De Saint-Cloud à Chaville RD, de gare en gare, par le parc de Saint-Cloud, la forêt domaniale de Fausses Reposes, le parc départemental des Haras de Jardy et les étangs de Ville d'Avray.
De la gare de Saint-Cloud, nous nous dirigeons vers le parc de Saint-Cloud.
Sur la colline de Montretout, nous entrons dans le jardin du Trocadéro, du nom d'une bataille près de Cadix gagnée par l'armée française en 1823, causée par la succession d'Espagne); ce jardin à l'anglaise avec une pièce d'eau centrale fut aménagé en 1824 sous Louis XVIII.
Nous gagnons les bassins des Vingt Quatre Jets et de la Petite Gerbe, puis par l'allée des Statues et la Terrasse des Orangers nous arrivons à la Terrasse du Château.
Depuis cet endroit, avec le soleil et un ciel bien dégagé, nous avons une très belle vue sur Paris et la Seine jusqu'à l'Ile Seguin et sa Seine Musicale.
En ce lieu se déroulèrent des évènements importants de l'histoire de France : en 1589 assassinat d'Henri III par le moine Clément puis reconnaissance d'Henri IV comme roi de France; en novembre 1799 coup d'état du 18 Brumaire par Bonaparte, qui fait du château sa résidence officielle préférée; 1815 : signature de la capitulation; 1ier décembre 1852, le Prince-Président Louis Napoléon est proclamé Empereur et le 15 juillet 1870 il déclare la guerre à la Prusse.
Le château d'origine fut acquis en 1658 par Philippe d'Orléans frère de Louis XIV qui, jusqu'à sa mort en 1701, le fit agrandir et embellir sous la direction des architectes Antoine Le Pautre puis Jules Hardouin-Mansart; il fut bombardé et incendié le 13 octobre 1870, lors du siège de Paris par les armées Prussiennes et rasé en 1891.
Le parc, ses bassins et la Grande Cascade furent réalisés par Le Nôtre; nous descendons à cette Grande Cascade et faisons le tour du bassin qui est en contrebas puis nous remontons, par les bassins du Grand Jet et du Fer à Cheval, au bassin des Trois Bouillons pour aller au Rond-Point de la Balustrade d'où la vue sur Paris est également très étendue.
Nous cheminons ensuite dans les bois du Parc de Saint-Cloud jusqu'à Marnes-la-Coquette puis dans la forêt de Fausses Reposes, avec une incursion dans les Haras de Jardy, jusqu'aux étangs de Ville-d'Avray (ou de Corot), d'où nous regagnons la gare de Chaville Rive Droite.
Les Haras de Jardy
et son groupe de cavalerie à pied
Les Haras de Jardy
et son immense parc départemental
La fontaine de Corot
située près des étangs de ville d'Avray
La grande cascade du parc de Saint-Cloud
Joël
Les caractéristiques de la randonnée du dimanche 30 janvier 2022
Une randonnée du premier jeudi de l'année, avec un circuit de 14 kilomètres au départ de la gare de Rueil-Malmaison, en passant par Rueil 2000, puis par les bords de Seine, parcourus par quelques promeneurs.
Une visite-conférence du château de la Malmaison par Marie :
L'origine du nom de Malmaison serait liée à l'existence d'un repaire d'envahisseurs normands exerçant des razzias sur les environs. Cette "Mala domus" (mauvaise maison) apparaît dans les textes pour la première fois en 1244. Une demeure seigneuriale est mentionnée au XIVe siècle sous le nom de La Malmaison.
En 1390, la terre est achetée par Guillaume Goudet sergent d'armes de Charles VI et reste dans sa descendance jusqu'en 1763, par les familles Dauvergne, Perrot et Barentin. A partir de 1737, le château est loué à de riches financiers qui y reçoivent une société choisie.
En 1763 la terre passe au fils du chancelier d'Aguesseau puis en 1771 à Jacques-Jean Le Couteulx du Molay riche banquier du royaume. Madame du Molay y tient un salon littéraire où elle reçoit l'Abbé Delille, Mme Vigée-Lebrun, Grimm et Bernardin de Saint-Pierre.
La Révolution les amène à se séparer de Malmaison qu'ils vendent le 21 avril 1799 à Joséphine Bonaparte pour une somme de 325 000 francs. Cet achat est confirmé par Bonaparte à son retour d'Egypte et il devient ainsi le véritable propriétaire du domaine. De 1800 à 1802 ce petit château devient avec les Tuileries le siège du gouvernement de la France où les ministres du Consulat se réunissent fréquemment.
A l'automne 1802 le consul et sa famille s'installent à Saint-Cloud et Joséphine revient souvent au "Palais impérial de Malmaison" pour aménager et agrandir le domaine. Après le divorce en 1809 l'Empereur lui donne cette propriété avec toutes ses collections et c'est à Malmaison qu'elle meurt le 29 mai 1814. Son fils le prince Eugène en hérite mais sa veuve cède Malmaison en 1828 au banquier suédois Jonas Hagerman.
En 1842, la reine Christine d'Espagne, veuve du roi Ferdinand VII, l'acquiert pour en faire sa résidence puis le revend en 1861 à Napoléon III, le petit-fils de Joséphine. Endommagé par les combats de la guerre de 1870, puis par l'installation d'une caserne dans le château, le domaine est vendu en 1877 par l'Etat à un marchand de biens qui lotit le parc peu à peu. En 1896, Daniel Iffla dit Osiris, mécène et philanthrope, achète le château avec son parc réduit à 6 hectares et l'offre à l'Etat en 1903 . Un musée y est ouvert en 1905.
Sources : Histoire du château de la Malmaison, site du musée.
Quelques images de notre visite du château de la Malmaison :
Pique-nique dans le parc du Bois Préau
en compagnie de l'Impératrice en personne, photographie de groupe par Caroline, photographe officielle du jour.
Passage par l'église de Rueil-Malmaison, célèbre suite au mariage de Sylviane...
... et par le tombeau de marbre de Joséphine et de la Reine Hortense.
Le jardin des Impressionnistes à Nanterre pour une petite pose
Le circuit du jour :
Merci à Dominique S. et à Eliane, nos animatrices du jour.
La découverte des fresques de cette ville de Levallois-Perret
C'est la commune la plus densément peuplée de France et une des communes les plus denses au monde avec 66.000 habitants pour 2.4 kilomètres-carrés.
Cette commune des Hauts-de-Seine a été construite à l'américaine et est principalement constituée d'immeubles, mais nous verrons ce jour que la Villa Chaptal et ses irrésistibles gaulois
levalloisiens résistent à la construction continuelle d'édifices à étages.
La commune est située au centre d'une grande cuvette sédimentaire : le bassin parisien. Elle comporte en profondeur une épaisse couche de craie "crétacé" et de roches du tertiaire d'une épaisseur de 500 mètres. Sur la totalité de la commune, la partie supérieure du sous-sol date du quaternaire . Il s'agit d'alluvions de la Seine.
C'est dans ces couches que les ingénieurs Belgrand, Martin et Reboux découvrirent des ossements d'animaux, parmi lesquels des éléphants, des mammouths, des hippopotames, des tigres, des loups, des rennes et des cerfs... mais nous n'avons croisé aucun de ces animaux durant notre randonnée.
A remarquer un niveau de dénivelée record ce jour :
17 mètres de D+
Le parc de la Planchette et la statue de Louise Michel :
Le saviez-vous, Louise Michel fut inhumée à Levallois ?
L'histoire raconte que 100 000 personnes ont
accompagné la « Vierge Rouge » dans son dernier voyage le 22 janvier 1905. Le cortège funéraire a mis la journée à rallier Levallois depuis la Gare de Lyon. Le 1er mai 1946, son nom est donné à la station de métro Vallier, sur la ligne 3, à Levallois.
Le parc de la Planchette et notre première pause "banane"
La Villa Chaptal et ses pavillons, rares dans la ville
L'entrée de la Villa Chaptal
Les pavillons de la Villa Chaptal
L'hôpital anglais de Levallois-Perret et sa façade magnifique
L'entrée de l'hôtel de ville
L'hôtel de ville de Levallois-Perret et ses fontaines modernes
Les fresques du Centre Eiffel
Le parc Eiffel a été aménagé à l'emplacement des ateliers de Gustave Eiffel où furent montés de
nombreux ouvrages et des éléments de la Dame de fer de Paris.
La statue de la Liberté de New-York et sa structure métallique conçue et dessinée par Gustave Eiffel
La fresque Le café des acteurs de cinéma située rue Deguiguand
Cherchez le nom des personnages liés au cinéma sur la fresque
Et les Randonneurs Ovillois qui font aussi leur cinéma et ont été acteurs de cette matinée....
Le circuit et les caractéristiques du petit circuit des fresques de Levallois-Perret
Au départ de la gare de Robinson, une randonnée qui nous conduira du parc de Sceaux à la Vallée-aux-Loups, et ses trois parcs séparés au parc Henri Sellier en passant par la cité-jardins de la Butte Rouge de Châtenay-Malabry.
Trois communes du sud des Hauts de-Seine seront ainsi traversées : Sceaux, Châtenay-Malabry et Le Plessis-Robinson.
La première partie de la randonnée nous acheminera au parc de Sceaux par la coulée verte qui va de Paris Sud à Massy.
La Vallée-aux-Loups par le GRP
L'Ile Verte : un jardin remarquable et un charmant havre de verdure doté
d'un paysage romantique à souhait
Le parc de la maison de Chateaubriand :
La maison de Châteaubriand
François-René, vicomte de Chateaubriand, né le 4 septembre 1768 et né à Saint-Malo et décédé le 4 juillet 1848 à Paris est un écrivain, mémorialiste et homme politique. Il est considéré comme l'un des précurseurs du romantisme français et l'un des plus grands noms de la littérature française.
Sa carte de visite est de grande dimension : traducteur, homme politique, diplomate, historien, poète, romancier, journaliste, écrivain, militaire, biographe, Ministre d'Etat, Pair de France,
ambassadeur (6 fois) et académicien.
Détails de la maison de Chateaubriand et sa tour
L'arboretum de la Vallée-aux-Loups :
Le cèdre bleu pleureur de l'Atlas, arbre remarquable et sa ramure de 710 m2
L'arborum de Robinson et ses arbres remarquables
Le groupe des randonneurs des parcs des Hauts-de-Seine
Plan de l'arboretum de la Vallée-aux-Loups
Les randonneurs continent leur épopée par le bois de la Cave, avec un sentier GRP clôturé, les cités-jardins de la Butte rouge, puis enfin le parc Henri Sellier sous la pluie d'orage qui débute. Les randonneurs pressent le pas...
Retour par la gare de Robinson. 15 kilomètres sont ainsi parcourus.
Caractérisques de la randonnée du 26 septembre 2021
Une randonnée balade visite du jeudi 9 septembre 2021
Ce jeudi 15 randonneurs démarrent de la station de tramway T2 Suresnes-Longchamp pour attaquer les pentes de la ville.
Découverte de la zone pavillonnaire du Mont-Valérien avec ses habitations anciennes et modernes bâties sur les pentes du mont.
Vu sur le parcours de notre matinée, cette tour privée fut construite par un habitant anti-clérical, M. Delaunay, avant que l'église située à côté ne soit terminée. En effet les règles de l'urbanisme de l’époque interdisait la construction de deux édifices élevés proches. Il existe donc une grande tour et à côté une chapelle sans clocher.
La Cité-Jardins de Suresnes :
S'inspirant des expériences anglaises et américaines du début du XXème siècle, Henri Sellier, maire de Suresnes de 1919 à 1941 et administrateur Délégué de l'Office Public des Habitations à Bon Marché du département de la Seine, décide en 1915 la construction d'une cité-jardins.
Sa réalisation est confiée en 1917 a Alexandre Maistrasse qui conçoit un plan où les immeubles collectifs de quatre étages voisinent avec les pavillons individuels.
Mis en place par l'Office Public d'HBM (Habitations à Bon Marché), cet ensemble architectural novateur doit allier l’accueil du plus grand nombre (entre 8.000 et 10.000 habitants), aux atouts d'une ville moderne.
Cette dernière se caractérise par la mixité sociale, la présence d'équipement publics et de commerces de proximité, la verdoyance du cadre de vie.
La première pierre est posée en 1921, sa construction s'achève en 1956. Situés sur un plateau élevé entre le Champs de courses de Saint-Cloud et le Mont-Valérien, elle offre à ses habitants, de l’ouvrier qualifié à l'ingénieur, des pavillons et des appartements confortables d'une grande modernité. Tous les logements comportent "un débarras, un W.C. tout à l'égout, pierre à évier avec paillasse pour fourneau à gaz et petite armoire ventilée pour boîte à ordures, éclairage électrique de toutes les pièces" (1)
Certains ont une salle de douche installée dans la moitié du cabinet d'aisance, une salle de bains et le chauffage central. La cuisine est indépendante ou non.
Au logement salubre est associé l'idée de l'hygiénisme afin de lutter contre les maladies endémiques et contagieuses, fréquentes à cette époque.
L'initiation de la population passe notamment par l'action des infirmières visiteuses et par l'instauration dans les groupes scolaires de visites médicales régulières.
La Cité-jardins se distingue par l'importante de ses équipements publics : deux groupes scolaires abritant école primaires et maternelles. Ces dernières comprenant des classes normales, un solarium, une garderie et toutes les annexes indispensables à une pédagogie moderne pour l'époque et novatrice pour la population concernée : jardin de repos, terrain poule le jardinage, promotion des activités manuelles et sportives... L'église Notre-Dame de la Paix :
1934 architecte Bellot, structure briques et bétons armé
Le Centre de loisirs Albert Thomas Théâtre Gérard Philippe Architecte : Maistrasse, structure briques et béton armé
Les vignes de Suresnes :
La vigne, en Ile-de-France, dès la fin de l'Empire romain, couvrait collines et plateau de la vallée de la Seine. A la fin du XVIIIème siècle, la production s'étalait sur 42.000 hectares et environ 300 communes, ce qui faisait le plus grand vignoble de France, fournisseur de la cour royales. C'est le début du XXème qui en a vu le déclin avec l'urbanisation, le phylloxéra, le chemin de fer permettant l'arrivée sur le marché parisien de vins de qualité supérieure, ceux du Sud. A cette date, le vignoble francilien est réduit à moins de 10.000 hectares avant de s'éteindre totalement dans les année 40.
Replanté en 1965, le plus grand vignoble des Hauts-de-Seine et de l'Ile-de-France s'étend sur le flan du Mont-Valérien avec une surface d'un hectare et a su se doter d'un matériel de vinification digne des plus grands chais, lui permettant de produire et de vendre l'un des meilleurs crûs d'Ile-de-France
L'Ecole de plein air de Suresnes :
Une école nomade
L'Ecole de plein air naît au tout début du XXème siècle. Sa création est due surtout au développement croissant de la tuberculose et au manque d'hygiène. Ces deux facteurs ont pour conséquence une mortalité, surtout infantile élevée.
De nombreux types d'établissements scolaires sont préconisés pour les enfants dits "pré-tuberculeux" et chétifs dans lequel un programme éducatif et médical préventif adapté leur sera proposé.
Le mouvement est international. Les premiers essais ont lieu en Allemagne, en 1904, dans la banlieue de Berlin, puis en Suisse, aux Pays-Bas, en France, en Espagne, en Italie et jusqu'aux Etats-Unis. La première école française est installée en 1906 près de Lyon dans une grande propriété au bord de la Saône.
L'école de plein air actuelle
L'hôtel de ville de Suresnes
Le village anglais situé à l'est de Suresnes, près de la Seine
Henri Sellier, Maire de Suresnes, sénateur de la Seine Ministre de la Santé Publique
Les globe-trotters du jour
Le Mont Valérien et la promenade Jacques Baumel :
Du haut de ses 162 mètres, le Mont-Valérien constitue un belvédère naturel dominant Paris et sa région. Un sentier de mi-pente permet de faire le tour de la butte et de découvrir les richesses naturelles, paysagères et historique du site. Le parc s'insère à l'intérieur de cette promenade en un long bandeau. Sur la promenade, un magnifique panorama sur tout l'Ouest parisien s'offre au promeneur.
Merci à notre conférencière Cécile du M.U.S. !
Le circuit du jour et ses carctéristiques : traces gpx Marc
Le circuit commun des groupes de randonneurs le 25 avril 2021
Une randonnée animée par 5 animateurs encadrant 25 participants aussi bien dans le sens nord-sud que dans le sens inverse afin d'éviter les regroupements de personnes.
Les carctéristiques de la randonnée du 25 avril
Les bords de Seine à Rueil-Malmaison au départ de la matinée
La maison de Georges Bizet sur les bords de Seine à Orgeval
Une halte devant un tableau des peintres des bords de Seine : Albert Lebourg
L'église Saint-Pierre-Saint-Paul de la Celle-Saint-Cloud et ses plafonds restaurés dernièrement
Le cimetière paysager de la Celle-Saint-Cloud
Pique-nique pour notre groupe au pavillon du Butard et son grand espace équipé de bancs.
Le pavillon du Butard, ancien pavillon de chasse dessiné par l'architecte du roi Louis XV : Ange-Jacques Gabriel.
On trouve son petit frère non loin de chez nous : le Pavillon de la Muette, actuellement en travaux et restauration complète. Il serait ouvert au public en 2022.
La traversée de Vaucresson s'avère moins boisée, mais riche en belles architectures. En effet, les pavillons sont tous aussi beaux les uns que les autres.
Le circuit de base de la randonnée du 17 avril 2021
Plusieurs groupes de 6 randonneurs partent en direction du parc André Malraux à Nanterre, d'autres en direction de la Grande Arche, afin de parcourir les sculptures contemporaines de la Défense.
Le Pouce de César, 1994 près du CNIT et de l'Université Léonard de Vinci
... et les pouces des randonneuses
Icare et IKaria
d'Igor Mitoraj
1999
et 2000
"La Défense de Paris" une sculpture de Louis-Ernest Barrias 1883 et qui donna son nom au quartier d'affaire
Direction l'Ile de Puteaux après avoir traversé le Pont de Neuilly que nous passons régulièrement en transports en commun et en automobile sans avoir le temps d'en admirer le point de vue.
Boucle de 15 kilomètres environ, au départ de la gare RER de Nanterre-Préfecture par le parc André Malraux, Puteaux et son centre ville, l'Ile de Puteaux et le patrimoine architectural contemporain de La Défense.
Sur inscription auprès de l'association, par groupe de 6 personnes, y compris l'animateur, en respectant les mesures de sécurité sanitaire, masque obligatoire.
Randonnée réservée à nos adhérents, vu le succès de la reprise et des limites d'effectifs durant la crise sanitaire.
A bientôt sur nos chemins de randonnée !
Icare et Ikaria
"La Défense de Paris", une sculpture qui donna son nom au quartier d'affaire
Cette randonnée prévue le jeudi 9 avril 2020 n'a pu être réalisée du fait de la crise sanitaire qui touche les Randonneurs Ovillois depuis plus d'un mois.
Il est donc proposé une petite visite par images interposées et par quelques documents officiels de la ville de Suresnes.
Au départ de la gare de Suresnes :
La gare de Longchamp au début du XXème siècle
Le théâtre Jean Vilar de Suresnes
La poste de Suresnes
L'hôtel de ville de Suresnes
La construction du théâtre Jean Vilar est confiée à l'architecte Alexandre Maistrasse et est représentative du style architectural des années 30. Son décor composé de bas reliefs en marbre, réalisé par le sculpteur René Letourneur, rappelle le Palais de Chaillot à Paris.
En 1951, Jean Vilar, créateur du festival d'Avignon, installe provisoirement le Théâtre National Populaire (TNP) à Suresnes. Le lieu est baptisé théâtre Jean Vilar vingt ans après.
En 1986, le théâtre fait l'objet d'une campagne de réhabilitation. Le projet de l'architecte Valeanu transforme la salle à l'italienne, rénove la salle de l'Aéroplane et aménage deux foyers-bars. Le nouveau théâtre est inauguré en 1990. Depuis 2008, le théâtre abrite le pôle de production et de diffusion de danse Hip-Hop "Cité danse connexions".
La cité-jardin de Suresnes
La cité-jardin de Suresnes a été construite à partir de 1921 jusqu'en 1956 à l’initiative du maire de la ville, Henri Sellier.
Les architectes qui ont travaillé sur la construction sont Alexandre Maistrasse, Julien Quoniam, Félix Dumail et Léon Bazin.
S'inspirant des "garden cities" anglaises, Henri Sellier, fondateur de l'Office Public des Habitations à Bon Marché de la seine et Maire de Suresnes de 1919 à 1941, décide en 1915 la création d'une quinzaine de cités et quartiers-jardins en Ile de France.
Celle de Suresnes est construite sur les terrains d'une ancienne ferme appelée "La Fouilleuse".
Cet ensemble architectural novateur destiné à accueillir entre 8.000 et 10.000 habitants se
caractérise par une mixité sociale et la présence de nombreux équipements publics tells que groupes scolaires ou résidence pour personnes âgées, commerces de proximité, centre culturel, espaces verts et lieux de cultes. Sa réalisation confié à l'architecte Alexandre Maistrasse débute en 1919. Le plan est organisé autour de 2 axes principaux perpendiculaires Nord-Sud et Est-Ouest bordés d'arbres.
Achevée en 1956, la Cité-jardin compte alors 3297 logements dont 170 pavillons. On dénombre en 2010 3045 logements du fait de la reconfiguration de certains logements lors de la profonde réhabilitation réhabilitation réalisée entre 1985 et 1996 par l'Office département d'H.L.M. des Hauts-de-Seine. A l'initiative de Christian Dupuy, élu maire en 1983, elle est inscrite depuis 1985 à l'Inventaire des sites pittoresques du Département des Hauts-de-Seine.
Le cimetière américain de Suresnes :
Le cimetière américain de Suresnes
Sur ce terrain, cédé en 1917 par le gouvernement français aux Etats-Unis d'Amérique, reposent 1541 soldats américains de la Première Guerre mondiale et 24 soldats inconnus de la Seconde Guerre mondiale.
Réalisé par l'architecte paysagiste Jacques Greber (1882-1962), le cimetière est inauguré le 30 mai 1919 en présence du Général Pershing, du Maréchal Foch et du Président Wilson.
Les stèles sont en marbre blanc, avec une étoile de David pour les personnes de confession israélite et une croix pour toutes les autres. L'allée centrale mène à la chapelle achevée en 1932, œuvre de l'architecte américain Charles A. Platt de New-York. Vingt ans après sont réalisées par son fils, les loggias attenantes et les salles - mémorial décorées de sculptures. Des inscriptions gravées rappellent dans toutes les salles la mémoire des combattants. C'est le seul cimetière américain d'Europe consacré aux deux guerres mondiales.
A proximité se trouve le Mont-Valérien, Haut lieu de la mémoire nationale où plus de 1000 résistants et otages trouvèrent la morts fusillés par l'occupant entre 1941 et 1944. Le mémorial de la France combattante, édifié en 1960 selon la volonté du Général de Gaulle, en forme de Croix de Lorraine, est dédié à l'ensemble des combattants et résistants de la Seconde Guerre mondiale.
Le Mont Valérien
L'église Notre-Dame de la Paix
Les vignes de Suresnes Sources Ville de Suresnes
L'église Notre-Dame de la Paix :
Bordée au Nord par la place de la Paix, sa construction confiée au moine-architecte Dom Paul Bellot,
1876-1944, débute en 1932 suite à une donation d'une famille issue du Nord de la France. De style semi-oriental avec des briques multicolores et des carreaux vernissés, sa structure est en béton armé. Les vitraux aux dominantes rouge et bleue donnent à l’intérieur de l'église tout son éclat.
Inscrite dans un programme de cent nouvelles églises en région parisienne lancés en 1931 sous le nom de "chantiers du cardinal Verdier", elle est consacrée en 1934. Seul, le grand vaisseau est réalisé. Le projet initial de grande ampleur : 61 mètres de long, 26 mètres de large, 35 mètres de hauteur prévoyait un clocher de 47,50 mètres qui ne fut pas construit par manque de financement. Le sanctuaire conserve un aspect inachevé.
En 1947, la communauté protestante édifie avenue d'Estournelles de Constant un bâtiment en bois dit "la baraque" remplacé en 1954 par un temple en pierre aujourd'hui appelé "Église évangélique luthérienne de la Réconciliation".
L'usine Coty à Suresnes :
Le parfumeur d'origine corse François Coty, né Spoturno, 1874-1934, s'installe à Suresnes en 1909 pour y établir la "Cité des parfums".
Après avoir crée en 1904 son parfum La Rose Jacqueminot, c'est dans cette usine qu'il élabore Origan,
Ambre Antique, Au cœur des calices, Chypre, Emeraude...
Il s'affirme comme le précurseur de la parfumerie moderne en utilisant des flacons signés Baccarat ou Lalique et en associant des lignes de produits cosmétiques, construit de nouveaux bâtiments accueillant la savonnerie, la fabrication des poudres et fards, l'administration, les services sociaux, les magasins et les locaux techniques, tandis que la production de parfums continue dans les anciens locaux. La société poursuit son activité jusque dans les années 1970.
En 2003, la société Heines fait réaliser, pour y accueillir le siège du groupe Havas-EuroRSCG, par les architectes Valode et Pistre, la rénovation de l'ancienne usine en ajoutant sur cinq étages une extension contemporaine en verre au bâtiment d'angle en brique.
L'hôpital Foch :
L'hôpital Foch est construit entre 1932 et 1937 par la Fondation Maréchal Foch à l'emplacement de l'ancienne propriété du couturier anglais Charles Frédérick Worth.
Quelques mots sur Henri Sellier :
Homme politique socialiste, licencié en droit et diplômé des Hautes études Commerciales, Henri Sellier (1883-1943) est élu conseiller général du canton de Puteaux de 1910 à 1939 et maire de Suresnes de 1919 à 1941. Sénateur de 1935 à 1943, il est nommé en 1936 Ministre de la Santé Publique et du Logement du gouvernement du Front Populaire.
Il est un des premiers à comprendre la nécessité de penser la ville et ses problèmes en terme d'agglomération, et non de commune. Élu conseiller général de la Seine à partir de 1910, il est Président de cette assemblée départementale de 1927 à 1930. Fondateur et administrateur délégué de l'Office d’Habitations à Bon marché (H.B.M.) de la Seine de 1914 à 1942, la construction des cités-jardins de la banlieue parisienne est son œuvre principale.
Un portrait d'Henri Sellier encre bleue J.P.K.
Le circuit " A la découverte du Parcours patrimoine du XXème siècle"
La randonnée du 20 décembre 2016 animée par Dominique S. et ses participants
La leçon de géographie - L'Ecole de plein air de Suresnes dans les années 30 -40
10 janvier 2019 : randonnée du jeudi en forêt de Fausses-Reposes, au départ de la gare de Vaucresson, boucle.
Nous étions 13 randonneurs inscrits et 2 "novices" en ce matin du 10 janvier 2019 à la gare de Houilles pour nous déplacer vers Vaucresson pour une randonnée en forêt de Fausses-Reposes.
Fausses-Reposes est la seule grande forêt, avec celle de Meudon sa voisine, située à moins de dix kilomètres de Paris.
Elle a été classée en forêt de protection par décret en Conseil d'État du 23 août 2007.
L’Ancien domaine royal, la forêt de Fausses-Reposes fut aménagée pour les besoins de la chasse à courre, comme en témoignent les carrefours en étoile et
les pavillons de chasse. Le nom même de la forêt proviendrait de l'expression "faux repos", en référence au gibier qui s'abritait dans des fossés pour se cacher des chasseurs. La forêt devient domaniale à la Révolution française.
L'expression « fausses reposes » vient du langage de la vénerie . Elle évoque ces feintes qu'utilisait l'animal pourchassé (cerf ou sanglier ) en se cachant dans un repli du terrain ou dans un fourré pour déjouer la meute de chiens ou les équipages à cheval. Il s'agit donc du « faux repos » des animaux.
Principales essences : chênes sessile et pédonculé (38%), châtaignier (47%), être (7%), autres feuillus (8%)
Au delà de la balade très agréable en forêt, malgré un soleil voilé, mais bien présent par moment, nous avons fait une petite halte à Marnes-la-Coquette.
C'est à cet endroit que Johnny Hallyday s'est éteint il y a un peu plus d’un an. Maintenant «La Savannah», la villa du rocker, serait à vendre. D'une superficie de 900 mètres carrés, cette demeure achetée en 1999 avec Laeticia Hallyday et entièrement rénovée en 2010, comprend notamment une salle de cinéma professionnelle. Dans le jardin de plus de 5500 mètres carré, un court
de tennis et une piscine.
Le prix de cette propriété n'est pas communiqué. Caroline Frizon, la directrice d'une agence immobilière de prestige de la commune se tient à la disposition des personnes intéressées pour connaître prix et modalités d’acquisition.
« Ah, que oui, elle est à vendre ou à transformer en musée »
Mais revenons à notre randonnée, Nous proposons à l’aimable assistance de faire un petit crochet d’un kilomètre environ pour aller voir le mémorial de l'Escadrille La Fayette. C’est un monument érigé en mémoire des aviateurs américains volontaires de l'Escadrille La Fayette engagés durant la Première Guerre mondiale .
Il se trouve dans le Parc de Villeneuve-l'Étang à Marnes-la-Coquette, en région parisienne.
Ces aviateurs sont les premiers pilotes de combat des États-Unis. Sur les 180 pilotes de l'Escadrille La Fayette, 68 ont perdu la vie au cours de la guerre.
Construit de 1926 à 1928 sous la direction de l'architecte Alexandre Marcel , il est inauguré le 4 juillet 1928, jour de la fête nationale américaine en présence notamment de Ferdinand Foch et de Paul Doumer.
Après des difficultés pécuniaires pour assurer l'entretien du monument dans les années 1990 , une convention de partenariat a été signée en avril 2012 entre la France et les États-Unis, pour assurer la restauration du mémorial.
Le groupe des randonneurs du jour devant le Mémorial de l'escadrille La Fayette
Après un tour de l’étang de Villeneuve, nous rejoignons la gare de Vaucresson pour regagner nos pénates.
Férid
Quelques images de la randonnée du 10 janvier 2019 sources Jean-Pierre
La randonnée de la matinée du 6 mai 2018 au départ de la station de tranway : "Moulineaux"
Météo splendide pour cette matinée à l’île Saint-Germain, sur la commune d’Issy-les-Moulineaux.
C’était le dimanche rêvé pour découvrir cette île peu connue, aux portes de Paris.
Côté jardin, son parc départemental de 18 hectares nous permet de cheminer dans la nature. La flore y est très riche et bien diversifiée. En cette matinée printanière où la nature explose, nos sens sont comblés. Après les derniers aménagements dans les années 1990, le département a tenu à offrir des aménagements au public : une Grande Halle avec un poney club, de nombreuses aires de jeux pour les enfants, de vastes pelouses, des tables de pique-nique… Au bout du parc, la Tour aux figures du peintre, sculpteur et plasticien Jean Dubuffet (1901-1985) nous surprend. Selon son éclairage, notre position, nous découvrons de multiples visages et silhouettes.
Côté village, nous nous promenons paisiblement dans les rues et découvrons des pavillons et maisons d’artistes et d’architectes de styles et d’époques très différents. N’oublions pas le Bateau échoué de Jean Nouvel, bâtiment assez surprenant. Là aussi, en longeant les bords de Seine, nous cheminons dans la verdure accompagnés du chant des oiseaux et parfois des grenouilles. De nombreuses péniches sont amarrées du côté bras mort de la Seine, tandis que du côté du bras navigable nous apercevons les vestiges du mur d’enceinte de l’ancienne usine Renault de Billancourt.
Nous avons fait une agréable promenade découverte relaxante.
La Tour aux figures est une sculpture de 24 mètres de hauteur sur 12 mètres de largeur. Elle consiste en une ossature en béton armé (réalisée par l'architecte Antoine) recouverte d'une structure en époxy peinte au polyuréthane.
L'extérieur de la sculpture prend une forme abstraite vaguement cylindrique. Le revêtement est peint aux couleurs habituelles de Jean Dubuffet, suivant le style de Mondrian blanc, bleu, rouges, hachures, les différentes formes étant délimitées par des traits noirs.
L'intérieur de la structure est accessible : il s'agit d'un labyrinthe ascensionnel, réparti sur plusieurs étages et desservi par des escaliers, baptisé « le Gastrovolve » par Dubuffet. Aimant jouer avec les oppositions, par exemple entre les matières naturelles et synthétiques (il dit ainsi « il y a dans toutes mes peintures deux vents contraires qui soufflent »), Dubuffet a voulu réaliser une « grotte extérieure ».
Jean Dubuffet réalise une maquette de l'œuvre dès 1967 dans le cadre du « cycle de L’Hourloupe » monde imaginaire inventé par l'artiste. La sculpture ne lui est commandée par le Centre national des arts plastiques qu’en 1983.
Destinée à être réalisée in situ, la localisation de l'œuvre n'est pas décidée immédiatement et plusieurs emplacements sont envisagés. Jean Dubuffet visite et approuve le site de l'île Saint-Germain en janvier 1985quelques mois avant sa mort le 12 mai 1985.La construction de la tour commence en 1985, juste avant la mort de Dubuffet. La peinture du revêtement extérieur est réalisée de façon posthume suivant les dessins de l'artiste. L'inauguration se tient en 1988
L'œuvre est inscrite aux monuments historique le 16 septembre 1992, puis classée le 10 septembre 2008.
Le circuit de la grande randonnée en forêt Domaniale de Meudon
Le froid venant de Russie (température ressentie : - 7°C) n'a pas découragé 14 randonneurs de participer à ce circuit de 22 km, avec plus de 500 mètres de dénivelée, en forêt de Meudon, au départ de la gare de Brimborion sur la ligne T2.
Le groupe des grands randonneurs
Le plein soleil dans un ciel bleu n'a pas souvent compensé cette sensation de froid (surtout sensible au moment du pique-nique dans la clairière de l'Allée Noire), même s'il a permis de bien apprécier les paysages. Cette randonnée a été jugée difficile du fait des 507 m de dénivelée avec au moins 3 montées longues et très pentues, dont chacun, à son rythme, est venu à bout.
Le circuit nous a amené successivement sur les bords de 8 étangs : Ursine, Ecrevisses, Trou aux Gants, Villebon, Meudon, Chalais, Trivaux et la Garenne. En chemin, nous nous sommes écartés du circuit pour voir le chêne des Missions et ses mégalithes.
Les étangs de Villebon, Meudon, Chalais, Trivaux et de la Garenne
La randonnée s'est terminée en montant sur la terrasse de l'Observatoire par la porte de Trivaux et l'Orangerie; nous avons apprécié les belles vues sur Paris et La Défense du fait du ciel dégagé et de l'orientation du soleil vers les 16 heures.
Joël
Photographies et données GPS : Marc et Jean-Noël
Quelques images de Marc, voir aussi insertion dans le texte
Les hérons du jour Cherchez l'intrus ! une randonnée gratuite à gagner
Les hérons du lac Inférieur du Bois de Boulogne
Les reflets du lac Inférieur du Bois de Boulogne
La grande cascade du Bois de Boulogne
Le vieux héron de la grande cascade du parc de Saint-Cloud
Les courageux randonneurs du jour (héron héron petit pattes à pont, bof ...)
Le tracé et les caractéristiques de la randonnée du jour : Sources traces GPS Thierry P.
Le bêlier de la ferme pédagogique du Piqueur, parc de Saint-Cloud
Cherchez l'intrus : réponse ci-dessous
Quelques mots sur le héron :
Héron est un terme générique désignant de nombreuses espèces d'oiseaux appartenant à différents genres de la famille des ardéidés. Ce sont des oiseaux échassiers de taille moyenne à grande, se caractérisant par un cou long et grêle, replié en forme de « S », et par un bec jaune orangé, allongé et conique en forme de poignard. Les hérons vivent dans les Zones humides, les plans d'eau (lacs ou étangs) et les cours d'eau, se nourrissant de batraciens,
La famille des ardéidés comprend aussi les aigrettes ainsi que les butors et apparentées : crabiers, bihoreaux, savacou, onorés et blongios, dont certaines espèces sont également qualifiées de hérons.
1,7 kilogramme : un poussin pèse 30 à 42 grammes à la naissance. À raison d'une ration quotidienne de 150 à 300 grammes suivant la période de l'élevage, le héron aura atteint 40 jours plus tard le poids de l'adulte, soit 1700 grammes.
6 000 kilomètres : telle est la distance parcourue par chaque héron au cours de la saison de reproduction. Grâce au radio-pistage, des ornithologues ont observé que les parents chassent dans un rayon de 15 à 40 kilomètres autour de la colonie tout en s'alimentant de nuit comme de jour. Les petits apprennent tôt la patience, car 4 à 7 heures peuvent s'écouler entre deux nourrissages.
13 semaines : les hérons prennent en moyenne une semaine pour construire leur nid, 4 pour couver leurs œufs et 8 de plus pour élever leurs jeunes. (Sources Wikipédia)