Préalablement au Concert donné par le Chœur Francis Poulenc à l’Oratoire du Louvre, vingt-huit randonneurs ont débuté la journée par une « rando-découverte » dans Paris, préparée et guidée par notre ami Jean-Pierre, qui nous a fait revoir ou découvrir de beaux quartiers et monuments de la capitale.
Le métro. Porte Dauphine 1900, les jardins du Trocadéro et le Palais de Chaillot, le Pont Alexandre III
Les prévisions météo annoncées étaient plutôt pessimistes, mais finalement, le soleil en a décidé autrement, et était présent au rendez-vous, un don du ciel !
Au départ de l’Etoile,place Charles De Gaulle, nous avons descendu l’Avenue Foch (monument Alphand), atteint la place du Maréchal de Lattre de Tassigny (Edicule à verrière Guimard de 1900), rejoint la Place du Trocadéro, le Palais de Chaillot, les jardins du Trocadéro, traversé le Pont d’Iéna et revu bien sûr notre Tour Eiffel.
Nous marchions d’un bon rythme dans une ambiance printanière, et avons été surpris de découvrir dans les jardins, les premiers crocus et primevères multicolores.
Moment de détente et pause pique-nique dans le Parc du Champ de Mars, sur des bancs au soleil, parmi les promeneurs, joggeurs et enfants profitant des aires de jeux, balançoires et voitures à pédales.
Et puis, nous avons repris notre chemin en direction de l’Ecole Militaire, l'avenue de Lowendal, la palais de l'Unesco, le jardin de l’Intendant, pour arriver à l’Hôtel des Invalides et son esplanade, la gare des Invalides, traversée du Pont Alexandre III, pour atteindre les Petit et Grand Palais.
La façade sud de l'Hôtel des Invalides, l'esplanade qui conduit au pont Alexandre III, l'entrée du Petit Palais
Tout un périple par les Champs-Elysées, son jardin et sa fontaine , la place de la Concorde, l'hôtel de la Marine, le jardin des Tuileries, le jardin et l'Arc de triomphe du Carrousel, la cour Napoléon et la Cour Carrée du musée du Louvre, la rue de Rivoli, pour aboutir rue Saint-Honoré, lieu de notre rendez-vous.
Quelque peu en avance, nous avons attendu l’ouverture des portes dans une brasserie proche de l’Oratoire.
A 16 heures, nous étions installés en places réservées, comme d’habitude, pour écouter le concert proposé cette année, dans un registre inhabituel, intitulé « Musique à BUENOS AIRES ».
De belles œuvres de PALMERI, GUASTAVINO, PIAZZOLLA, dont le LIBERTANGO, mondialement connu, rendu populaire en France par l’interprétation de Guy Marchand « Moi, je suis tango ».
Barbara KUSA, Soprano, le Quintette à cordes AD LIBITUM, Jérémy VANNEREAU au bandonéon, (instrument privilégié du tango, qui a une origine religieuse, et qui, sans scandale, revient dans les lieux de culte), Karine ROZE au piano, nous ont fait apprécier, accompagnés d’une cinquantaine de choristes, toutes ces compositions, sous la baguette magique de Carlo LORÉ, Chef d’Orchestre.
Le quintette à cordes, avec Jérémy Vannereau au bandonéon, le choeur Francis Poulenc et son chef d'orchestre
Ils nous ont offert, tous ensemble, un final extraordinaire, intense, au caractère particulier, à la fois joyeux et tragique, qui fut l’interprétation de Misa A Buenos Aires – MISA TANGO de Martin PALMERI (œuvre composée en 1996 pour mezzo-soprano, chœur mixte, bandonéon, piano et orchestre à cordes).
Une messe classique composée avec une base d’orchestre qui a un rapport avec la musique du tango de Buenos Aires.
Une journée bien accomplie, pleine d’émotions, qui nous a transportés pour un moment privilégié dans l’univers musical du tango.
Suzanne
Images : Jean-Noël et Jean-Pierre