste Renoir

 

 

 

 

 

Retour vers 15 h 15 pour la traditionnelle galette des Rois, qui fut en fait la galette des Reines, vu les têtes couronnées, en cette fin d’après-midi…donc, vive les Reines… de la randonnée !

 

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Merci aux participantes et aux participants, au serre-file Jean-Noël, et à Gérard pour leur aide durant le parcours.


Jean-Pierre

 

Lien "Le Déjeuner des Canotiers" de Pierre-Auguste Renoir, printemps 1881

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23 novembre 2010 2 23 /11 /novembre /2010 15:14

Le dimanche 14 novembre, les randonneurs ovillois n’ont pas hésité à se lever, malgré le temps un peu « grisou », et ils ne l’ont pas regretté.

Au programme, visite de Carrières-sur-Seine et du vieux moulin.

 

Après avoir longé les bords de Seine, un peu gadoueux, il faut l’avouer, nous découvrons au cœur de la ville, à côté de la place du marché, et planté entre les maisons, ce moulin construit vers 1500, et qui fonctionnait encore en 1850.

 

Dès l’entrée, nous arrivons dans une pièce toute ronde (évidemment, un moulin c’est rond) dans laquelle une splendide cheminée moyenâgeuse nous transporte dans un autre temps

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Avec notre guide et propriétaire du moulin, nous descendons quelques marches, et arrivons dans une pièce qui servait de stockage; là, Mariel, nous fait goûter les noisettes de son jardin. Puis, nous redescendons quelques marches (58 exactement) et après avoir traversé les épais murs de pierre, nous découvrons dans la pénombre une grande pièce avec des piliers, ce sont les carrières souterraines. Décor impressionnant !! Hé oui, des carrières sous le moulin !!!

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Ces carrières, d’où l’on extrayait la fameuse « pierre de Carrières » utilisée pour des constructions à Paris, devenues à la fin de leur exploitation, des champignonnières.

 

Mais nous ne vous raconterons pas tout, nous vous laisserons le plaisir de découvrir à votre tour ce moulin, Mariel et son mari organisent des visites, vous pouvez les contacter au 01.39.15.51.46 ou 06.88.76.99.34 – moulin78@hotmail.fr

 

Après cette surprenante visite, nous sommes repartis pour continuer notre rando, à travers les petites rues et les sentes de Carrières

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où nos guides nous ont fait découvrir par-ci par-là les maisons troglodytes. Bien encaissées dans la pierre, avec leurs formes adaptées à la nature, elles nous étonnent toujours.

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Enfin, nous terminons cette agréable ballade par le parc de Carrières surplombant la Seine, où nous profitons de quelques minutes de repos avant de rentrer à Houilles.

 

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Alors, à bientôt sur les chemins pour une prochaine randonnée pleine de bonne humeur et de découverte …….

 

Géraldine

Photographies : Jean-Pierre

 

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Quelques précisions supplémentaires de Michel, notre animateur du jour : 

Nous étions 32 randonneurs à parcourir ce cirduit matinal de 6 à 7 kilomètres.

La température des carrières, qui ont servi jadis de champignonnières, se situe autour de 12°C. Les maisons troglodytiques de Carrières ont acceuilli le premier centre naturiste en France, la Grange aux Dimes, fermée actuellement.

Carrières-sur-Seine s'est appelée par deux fois Carrières-Saint-Denis, notamment à l'époque des peintres impressionnistes, qui ont immortalisé cette charmante commune.

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22 mars 2010 1 22 /03 /mars /2010 19:00


Ce dimanche 21 février 2010, 13 randonneurs gaillards s'apprêtent à affronter une matinée de randonnée par temps un peu frais et légèrement brumeux.

Nous commençons par longer le quai le long du bord de la Seine en passant devant la Péniche Eglise, occupée par une messe, jusqu’au petit marché de Conflans dont nous apprécions les odeurs d'étalages de produits alimentaires (fromage, charcuterie et viande), de plats cuisinés (couscous et paëlla) et les beaux fruits et légumes. Nous admirons ensuite les belles péniches et le bâteau croisière de Croisi-Europe qui attend les passagers pour un voyage dans la vallée de la Seine jusqu’à la côte Normande.

     


 

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Nous retournons sur nos pas pour prendre le pont métallique, traverser la Seine et faire un petit bout de chemin dans la plaine au milieu des champs, en empruntant le GRP (ceinture verte de l’Ile-de-France) dans le parc agricole d’Achères, en contournant la cité de la Garenne, jusqu’à l’étang du Corra.



L’étang du Corra, aux beaux jours, est l’un des sites les plus fréquentés de la forêt de Saint Germain en Laye, gérée par l’ONF. Sa création trouve son origine dans une concession d’exploitation d’une sablière en 1929. Sa superficie devait être de 1.5 hectares. L’exploitation fut interrompue pendant la guerre.
 

 

 

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En 1947, la ville de Conflans reçut l’autorisation d’exploiter l’étang en tant que piscine et de créer un camping. La surface sur laquelle s’exerçaient ces droits était de 8 hectares. La piscine était délimitée de manière à ne pas gêner l’exploitation de sable et de cailloux qui se poursuivait sur la partie sud-est de l’étang. Ces deux activités se sont achevées en 1976.


Une étude du comportement hydrogéologique de l’étang a montré que les épandages d’eaux usées, sur les terrains adjacents de la station d’épuration de la ville de Paris, sont bien la cause des variations du niveau de la nappe alluviale qui alimente le plan d’eau. La Seine a une influence secondaire. L’origine des eaux explique en partie la raison pour laquelle le plan d’eau n’est pas ouvert à la baignade.



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Une petite pause s’impose avant de redémarrer dans la forêt domaniale de Saint Germain en Laye, en continuant le GRP, passant par l’étoile Sainte Honorine, l’étoile du Renard et la maison forestière de l’étoile du Loup.


Cette belle randonnée se termine à la gare d’Achères Grand Cormier avant midi, arrivée à Houilles vers 12h30.


Bon appétit à tous et à la prochaine rando ! 

 

Daniel

 

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22 février 2010 1 22 /02 /février /2010 20:05


Dépaysement assuré…
 

 

Nous étions six en ce dimanche 14 février 2010, bien chapeautés, emmitouflés… pour découvrir l’Etang de Saint-Quentin-en-Yvelines.


 

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Nous surprenons d’abord nos amies les oies bernaches en train de prendre un bain de soleil, puis défiler en file indienne, et en mesure, sur la glace.


 

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Nous aussi nous apprécions le soleil et le petit craquement de la neige sous nos pieds. Nous regrettons presque d’avoir oublié nos skis de fond !

Quel miroir cet étang ! Selon les endroits, tout à fait lisse, plissé, ridé, marbré, scintillant… un régal pour les yeux. C’est un plan d’atterrissage pour les mouettes, cormorans, colverts, foulques… qui donne parfois quelques émotions à ces volatils  - et quand la glissade devient scabreuse, nous en sommes bien sûr ravis !



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Après le repas, nous arrivons, en longeant toujours l’étang, dans une partie plus marécageuse, où les ponts enjambent des ruisseaux, où les grands roseaux protègent nos amis les oiseaux et où enfin, se trouve une partie non gelée. Là, il y a du monde pour la baignade de l’après-midi et certains canards, sentant certainement l’approche du printemps, n’arrêtent pas de s’ébrouer devant Mesdames les Canes, dans l’immédiat, impassibles.


 

Nous avons terminé le tour du plan d’eau par la Digue qui crée ainsi une réserve artificielle d’eau pour alimenter les fontaines du château de Versailles.


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Autres lieux que nous atteignons par les Jardins du Parc : Le Parc des Sources de la Bièvre et les Jardins de l’Université. Là encore, beaucoup d’eau, figée en ce dimanche.


Nous terminons par un aperçu de la Ville Nouvelle qui nous surprend par son architecture, ses sculptures, ses perspectives, ses couleurs… et qui mérite d’être connue.


Photo. 5 IMGP6259



Elisabeth
 

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10 juillet 2009 5 10 /07 /juillet /2009 14:35



Nous partons à 13 randonneurs, sous un ciel mi-figue mi-raisin, du parking du marché de Montfort l’Amaury pour découvrir cette cité pittoresque ...

Le marché composé simplement de 4 commercants, avec leurs étals au pied des anciennes fortifications de la ville, est bien sympathique.
 
 





Après avoir grimpé la rue de Sancé, nous entrons dans l’église Saint-Pierre-Saint Paul afin d’admirer les 37 verrières qui ont valu le classement en monument historique de cet édifice.
 





Les randonneurs parcourent la ville aux rues pavées avec de nombreuses maisons à pans de bois. Les maisons d’hommes célèbres ayant résidé ou séjourné dans cette cité médiévale ne manquent pas; on peut citer entre autres Victor Hugo, Maurice Ravel qui composa son boléro dans sa demeure, José Maria de Hérédia ...

Nous visitons ensuite l’ancien charnier et ses deux galeries des 16ème et 17 siècle, aux charpentes en forme de carène inversée. Les ossements de l’ancien cimetière avaient été montés.

Puis nous escaladons la tour d’Anne de Bretagne, ou plutôt ce qui en reste car les anglais ont détruit cette forteresse durant la guerre de cent ans.

Dans cette cité eut lieu le premier pardon breton en 1899, sous forme d’un grand festin.
 

 

 

 

Nous partons ensuite pour le parc du château de Groussay, d’une superficie de 30 hectares, à la découverte des 12 folies construites par le premier propriétaire du château. Ce parc ne peut qu’émerveiller le visiteur.

 

 

Les randonneurs profitent du théâtre de verdure du parc pour s’improviser acteurs d’un instant, en récitant chacun sur scène une strophe de l’«Ode aux ruines» de Victor Hugo.

"Pose photo" sur le Pont Palladien, magnifique réplique du pont de Wilton Bridge en Grande Bretagne et le pont des Guglie à Venise


Visite de la Pyramide, du Temple d’Amour, de la Pagode chinoise

















...

Escalade risquée de la Colonne de l’Observatoire

...

Visite du petit théâtre, situé dans l’enceinte du château.


Nous traversons ensuite une immense étendue de champs pour rejoindre la maison de Jean Monnet, père de l’Europe. Nous avons un peu chaud ce faisant et sommes heureux de retrouver le parc ombragé.


 

 

Les randonneurs, après la visite commentée de cette charmante maison au toit de chaume nichée au milieu des bois, rejoignent le point de départ de la randonnée.

 


Jean-Pierre, le 10 juillet 2009

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10 juillet 2009 5 10 /07 /juillet /2009 06:36


Nous n’étions que 6 randonneurs, ce dimanche, pour rejoindre la gare de Saint-Rémy par les RER A et B. Nous partons rejoindre la ferme de Coubertin qui se trouve sur la liste de la Fête des Fermes, thème de cette randonnée, en remplacement de la visite du château et du parc aux Bronzes de Coubertin annulée dernièrement. 

Cette ferme comprend un élevage d’une soixantaine de vaches laitières, 25 chèvres et chevreaux et quelques lapins et cochons. L'établissement fabrique de nombreux types de fromages, récompensés plusieurs années par des médailles d’or.

La petite colonne de randonneurs s’achemine le long de l’Yvette, merveilleux cours d’eau bordé de fleurs et d’anciennes tanneries.
 
























Après avoir emprunté une partie du pittoresque chemin Jean Racine à Chevreuse, le groupe de randonneurs s’engage à l’assaut du château de la Madeleine, dont la forteresse médiévale surplombe la Vallée de Chevreuse.



   



Après une visite des remparts et la vue exceptionnelle de la Vallée - à laquelle Chevreuse a donné son nom - le groupe de marcheurs se dirige vers la ferme de Grand’Maison. En fête ce jour, la ferme propose des spécialités régionales :  saucissons, pâtés, tartes, cidre, poiré. L’exploitation compte une centaine de vaches, des blondes d’Aquitaine, taureaux, veaux, poules et lapins. Elle propose la dégustation de spécialités locales et régionales, des repas à la ferme, la visite du site et la conduite des tracteurs par les enfants émerveillés.

 
 



















Nous prenons notre repas dans la forêt, près du village des Sablons. Les pique-niques sont agrémentés de quelques spécialités de la ferme et d'une énorme part de tarte offerte à chaque randonneur par Carlo.

Nous poursuivons la randonnée par le PNR à travers le parc du château de Mauvières, passage autorisé par la propriétaire du château, absente ce jour là. Nous traversons la forêt de Méridon et le bois de Vossery, dont une partie à la boussole vu l’absence d’indication des parcelles et sentiers.

L’arrivée à la ferme de Coubertin se fera à l’oreille, les randonneurs ayant perçu le son des cuivres de la fanfare de St Rémy dans son enceinte, où la fête bat son plein. Le groupe est accueilli par un test de goût et récompensé d'un carambar par personne !

Nous sommes revenus au point de départ, la gare de Saint-Rémy, où le RER nous attend pour rejoindre Houilles.
 
 
















Nous avons parcouru approximativement 14 kilomètres, sans compter les visites dans les fermes.


Jean-Pierre, le 10 juin 2009

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28 avril 2009 2 28 /04 /avril /2009 17:00

Malgré le ciel gris et la pluie menaçante de la mi-avril, dix sept randonneurs ovillois ont décidé de se promener dans la forêt après avoir quitté la gare de Maisons-Lafitte.

 
 


Ils arpentent les petits sentiers dans un décor vert tendre. Par endroits se trouvent des champignons, que certains se font une joie de ramasser pour les déguster dès le retour chez eux.


 


Tranquillement, les randonneurs arrivent à l’étang du Cora dont ils font le tour. Ils continuent à cheminer par les petits sentiers, toujours aussi agréables. Et les voilà de retour à la gare, heureux d’avoir passé un bon moment.


Anne-Marie


 



 

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7 avril 2009 2 07 /04 /avril /2009 16:05



Nous étions 19 randonneurs en ce deuxième jour du printemps qui n’était malheureusement pas au rendez-vous, mais la bonne humeur, comme d’habitude, était parmi nous.

De la gare de Sartrouville, nous nous sommes dirigés vers les bords de Seine en direction de Cormeilles en Parisis, puis La Frette où nous avons tout de suite emprunté la Sente des Verjus. Cette sente nous a fait grimper en haut du côteau calcaire de la Seine et découvrir, au-delà de l’autre rive, le parcours de Fromainville destiné à l’entraînement aux courses des chevaux. Un peu plus loin, devinées dans le brouillard, se trouvent les nouvelles installations de la Station d’épuration Seine Aval (SIAAP). En enchaînant les sentes, nous découvrons de très jolis paysages égayés par les premiers arbres en fleurs. Dommage que le soleil ait boudé !


















Autrefois, le village de La Frette sur Seine possédait un port actif qui desservait Paris et également Rouen. Localement, le gypse était exploité et chargé sur les péniches en direction de la capitale. Il servait à la fabrication du plâtre utilisé dans de nombreux bâtiments. Les produits maraîchers, les fleurs - en particulier le lilas au printemps - étaient rapidement transportés par voie d’eau aux Halles de Paris. Un vaste vignoble, aujourd’hui totalement disparu, s’étendait d’Argenteuil à Pontoise; il fournissait un vin alors apprécié et objet d’un commerce.













Vers 1894 arrive le chemin de fer qui va complètement transformer le village. Une nouvelle population travaillant sur Paris va progressivement s’installer. D’autre part, La Frette va devenir un lieu de villégiature des Parisiens. De nombreuses villas construites en bordure de Seine et sur le côteau,  aux styles très éclectiques, sont le témoignage de cette époque. Nous avons pu observer des architectures audacieuses, fantaisistes, aux façades avec frises, mosaïques… agrémentées de jardins en terrasses. Des constructions modernes se mêlent également dans ce paysage escarpé.

Le site plaisant de La Frette a inspiré de nombreux peintres comme Charles Daubigny, Lucien Pissarro, Albert Marquet (sa maison est située au 30 quai de Seine) et depuis peu, un parcours promenade des peintres du XXème siècle a été aménagé.






Entre autres, Guy de Maupassant, Georges Sand, Paul Signac sont venus en villégiature.

 














Limités à la matinée, nous n’avons pu parcourir qu’une partie des sentes qui peuvent nous conduire à Herblay, Conflans.

Avis aux amateurs de beaux paysages ! Ils sont vraiment tout près de chez nous. Profitons-en !


Elisabeth 




 

 

 

 

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